Friday, December 02, 2011

Je crois que c’est complet pour la première, demain samedi, mais on m’a dit qu’il y avait toujours au moins 20% de désistements. Moi, je serais vous, je tenterais le coup (moi, je trouve ça sublime, ce que je vois, mais c’est normal, il n’y a pas de mystère : comme disait Marguerite Duras, je façonne les spectacles que j’ai envie de voir, si je les voyais ailleurs, je ne les ferais pas). Pour la dernière, dimanche, il reste encore des places, mais ça va s’arracher. Théâtre de la Cité internationale (01 43 13 50 50), 14h30, et ça s’appelle – je peux / – oui.
Ensuite, la semaine prochaine, il y a le versant théorique (mais avec quelques jolis acteurs à l’intérieur quand même) le 9 (avant-première), le 10 et le 11. 14h30. Même lieu.

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– je peux / – oui



Photo Marc Domage. Bram Droulers, Marcus Vigneron-Coudray.

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Sofie Kokaj

C'est pas des notes, c'est de la musique



Je ne sais pas dans quel ordre je me souviens des choses
Il faudrait revoir la façon dont on reconnait les choses
La pancarte pour la chienne
Chercher l'enfant
J'entendais « comme des mendiants du passé »
Et alors je comprends tout
La passion et l'institution
Comme entrer en religion
Très beau la crise de Y. « Peut-être que ça n'existe plus mais moi c'est ça que je veux montrer »
Sunlights : projecteurs de soleil : les acteurs ouais
Les stars arrivent en retard, c'est dégoûtant
Les rois arrivent à l'heure
Quel embarras ce service : qui sert qui ?
Qui est l'ombre ou le fantôme de qui ?
Qui est l'enfant, la famille de quoi ?
Dans l'amour ils se disent : Tu es dégueulasse de ne pas m'aimer
Tendre/tendresse
Moi je voyais une capsule d'êtres vivants
Et qu'on s'en débarrasse (l'institution) : qu'on l'envoie sur la planète mars
Aussi un procès dansant, de tout
Les interdits du beau, du tout est joli
Un tableau noir de Merce Cunningham par Andy Warhol, ça existe
J'ai cru entendre la voix de Jeanne sur le répondeur de Marlène
Et on peut jouer l'enfance de la chienne toute sa vie
Les garçons et les filles, on peut
Des fois, dans la forêt obligée, on n'entend plus rien
Mais c'est pas grave, tenter de se suicider c'est pas grave
Il y a le tableau, l'envers, le décor, l'apparat, l'ambiance, la cérémonie, la trompette, le tintamarre, et les coups de canon
Ils ont la bouche amoureuse, et les fesses allégées
Une année 80 d'anniversaire, posthume
Une dédicace, je t'embrasse Claude, monsieur et madame sont servis, série
L'action passion : brûler, se faire éteindre par le mauvais matériel, pas de glaçons, de l'eau, se laver au champagne
Qu'avoir fait pour démériter à ce point de l'amour de sa femme ?
Aïe ! Oh ! Voici ! Nos commérages, filmer jusque dans les loges
J'entends : Les acteurs se cherchent (pas l'action), où sont-ils ?
La vraie vie est ailleurs (le plateau, le vrai, est hors de vue, comme un nouveau continent)
Marionnettes ? Marionnettes ? Nevermore
Plutôt assemblée d'assistants, pas arrêter la danse sur un coup de tête, et vivre

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Olivier Steiner
Duras disait : « Regarder la mer, c'est regarder le tout. » Moi, quand je regarde la mer, je vois la mer, et c'est déjà beaucoup. En revanche, quand je vois le dernier spectacle d'Yves-Noël Genod, ça s'appelle – je peux / – oui, je me demande si ce n'est pas ça, justement, « le tout ». J'y suis retourné aujourd'hui, avec Emmanuel Lagarrigue, qui lui aussi a beaucoup aimé. Tout ça pour vous dire qu'il faut y aller en courant, c'est demain et dimanche à 14 heures 30, au théâtre de la Cité internationale. Appelez au 01 43 13 50 50, quelqu'un vous répondra. Aujourd'hui, il y avait des gloires et dans le ciel et sur le plateau : Sigrid, Bram, Nicolas, Marlène, Philippe, Jean-Paul...

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