Saturday, June 04, 2011

« La littérature se retourne vers le moment qui la précède.
Généralement, elle le nomme existence. »

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(Home cinema)

Elle me dit : « Monsieur ». Elle.



La douceur absente. Oh, oui, elle revient. La douceur et son absence.



Comment ne pas avoir peur ? La nature cogne et vibre au chagrin des îles…
C’est l’hiver, l’été, l’orage. Tu – tu… De la page. Déjà parti. Je décris. L’orage est déjà parti, infernal. Un dernier coup qui a tout emporté. Dante. Al dante. Un dernier coup d’orage. Rage. Punition. Et cela va faire en pleine nuit. Dans l’orage. Je ne m’adresse pas. Ce n’est rien (la chanson). Personne ne sait chanter. Je ne sais pas pourquoi on s’obstine. Je ne sais pas pourquoi on est là. Ce soir, on avait home cinema. On a commencé par le plus mauvais film de tous ceux qu’on avait à voir : Buffet froid.



Les fantasmes font et défont les mondes, nous assassinons les bibliothèques, les murailles… « Assassinons », avec plein d’s.



Elle n’a pas entendu l’orage.

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Et regarder du soleil la dernière lumière

Les arbres nuit d’oiseaux. Les oiseaux sont inaudibles. Ils ne sont pas nommés – ni les fleurs des champs. Ni les arbres, finalement, ne sont pas nommés. Rien n’est nommé ni n’a d’odeur. Le ciel, c’est facile à voir. Il y a la ligne des sapins, de crête des sapins. « – Ça y est, elle est déjà enterrée, elle ? – Ben, elle est sur l’chemin… »

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Beauté d’un bâtiment


Photo Marc Domage. 1er avril. Philippe Tlokinski, Felix M. Ott.

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« L’homme est une surface pour l’homme.
Tout ce que je regarde me regarde.
Dans l’eau dormante le monde se repose.
Quel coquillage que le mot rumeur.
Je suis seul donc nous sommes quatre.
Quand c’est la mémoire qui respire toutes les odeurs sont bonnes.
Sous son bois roux l’armoire est une très blanche amande. »

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En regardant The Tree of Life

La vie est entièrement secrète comme des portes et des fenêtres / On ne peut rien en dire qui ne soit dans la vie / Le chat incrédule regarde l’horloge arithmétique / On peut ne pas croire en Dieu et que cette phrase, cette assertion : « Dieu vit dans le ciel » semble vraie / Les décollements de la planète Rêve / Oui, par un effet spécial de danger et d’amour / We run before the wind / Ils inventent des histoires… L’origine des mots… / Donner à l’église et je pleure – d’une nuit blanche – à l’autre / Sur la tombe des fleurs / Un silence « assourdissant » / Les draps translucides, les passions / You make yourself what you are / We can’t say I can’t
(…)

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On lit à voix haute. Oh, oui. Que faire pour les oiseaux ? La bouillotte en forme de cœur. Il y a une fête, ce soir. (C’est un jour férié, c’est pour ça.) Il y a eu film, film et fête, en même temps. Et puis j’ai flanqué les gosses dans une voiture et on est allé voir le pont du Diable… Personne ne va se coucher. Je ne veux pas écrire. J’attends que l’eau bout pour la bouillotte (en forme de cœur). C’est fait. Tout va si vite. Les arbres. Les arbres vont si vite. Tout ce vert. Tout ce vert envahit l’esprit, envahit les vitres qui retiennent à peine et le froid et la nuit et la vie.

J’aime tellement ma queue.

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Olà Olà Pontempeyrat ! Il fait si froid...
Toujours un petit serrement au coeur quand je lis vos nouvelles aventures au pays de Laura Palmer.
Alors, comme je ne pourrais pas lancer mes salves pyrotechniques cette année (mais apparemment, tu as eu ta dose à Berlin ), je te lance un challenge :
Trouver, cette fois, le moyen de s'introduire dans l'ancien club échangiste ( ah... j'me rappelle plus du nom, mais je crois que c'était pas mal... ) et y faire retentir de la prose shakespearienne.

« Fire, walk with you »






Bébé, t'es si gentil... Mais le club échangiste a été refait, c'est maintenant une boîte (sordide) qui s'appelle Le Palma et qui attend une autorisation préfectorale pour ouvrir... (Ouvrira-t-elle un jour ?)

C'est toujours aussi Twin Peaks, ici, c'est vrai...

Je t'aime

YN

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La Liberté intérieure à l’égard du désir pratique

« At the still point of the turning world. Neither flesh nor fleshless;
Neither from nor towards ; at the still point, there the dance is,
But neither arrest nor movement. And do not call it fixity,
Where past and future are gathered. Neither movement from nor towards,

Neither ascent nor decline. Except for the point, the still point,

There would be no dance, and there is only the dance.

I can only say, there we have been: but I cannot say where.

And I cannot say, how long, for that is to place it in time.

The inner freedom from the practical desire,

The release from action and suffering, release from the inner

And the outer compulsion, yet surrounded

By a grace of sense, a white light still and moving,

Erhebung without motion, concentration

Without elimination, both a new world

And the old made explicit, understood

In the completion of its partial ecstasy,

The resolution of its partial horror.
Yet the enchainment of past and future

Woven in the weakness of the changing body,

Protects mankind from heaven and damnation

Which flesh cannot endure.

Time past and time future

Allow but a little consciousness.

To be conscious is not to be in time

But only in time can the moment in the rose-garden,

The moment in the arbour where the rain beat,

The moment in the draughty church at smokefall

Be remembered; involved with past and future.

Only through time time is conquered. »

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