Saturday, March 10, 2012

Principe de mobilité




« Il faut un principe de mobilité incroyable pour jouer Tchekhov, il faut pouvoir être sans arrêt au bord du rire et au bord des larmes. »

Je suis fatigué. Je suis fan de nouveau. Je sens l’amour. J’écoute Christophe, Les Paradis perdus, Petite fille du soleil, L’Italie, Les Mots bleus et je ne trouve rien de plus beau de ma vie. J’écoute en boucle Les Paradis perdus que Marc m’a envoyé (c’est drôle, je pensais qu’il n’aimait pas Christophe – ou alors je me trompe). Je sens l’amour de partout. Je suis dans mon lit, je vais ressortir. Il y a l’anniversaire de Virginie – avec tout le monde, Kader, Florent, François, Romain bien sûr. Je passe du temps avec Romain, en ce moment. Qu’il est généreux, ce type, de m’offrir comme ça son temps. Les autres aussi, Sophie, Charles, Valérie, Jeanne, Dominique, Marlène, Wagner, Lucien. Je les compte au moment des notes pour savoir si j’ai le compte. Quel miracle, cette histoire.
Les mots qui rendent les gens heureux, petite fille du soleil…

Arnaud Guy
‎Chic By Accident, de Yves-Noël Genod.
 Vu cet après-midi à la Ménagerie de verre. Féerie de chérubins mais aussi d'êtres vivants, fragiles mais si forts dans leur volupté. Encore demain et lundi à 20h30 (entrée libre !) puis 14, 15, 16 et 17 Mars dans le cadre du festival Étrange Cargo. Sublime odyssée...

J’ouvrirai la salle à 17h30 et on se retrouve à 19h pour ce raccord dernière scène.

Je dors un peu puis je me réveille. Dans le miroir, je vois que je me suis dessiné la moustache non pas d’Astérix, comme dit Jean Biche, mais de Christophe.

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Et si nous écoutions en boucle une des plus belles chansons du monde ?

(Cliquer sur le titre.)

Robustes et légers




Arnaud Guy
Toi... me voilà rentré, avec le sens de ma journée – et peut-être des suivantes – qui a changé, en sortant de cet écrin blanc/noir/argent/orange habité par ces personnages tendrement magiques. Le travail sur la lumière est somptueux. Après avoir vu je ne sais combien de spectacles dans cette salle, tu me l'as encore faite découvrir sous de nouveaux attraits. Tu nous donnes de la poésie pure. C'est comme ça que je l'ai senti en tout cas. Dans quel monde étais-je pendant 1h30... (pardon 1h15 !) Merci. Bonne route pour les suivantes.
Pour te dire mon envoûtement, quand Dréville, vers la fin, fait glisser le talon au pompon rouge sur le ciment, la mélodie que j'entendais, c'était L'Homme à l'harmonica, du génie Ennio Morricone, dans Il était une fois dans l'Ouest !
T'embrasse

Love ! Très heureux que ça t'ait plu ! C'est toujours mieux...

Ah... Je te sens encore touché sur mon retour critique du TCI, que tu m'as fait remarqué à 2 reprises tout à l'heure. Arrête. Sur la douzaine de pièces que j'ai vu de toi, je peux être moins convaincu par une ou deux quand même... Surtout quand tu sais, et tu le sais, je te l'ai déjà dit, que la dizaine qui m'ont plu, ne m'ont pas seulement plu, mais émerveillé.

Ah, non, non, mais je ne t'en veux pas du tout, je suis juste content de, là, t'avoir attrapé, bébé

Ah, ouais, tu peux le dire... attrapé, c'est juste... par rapport à ce que j'ai vécu cet après-midi... avec un léger survol de mon âme aussi au-dessus de ce garage. Ils étaient si robustes et légers en même temps

Oui, robustes et légers : comme je les aime

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Ce soir, 65 personnes, parfait (pas trop serré). Avec ce mystère : on a dérobé un quart d’heure du spectacle. Subtilisé. Je ne me suis aperçu de rien. Hier cela faisait 1h30, ce matin, idem, 1h30 et, ce soir, c’était pareil (pour moi) : 1h15. Un peu inquiet quand même de ne m’être aperçu de rien et puis… si ça recommençait ? A raison d’un quart d’heure… ne resterait plus grand chose…
Demain dimanche et lundi : 20h30, entrée libre dans la limite des places disponibles (70), complet le 13, et jusqu’au 17, Ménagerie de verre.

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