Thursday, July 12, 2012

Falaise belle, trop belle, juste sculptée, sans âge et, toi, tu es dans la vie, sous la falaise, tu ne te plains pas. Il y a juste, au sommet, une fine pellicule de terre pour les arbres et les champs de lavande. Et tout le reste est pierre, mystère, Dieu. Dieu sculpteur. Même pas. Dieu envoie les signes par la pierre. Il envoie la force, il envoie le monde par la pierre. Et toi, féminin, toi, dans l’air, sous la pierre, tu reçois la force. Il y a la piscine, mais il y a surtout, un peu plus loin sur la rivière, une vasque d’eau glacée que je préfère. J’ai été le seul à m’y plonger vraiment. Ça pique comme des aiguilles. Baptême. Mais on s’habitue. L’eau si propre, si fraîche, je préfère à la piscine. Il y a aussi ce rocher au-dessus, de l’autre côté que la falaise, qu’on appelle Dent de qqch, mais qui ressemble plutôt à un visage, un totem, très beau. Un bon dieu vivant poème. De pierre. Qui surplombe. Amicalement. La vallée-cadeau. Et avec beaucoup d’humour. 

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1 Comments:

Anonymous Anonymous said...

Le rocher de l'autre coté, en face de la falaise est appelé de plusieurs manières par les autochtones, soit la tête de l'indien, soit l'aiguille. Y monter est d'ailleurs une expérience recommandable

12:31 PM  

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