Monday, December 19, 2011

Les Câlins




Merci pour cette soirée délicieuse, Joris, que j'ai encore plein le cœur (qui déborde)... YN



Oui, c'était ravissant. Et tu t'es finalement très bien tenu ! Remettons ça bientôt. Baisers. J



Oui, Grâce à Danos et à Sarah qui ont été très câlins. Les câlins me calment, moi (et me suffisent, finalement). Love. YN

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Oh, life is a glorious cycle of song,
A medley of extemporanea;
And love is a thing that can never go wrong.
And I am Marie of Roumania.


– Dorothy Parker »

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Extension infinie et oblitération totale




Hello,

Dis donc, tu as l'air de bosser beaucoup, correspondance pléthorique, auditions, projets innombrables. Je dirai à Bruno que Balibar-tabac est plus qu'un joke, ça l'amusera (il vient de passer quelques jours en Guyane pour le travail, le veinard).

As-tu vu l'expo Yayoi Kusama au Centre Pompidou ? C'est jusqu'au 9 janvier, ne râte pas ça (à moins que tu aies vu et que ça t'ait laissé indifférent). J'y suis allé deux fois ce week-end, je viens de terminer la lecture du catalogue de l'expo, et je vais commencer un de ses rares bouquins traduits en français. J'ai lu un développement sur son esthétique de la disparition, rien que pour ça, mais c'est surtout tellement original et touchant... Tiens, je t'envoie une vidéo sur une chaîne chinoise (pour l'exotisme, mais ça se trouve en trois parties sur Youtube – Kusama's Self-Obliteration). C'est un film de 24 minutes présenté à Beaubourg, mais dans de mauvaises conditions (il ne fait pas assez sombre pour qu'on y voie vraiment quelque chose).

A part ça, je relis le manuscrit, j'ajoute un texte au début (celui dont on avait parlé), et je te l'envoie peut-être ce soir...

Bisous,

Pierre

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« La référence à la Bible est récurrente dans votre théâtre. Que représentent pour vous les Saintes Ecritures ? – L’imaginaire. La beauté du langage. L’utopie. Et l’extrême violence. Et, surtout, l’injustice. Toute doctrine est réprouvable parce qu’elle s’acharne à vouloir nous sauver. S’il faut choisir un texte biblique, je prends L’Ecclésiaste. Il est bourré de contradictions et n’offre pas d’issues. Il est à la fois comme le fiel et comme le miel. »

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Les Fêtes (2)




Bernard Genod et Marlène Saldana dans – je peux / – oui, versant théorique.

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« Toute expression bien venue est le fruit du hasard. »

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Les Fêtes





Raphaëlle Delaunay et François Chaignaud à la BLT (Bizarre Love Triangle) chez Maxim's.

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Comme des Moïse devant la mer Morte




Charles d'Oiron
Salut Yvno,

Je viens aux nouvelles,
j'ai vu sur le blog qu'il n'y avait plus de salle.
On fait comment ?
T'as des idées plus claires, pour nous, acteurs ?
Pour qui oui, pour qui non ?
Pour un spectacle ?

Parce que, moi, j'ai encore toute la vie à dire,
un milliard de choses à montrer, j'ai envie de me transformer en viking comme dans votre Hamlet que j'ai revu tout en l'heure en vidéo, j'ai envie de faire du vélo dans la Ménagerie de verre, et m'asseoir et raconter l'histoire de la fontaine de ma tante, avec pleins d'animaux autour.
J'ai envie de marcher en talons avec Rostropovic qui jouerait les préludes de Bach en parlant tout bas.
De fumer des clopes dans mon costume trois pièces en rejouant les scènes de Jeanne Balibar et hurler « Tu es mon porc » !

J'ai un arrière-goût de frustration et de violence mal placée, je voulais t'en parler, j'ai pas réussi. J'ai « oublié » de mettre de la distance pendant le travail et je me suis un peu égratigné les genoux car je savais plus à qui tu parlais.

Je suis un jeune acteur qui à la dalle de rêve.

Ce spectacle, c'est une oasis, une chimère.
Et j'ai besoin d'être un peu plus fixé.


Bien à toi,
Charles






Merci de ce mot (magnifique). Oui, je t’ai laissé un peu tomber. Je ne suis pas sûr que ce spectacle qui va naître (et dont je ne sais encore pas grand chose) soit pour toi. Ce que tu dis des images magnifiques que tu décris et tes envies, peut-être que ce n’est pas ce spectacle. Il est possible que ce spectacle soit sans images (j’aimerais bien, c’est très difficile…) Je ne sais de ce spectacle que ce que je vois se former avec les acteurs qui ouvrent le vivant et l’imaginaire devant moi. Comme des Moïse devant la mer Morte. De cette série d’auditions, j’ai engagé deux personnes, Wagner Schwartz et Charles Zevaco, je les ai mélangées aussi avec Thomas Gonzalez et Jeanne Balibar déjà engagés. J’ai aussi vu Matthias Droulers, Dominique Uber et Joana Preiss, trois personnalités qui m’intéressent beaucoup… Toi aussi, tu m’intéresses énormément. Mais le problème est l’ensemble. Il faut que la mise en présence d’autres, des autres en général, démultiplie la vitesse du vivant, c’est ce qu’il se produit normalement (sinon on ne mettrait pas les gens ensemble). Hors, toi, le trio et le duo t’ont fait régresser, m’a-t-il semblé. Beaucoup d’enthousiasme, beaucoup d’envie, comme tu dis (j’ai apprécié), très travailleur, mais manque de maturité. Différence de niveau. C’est le problème. Il est fort possible que je vois comment t’intégrer au spectacle, mais je cherche d’abord cet effet de groupe (de troupe) : tout le monde pouvant jouer avec tout le monde, comme j’ai connu avec le spectacle du TCI. D’abord. Il sera toujours temps d’orienter le travail d’une manière plus traditionnelle, avec des rôles correspondant à chacun, comme dans une pièce. Voilà où j’en suis à ton égard, mon cher Charles. Bises et bonnes fêtes YN (Je t’écouterai encore raconter des histoires, j’ai beaucoup aimé.)

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Il faut que j'aide les filles à avoir moins peur



Joana Preiss est passé hier à la répétition (audition) – très tard, du coup, elle n'a vu aucun garçon, mais très belle, sauvage, peureuse aussi. Je pense que sa sauvagerie ne serait en rien abîmée si elle avait moins peur. On s'y emploiera.

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Petit papa Noël




Salut,
Joyeux Noël , que l'année 2012 soit une année triple A (traduction: AAAAAAAAAHH !)
Bien que disparu des dispariteurs je ne t'en tienne pas rigueur mais c'est pas l'heure de snober le bonheur d'avoir tutoyé des types en or.
Bisous
Hervé






Qui trouvera du travail à Hervé Le Roux ?
Qui trouvera du travail aux acteurs que j'adore, mais que je n'arrive plus à employer en ce moment ?
Qui trouvera du travail à Hervé Le Roux qui est ce qui s'appelle une PERLE (extrêmement rare). Il passe son temps à faire l'animateur dans des supérettes de banlieue, mais c'est un immense poète, l'un des humours les plus troublants de la planète ! (Je m'endormirai certainement en pensant à lui...)
Qui trouvera du travail à Bénédicte Le Lamer (l'actrice française la plus insensée qui, à l'heure actuelle, fait la billetterie à la Gaîté Lyrique) ?
Qui trouvera du travail à Guillaume Allardi, sans limite ni de haut ni de bas ni d'aucun point cardinal ?
Qui trouvera du travail à Frédéric Gustaedt, simplement absolu (mettez-le à regarder au mur un tableau invisible, cela fait un spectacle qui pourrait durer deux heures) ?
Qui en trouvera beaucoup plus à Yvonnick Muller, l'être le plus follement exquis que j'ai jamais rencontré ?
Lauriane Escaffre, rêve de chair ? Mohand Azzoug... Qui trouvera pour Robin Causse ce qu'il lui convient ? Qui trouvera autre chose à faire à Felix M. Ott que de la danse contemporaine française (par ex., des premiers rôles au cinéma) ?
Etc. Etc.
Je pense à tous les acteurs avec qui j'ai travaillé comme à des frères, comme à des fils. Il faut qu'un acteur soit encadré, soit protégé, il faut qu'un acteur ait un agent merveilleux. J'aimerais souvent être cet agent.

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Donc ce mail...




Chatonne,



C’était chouette, hier, te voir de débarrasser de tes fourrures et plonger dans le bain et de voir que ce quatuor fonctionnait ! Je t’envoie ce que je t’avais écrit le matin avant d’aller à la répète. De toute façon, tu as eu raison de me dire tes « réserves », même si j’ai du mal à les comprendre. Ça travaille. Peut-être que nous arriverons à faire un spectacle sans citation à la Ménagerie de verre, qui sait ? Pour l’instant, je ne vois, de toute mon histoire, qu’un moment qui pourrait y ressembler. C’est dans le dernier spectacle, le versant théorique de – je peux / – oui, mon père. Mais mon père est au bord de la mort, il n’est pas un acteur et il arrivait après un déblayage magnifique de cinquante minutes sans acteurs. Je me suis dit : c’est étrange ce qu’il se passe là, ça ne ressemble à rien de ce que j’ai fait jusque là. Je pense que ça ressemblait peut-être à ce que Lacan nomme le « désir », c’est-à-dire, l’homme débarrassé vraiment de toute citation et il dit aussi que si une psychanalyse ne va pas sonder à cet endroit-là, elle n’aura rien fait du tout – Jean Oury ajoute – c’est dans le livre de Marie Depusssé, n’est-ce pas ? – « A ce compte-là, il n’y en a plus beaucoup, d’analyses, à notre époque ! »

Ma chérie, si nous faisons un spectacle sans citation, il ne faudra pas avoir peur ! Mon père n’a pas peur du tout, c’est son secret, il est heureux avec tout le monde, c’est son secret aussi – et son naturel. Klaus Michael Grüber disait : « Les acteurs sont capables de choses magnifiques, seulement ils ont tellement peur, tout le travail consiste à calmer leur peur. » Je suis au courant ! Chers acteurs, chère Jeanne, ne mettez pas la barre* trop haut, qu’on ne passe pas tout le peu de temps imparti à vous calmer… Il n’y a pas de raison d’avoir peur chez moi !

* (de la peur. Seule exigence (comme dit Grüber) : se débarrasser de la peur.)






Ma chérie, je t’ai trouvée si mignonne dans ton intérieur d’hiver et de chat angora ! Ce que tu m’as dit m’a travaillé un peu, je dois dire (heureusement), pendant le spectacle de Rodrigo Garcia. Sur les citations. Je ne travaille que là-dessus depuis le premier de mes spectacles et il y en a eu déjà quarante-cinq. Il y a une qualité que je peux me reconnaître, c’est que je n’ai jamais travaillé que par citations. Ça n’a rien d’original. Je mets au défi quiconque de me trouver une minute de mes spectacles qui ne soit pas une citation (au moins une, la plupart du temps un faisceau). Pourquoi ? parce que je fais des spectacles sur rien. Idéalement, dit Robert Bresson, il faudrait ne rien montrer du tout. Comme c’est impossible, alors on montre des fragments, des angles, des citations. Borges qui est pour moi le plus grand n’écrit que par citations et ne rêve que d’une œuvre qui recopierait exactement ce qui a déjà été écrit (comme je l’expliquais dans le versant théorique de – je peux / – oui (titre d’ailleurs citation de Stéphane Bouquet)). Borges dit : « Plus ça va, plus j’écris en clichés (les arbres en hiver sont comme des mains, les étoiles comme des yeux, etc.) parce qu’au fond, c’est ce qu’il y a de plus profond (les clichés et les rimes…) » La virtuosité venant alors de la vitesse d’écoulement et de jonglerie (du vivant), bien sûr (Pickpocket…)

Cela dit, la problématique de la citation, je sens que tu te la poses (à un niveau personnel). Comment ne pas être utilisée comme citation, comment ne pas s’utiliser comme citation, comment ne pas être victime de son système et plutôt traverser les miroirs, comment laisser le monde se contempler (pour se comprendre, lui, le monde) plutôt que soi. Je l’ai senti quand tu as dit, je crois que c’était à Christophe Wavelet, que tu aurais dû changer de nom tout de suite, par exemple, et, moi aussi, je me suis dit un peu parfois que je t’avais utilisée comme citation et qu’on pourrait sans doute aller plus loin, moi avec toi, dans le décentrement, l’effacement de la marque et de la forme… C’est mon ambition générale de plus en plus clairement affirmée : dégager comme une pelure, un voile, le moins en moins de spectacle, d’images, d’affirmation (expression), le plus en plus de suggestion – « allusion », dit Borges, mais « suggestion », dit Bresson –, montrer le moins possible. Idéalement il faudrait ne rien montrer, dit Bresson, mais on ne peut pas… Il faut donc en montrer très peu, des angles, des mouettes, quelques cris et feux d’artifices, des poignées de porte… – juste assez pour la suggestion, mais vraiment pas vraiment plus…

D’autre part, il ne faut être victime, coincé de rien. Alors, d’abord, si tu ne sens plus la nécessité pour toi de travailler avec moi parce que tu es à un moment de ta vie dans d’autres problématiques, je voudrais te libérer de tout engagement. Je ne pense pas que Marie-Thérèse annulerait le spectacle si tu ne le faisais pas. Je suis obligé de laisser les acteurs libres, de toute façon, avec évidemment des petites douleurs comme l’éloignement de Felix, par ex., mais il faut que les inconscients soient dans le coup, sinon c’est impossible (ça deviendrait idiot, je ne me bats pas contre des inconscients). Donc : libre. Et libre en janvier, en février peut-être même encore, en mars, heu, ce serait peut-être bien que tu saches où tu en es (pour ne pas me refaire le coup de Felix, quand même…)

Le titre éventuel (Balibar-tabac), c’est tout ça, mettre la marque dans le titre pour en être débarrassé. Comme tu l’as très bien remarqué, tu ne serais même pas obligé de faire qqch (fumer des clopes, tu disais). Donc la marque, le cliché, le nom, la citation, c’est dans le titre, c’est fait. Done. De même, l’engagement, la commande (faire qqch avec Jeanne Balibar et du monde), c’est fait, c’est le titre. Check. Et puis, dans ce titre, il y a aussi l’idée de la disparition, de l’effacement de tout ça (la fumée). Il y a aussi le mélange, ton nom fastueux et le profane du bar-tabac. Voilà pour ta réflexion. Mais aucun problème pour un autre titre, si intuitivement tu ne le sens toujours pas, on en trouvera un autre…

(J’ajoute maintenant que le titre convenait très bien au quatuor que j’ai vu.)

De toute façon, aucun problème pour quoi que ce soit de toi avec moi, je veux que tu en sois bien sûr ! Je te trouve merveilleuse, ça, c’est immarcescible ! (C’est pour la vie et, comme dit, je crois – citation –, Spinoza, nous la ressentons éternelle.)

Bisous



YN

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Bonjour

Je travaille avec Jany Lauga qui s'occupe de la programmation culturelle à l'école de Beaux Arts de Paris. Nous organisons régulièrement des rencontres avec des artistes programmés au théâtre de la Cité. Ces rencontres ont lieu aux Beaux Arts.

De nombreux étudiants de l'école de Beaux arts sont venus voir ton spectacle au théâtre de la Cité. Ils ont beaucoup aimé. Du coup, ils ont une grande envie d'organiser une rencontre avec toi (dans le cadre de la programmation des actions culturelles aux Beaux Arts). Cela se passe généralement le mercredi entre 15h et 17h.
J'ai des dates à te proposer :
– mercredi 7 mars 2012
– mercredi 14 mars
– mercredi 21 mars
– mercredi 28 mars
– mercredi 4 avril.

Il me faut une réponse la semaine prochaine de manière à ce que cette rencontre soit annoncée dans leur brochure.
La rencontre est rémunérée directement par les Beaux Arts au tarif de 200€ brut pour les 2 heures.

Merci de me donner ta réponse.

Bien à toi

Christine






Oui, oui, avec plaisir !

Le mieux serait le mercredi 21 mars.

Je le note.

Merci !

(Il faut leur dire ou peut-être me donner le mail de cette femme pour que je la prévienne, que j'aurai, à cette date, proposé encore deux nouveaux spectacles (Bastille, en février, et Ménagerie de verre, en mars.)


Yves-Noël

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Pendant ce temps, Jean Biche ne le perd pas


Photo Jeremy Dubart.
Balibar-tabac (titre provisoire)

Claude Régy avait envoyé Claude Degliame se faire faire une robe par Madame Grès. Madame Grès a donc placé Claude Degliame entièrement déshabillée au centre d’une pièce à la moquette épaisse et elle a commencé à redérouler le tissu autour d’elle. Les fameux drapés. « Taffetas carton, bleu canard, un rien ténébreux. » Coco Chanel disait, elle aussi, qu’elle ne savait pas à l’avance comment serait sa collection car elle faisait « ses robes sur les mannequins ». Une fois de plus et après le somptueux diptyque de la Cité internationale intitulé : – je peux / – oui, Yves-Noël Genod propose une nouvelle pièce – toujours la même, diront les aigris – en forme de manifeste. Certes, il s’agit toujours de laisser les acteurs se vêtir de leur imaginaire. Les acteurs sont souvent au service d’une mise en scène, voire d’un metteur en scène. Non, chez Yves-Noël Genod, il n’y a pas de mise en scène, il n’y a pas de metteur en scène. Il y a le monde, il n’y a rien. « Je suis ce qui m’entoure. / Les femmes comprennent cela. / On n’est pas duchesse / A cent mètres de son carrosse. », dit le poète américain Wallace Stevens dans un poème justement appelé Théorie. C’est l’hiver, l’été ou le printemps, l’homme est déshabillé, mais l’homme, sur cette terre, habite en poète.

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Audition chez YN Genod (2)














Quatuor : Jeanne Balibar, Thomas Gonzalez, Wagner Schwartz, Charles Zevaco.

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She walks in beauty like the night




« Ema (Salle 2) – Nu descendant l’escalier : En réponse directe à Marcel Duchamp, Richter s’est amusé à photographier sa femme, nue, vous l’avez deviné et… mais oui bien sûr… descendant un escalier, mais avec un résultat bien différent de l’oeuvre de Duchamp. En concentrant la lumière sur le corps féminin, Richter nous donne l’impression de faire avancer sa dame directement sur nous. On s’en effacerait d’instinct pour lui laisser le passage. »

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« C’était cette nuit, mais c’est vague… Je suis dans la rue, il y a une inondation, on a de l’eau jusqu’au genou, mais personne ne meurt, c’est plutôt joyeux… L’eau est chaude. »

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