Sunday, January 15, 2012

Teotihuacán



Le Mexique, la preuve, la trace, la montagne de gauche est construite par des hommes dont on ne sait pas grand chose, c'était il y a pas longtemps, en plus, ils ont construit une cité fabuleuse, invraisemblable, d'une richesse incommensurable, tout était peint, des fresques somptueuses, la pyramide était rouge vif, puis ils ont disparus, en quelques dizaines d'années, c'était il n'y a pas longtemps, en plus, peut-être... on ne sait pas... peut-être une émeute, une rébellion, les palais du pouvoir, des prêtres ont été brûlés, on en a déduit... des traces de cendres... les poutres des plafonds... enfin, ils ont disparus, la ville fabuleuse a été délaissée, maudite, plus personne, peut-être sont-ils repartis sur les routes, peuples nomades, beaucoup, dans ces régions, ces temps... La ville a été totalement abandonnée, vidée, plus personne, pendant du temps, pas énormément, mais du temps de rien, mystérieux, la ville agit encore comme un fantôme, une entité autonome, rendue à la nature... Et puis les Aztèques sont arrivés, eux aussi ils venaient de rien, c'était il y a pas longtemps, en plus, moins longtemps encore, et puis eux, les miteux, les plus que nomades, les errants, eux-aussi ils ont construit une ville fabuleuse, mais pas tout à fait là, à México (l'actuelle) sur des marais, une lagune parce que c'était là le signe, le héron avec dans ses serres un serpent, et alors, là, ils ont vu cette ville fantôme, inimaginablement humaine, en un sens, ils ont vu les ruines, et, eux, ils ont pensé, ils ont imaginé que c'était la ville de leur dieux, que c'était là qu'ils s'étaient réunis, tous leurs dieux, pour sacrifier l'un des leurs, même deux des leurs pour créer le soleil et la lune, deux dieux qui se sont sacrifiés et, les Aztèques, ils ont nommé la pyramide immense qui n'avait pas de nom, la pyramide du soleil et la pyramide un peu plus petite, la pyramide de la lune.

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Ma carrière à la RAIUNO

Cliquer sur le titre (à 1mn09s).



Chorégraphie Olivier Casamayou.

Délicatesse




François Olislaeger
Coucou Yves-No, ça va ? Tu es bien rentré ? C'était chouette de t'avoir ici, j'espère que tu déprimes pas. Tu as laissé un spectre à México, tout le monde vient me parler de toi et certains me remercient de t'avoir présenté. Bref, tu as plein de fans ! Des gros bisous, à très bientôt.

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Et puis, dans la deuxième partie, y a le film ¡ Que viva México !, d’Eisenstein




Moi, excusez-moi, je préfère quand on ne comprend pas ce que disent les acteurs (je n’aime pas le « théâtre de texte », en gros) et, là, le rideau s’ouvre à l'Odéon et, merde, déception, ils parlent français ! Du coup, c’est parcours du combattant, parce que y en a beaucoup de morceaux de texte dans la farine ! Evident, pour moi, que si c’était en allemand, comme d’hab’, je serais rentré de plain-pied (dans la pâte, pour continuer la métaphore culinaire). Alors plan luxe pour les fauchés : puisque le théâtre se vide à moitié à l’entracte, venir pour la deuxième partie, à mon sens beaucoup plus n’importe nawak donc magnifique. Ou alors c’est que j’étais si fatigué que j’entendais plus ce qu’ils disaient. En tout cas, la magie a opéré. (La Dame aux camélias, Frank Castorf.)

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