Thursday, February 02, 2012

Une pièce encore sans titre à la Ménagerie de verre












Photos François Stemmer.

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Happy Few : Première ouverture publique du spectacle de la Ménagerie de verre (sans titre pour l'instant, représenté en mars, festival Etrange Cargo) samedi 4 février à 18h sans réservation à la Ménagerie de verre (durée 1h15).
Avec (sous réserve) : Jeanne Balibar, Valérie Dréville, Matthias Droulers, Thomas Gonzalez, Lucien Reynes, Marlène Saldana, Wagner Schwartz, Dominique Uber, Charles Zevaco



Photo François Stemmer. (Charles Zevaco, pièce encore sans titre de la Ménagerie de verre.)

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(Sarah Amrous)

Merci de m'avoir accueillie ce soir. C'était beau, vraiment. De la poésie ; je suis pleine de cela qui n'a pas beaucoup de mots, mais quand même, je t'en donne quelques-uns que j'ai notés au vol durant la répétition.

Ménagerie de verre / Paris
Espace magnifique / du blanc
Jamais lâcher la liberté
Débris et dentelle – nudité et rêve
Ça va arriver et ça n'a pas lieu – peut-être que cela a eu lieu en même temps que la naissance de l'idée – après, plus besoin
Des morts, la guerre – sac plastique, papier, cigarettes – lunettes – du presque rien et du trop
Ce serait un été de cigarettes dans un espace blanc où il ferait froid et où les gens seraient nus – des oiseaux – des rêves abîmés – un pied adossé à un mur – un silence – un poème
Des pieds qui nagent / la nuit qui tombe – le jour qui se lève
Un cygne – signe

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« Il ne faut pas m’engager, rigole-t-elle. Quand je mets les dents dans le mollet, je ne lâche pas. »



« Je me sens responsable de ma liberté, explique-t-elle. Je ne suis pas là pour dire oui, mais pour donner une forme à des rêves. »



« J’aime les femmes d’Antonioni, dit-elle. Elles n’ont pas de sac à main, on ne sait jamais de quel milieu elle sont ni d’où elles viennent. »



« On n’épuise pas un visage, dit-elle joliment. Les gens ne sont que du devenir, d’un instant à l’autre, ils sont déjà quelqu’un d’autre. »

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« Danser »

Total Danse, un pari gagné

Par Agnès Izrine et Philippe Verrièle



(…) Enfin, Réunion des scènes infinie, d’Yves-Noël Genod, donné dans la médiathèque départementale avait de quoi surprendre les foules. Au menu, poème de Shakespeare : Vénus et Adonis, deux éphèbes parfois en leur plus simple appareil, et Yves-Noël Genod, voix de velours et acteur génial, qui fait de Shakespeare un monde foutraque et de Réunion des scènes infinie une merveilleuse fable poétique. Ça pourrait avoir valeur de provocation ailleurs peut-être. Là, tout le monde a retenu la beauté des vers et l’excellence des comédiens, l’inventivité des trouvailles et l’aspect drolatique de cette mise en scène impromptue faite de petits riens : quelques paillettes, des raisins, une tête de cheval sur un manche à balai… (…)

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