Sunday, September 11, 2011

« Never desert a lady in trouble. »


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Le Sommeil




Tu vas bien ? Encore un week-end de baise ou enfin un peu de temps libre ?

Bisous

YN






lol
Oui, ça va ! Faut pas croire que je passe mon temps à baiser ! Mais je reviens d'un festival en Bretagne, à Guisseny, avec Viviana, Mickaël Phelippeau et d'autres. Découverte (rapide) du Finistère. Ouah !
Tu es à Paris pour quelque temps ?
Bisous,
Pierre






Quatre jours, mon chéri qui dois dormir. Il en faut peu pour être sauvé : ton mail m'a sorti d'un état d'angoisse sidérant. Ça va mieux... Je pense tellement à toi, je suis content que tu aies une existence réelle ! (N'hésite jamais à la réeliser, hein ?... je te dis que ça sauve.)

Bises

YN

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Mille questions




« Je me suis posé mille questions auxquelles je répondais tout seul, instinctivement, comme si quelqu’un me soufflait les réponses… »

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Salut Clément,

Très agréable rencontre d'aéroport, je pense naturellement beaucoup à toi, même si l'argument d'une fillette de deux mois (et qui s'appelle Bowie, j'ai retenu) me touche comme si c'était moi. Alors, si je vois que tu ne pourrais n'arriver qu'au dernier moment à Marseille, je te le dis. Mais, là, faudrait quand même une idée... D'habitude, partir d'un comédien suffit pour démarrer un spectacle - et c'est comme ça que je fais. Il y a une anecdote de Coco Chanel que j'appréhende un peu de citer maintenant que j'ai découvert qu'elle avait été espion nazi pendant la guerre, mais, bon, encore une fois. Douze ans après la guerre, justement, elle a voulu recommencer. La collection était annoncée pour l'automne. Au printemps, les journalistes se sont précipités et lui ont demandé : « Mademoiselle Chanel, comment sera votre prochaine collection ? » Elle aurait répondu : « Comment voulez-vous que je le sache ? je fais mes robes sur les mannequins. » Quand je suis tombé sur ça, je me suis reconnu. Je fais mes spectacles (ça se fait rare, en ce moment, cela dit) sur les comédiens et j'essaie que ça soit haute couture (même si arte povera). Tiens, voilà quelques rushes du dernier si ça te dit de jeter un œil. Il y a aussi, à part Marseille (donc, représentation le 30 septembre et 1er octobre), Paris en décembre (genre du 5 au 10, c'est en train de se préciser), mais, ça, c'est un autre spectacle dans lequel j'adorerais certes que tu figures, mais je pense que je ne t'en ai pas parlé parce que tu as dû me dire que tu étais occupé à cette période (n'est-ce pas là que vous jouez L'Entêtement ?)

Au plaisir, anyway

Yves-Noël

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Salut Laurent,

C'est chouette que tu sois à la télé, maintenant ! J'ai pas bien compris quand ça commence et si on pourra te chopper sur Internet, mais ça devrait s'éclaircir...

Je voudrais te signaler deux peintres que Jean-Louis Badet m'a fait rencontrés hier – pas ensemble, l'un après l'autre, ils sont un peu jaloux l'un de l'autre, je crois. Didier Paquignon fait, en ce moment, des hommes torse nu étonnants, très sexy, en noir et blanc, grandeur nature, je me suis dit que ça pourrait te plaire... Gérard Béringer, il fait des choses très belles à la tempera (en ce moment), assez surréalistes, sensualité mystique (son appartement m'a évoqué celui d'André Breton)... J'ai posé pour l'un, c'était très court, il travaille d'après photos et on a bu du café. Pour l'autre (Gérard Béringer), on en a le désir fou, mais ce serait infiniment long... (Du thé vert...) Deux très grands artistes un peu dans le genre « maudit » – mais – qui ne l'est pas (actuellement) ?

Bises

Yvno

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Le Blog comme tentative d’œuvre ouverte




« La littérature est le territoire de l’authenticité. Quand on vous dit que madame Bovary est morte, au sein du monde de Flaubert, c’est absolument vrai !
L’œuvre ouverte, c’est celle qui se veut aussi ambiguë que la vie elle-même. Je l’ai dit, un texte est une machine paresseuse qui vit sur la plus-value de sens introduite par le lecteur. Mais le lecteur ne peut pas pour autant faire dire au texte quelque chose de contraire à sa vérité – par exemple que madame Bovary ne s’est pas empoisonné à l’arsenic… »

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Perception d’un état d’amour





Qu’ai-je fait, cette nuit ? Avec qui ? Il pleut dru. C’est doux, c’est calme. Je cherche si je me souviens. J’ai traversé Paris à vélo jusqu’à une boîte où l’on ne m’a pas laissé entrer. Ça m’a rappelé Berlin. Mais ça m’a aussi rappelé Paris. J’ai eu mon père au téléphone. C’était plus tôt. Les hommes et les femmes étaient ivres dans la nuit, la police patrouillait. « Le champ de la nuit », j’ai pensé en descendant la rue de Maubeuge (qui est ma rue préférée, en vélo, la rue de l’éternel raccourci). J’ai oublié de lire André Breton – donc cette note est une parodie d’un livre que je n’ai pas lu. J’ai entendu des vieux messieurs raconter qu’ils se demandaient, le matin, ce qu’ils avaient vu la veille (dans la nuit) à la télévision – pour s’entraîner contre Alzheimer – et qu’ils ne s’en souvenaient jamais. C’était dans un appartement-tunnel, un appartement-caverne et c’est là – ah, mais c’est là ! – que j’ai pensé la première fois à André Breton. J’étais à Venise aussi, il y a quelque temps. Au palais Fortuny. Et si nous parlions maintenant d’un cabaliste ? Les sept voies de la connaissance… J’ai cherché sur Internet un peu de L’Amour fou. A la première ligne, j’ai compris que Venise était Vénus. « La beauté convulsive sera érotique-voilée, explosante-fixe, magique-circonstancielle ou ne sera pas. »

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