Saturday, March 24, 2012

Si Versailles m'était conté

L'Echange (comme la pièce de Paul Claudel)


















Photos Catherine Alvès. Papy Ebotani, Marlène Saldana, Dinozord, Thomas Scimeca, Jonathan Capdevielle

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Jean Daniel Fricker
Yves-Noël Genod

« Faire confiance sans savoir à quoi. L'inconnu nous surprend en pleine ignorance. » Claude Régy
C'est grâce à son nom sur votre présentation que j'ai pu voir, non, pardon, sentir, boire, votre sublime Chic By Accident.
On ne se connaît pas, mais comme je parlais de l'envie de vous rencontrer ces dernier jours, l'impulsion à répondu, automatique...
Je ne tiens pas à vous importuner, mais j'espère un jour avoir la possibilité de vous montrer notre travail.
Merci en tout cas pour l'air reçu du vôtre.
Que vos moments soient beaux et innombrables !

Jean Daniel Fricker



Philippe Pommier
Salut Yvesno,
Je m'étonne de ces tentatives soudaines de baisers, as-tu bcp de succès ?
J'ai bcp aimé ta lecture d'Une saison en enfer comme si tu lisais apres ton déclin, c'était juste et ça m'a éclairé sur ce texte.
Bien à toi
Philippe

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De l’église Fellowship of the Heart




« La beauté ne peut pas exister toute seule. Magnifique satsang. Tout ce qui vient dans l’existence a un opposé. Et le fait que nous pouvons remarquer tous les opposés, ça pointe vers le fait que nous, on n’a pas d’opposé. Que nous, on est même avant l’existence et la non existence. Nous sommes ceux qui remarquent tout ce qui est né de nous, en fait. Et parce que c’est né de nous et ça monte et puis après ça revient aussi, ça retourne. Ce qui fait partie du stress humain, c’est le fait de pas comprendre que quand ça monte, ça veut aussi revenir simplement… Donc c’est ok pour nous quand ça monte, mais quand ça revient, on… Alors simplement on se rappelle que nous sommes ceux à quoi tout revient. »

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Une place pour venir écouter avec moi demain dimanche à 16h à la maison de la Poésie à Paris, des extraits de Zarathoustra, de Nietzsche, interprétés par Laurence Mayor. C’est éblouissant ! Laurence était venue me les montrer quand elle les travaillaient. C’est elle qui a apporté la citation qui a servi pour Chic (« Au-dessus de toute chose se tient le ciel Hasard, le ciel Innocence, le ciel Par Accident… »)

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Eblouissement sans labeur




(Valérie s’excuse d’avoir tardé à donner son numéro de « congés spectacle », « Ça raconte bien que je suis un peu à l’Ouest », dit-elle.)



A l’Ouest peut-être pour l’administration, ok (et moi donc !), mais alors au Sud… pour le caramel de la peau, à l’Est… pour le Nouveau, au Nord… pour la froideur de la tête et, au Centre, ta présence solaire qui rayonne dans toutes les directions, chère Valérie. Je t’embrasse YN



Voilà, au centre d’une journée de printemps, de quoi se renouveler l’âme… une des plus belles missives reçue d’un metteur en scène. Incroyable comme le spectacle et sa poésie dure, épidermiquement. Ça a quelque chose comme d’une drogue : un éblouissement sans labeur. Je t’embrasse V

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Photo Marc Domage. Charles Zevaco, Lucien Reynes dans Chic By Accident.

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Laure Adler, est-ce que vous ne pensez pas que la personnalité est un vêtement ?




« C’est juste une réunion de montagnes qui discutent de leur nature de montagne. » (Discussion souvent silencieuse, les montagnes, parfois avec des échos)

« Alors on se rassemble ensemble et on échange les notes – comme les musiciens »

« Parce qu’ils ne sont pas deux, le chagrin et la joie »

« La personnalité se déchire, le personnage se déchire – comme votre T-shirt favori – et c’est good news »

« Le conditionnement est le patient de l’inconditionnel »

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Que devient Natacha Amal ?





Objet : aveu de faiblesse


Quel plaisir de voir s’ouvrir une mise en scène de toi ! Tout le monde a l’air heureux, porté, ensemble. Ça m’a fait du bien de reprendre contact avec ton art. Les lumières, les ombres. Figure-toi que je n’avais même jamais vu jouer ta mère ! Marina, extraordinaire… Tout est exceptionnel, vibrant, croyant et jouant au jeu du théâtre, la « partition théâtre », avec une telle ferveur qu’elle en paraît inconsciente, claire et fraîche. Je suis parti avant la fin parce que j’ai eu peur de ce que la pièce disait, mais, ça, c’est mon problème, pas le tien. Intellectuellement je n’arrive pas à suivre, jamais, du coup, je ne vais voir que le théâtre en langue étrangère (et je ne lis pas les surtitres). Ça a été un coup dur, d’ailleurs, quand Castorf est passé au français, cet hiver, la pièce où a joué Jeanne. J’ai découvert le pot aux roses ! Bref j’ai pris un taxi et je suis allé à la dernière partie de Warlikowski, à Chaillot. A l’autre bout de Paris, par le périf. In extremis, bien m’en a pris, parce que c’était la dernière. Je pensais revenir d’autres jours pour les autres parties, mais c’était la dernière. Donc me manque la fin de la pièce Se trouver (n’y a-t-il pas une autre pièce de Pirandello inachevée ?) J’ai préféré, comme ça, laisser naviguer Emmanuelle Béart et Vincent Dissez dans leur amour difficile, délicat, impossible même – ne m’en veux pas, je t’en pris : j’avais peur de m’embarquer avec eux, peur de les gêner… A Chaillot (d'une colline l'autre) dont me manque le début (et le titre), c’était plus simple : j’écoutais la musique, le fond permanent de l’absence d’altérité, absolument présent aussi chez toi, bien sûr : l’ouvert, mais handicap, chez moi, difficulté à passer à travers le tamis du texte, je regardais la peinture.

Bien à toi

Yves-Noël






Merci. Très touché. Je comprends tout à fait le fait de ne pas être là sur la totalité d'une représentation. Cet été, j'ai vu une heure du spectacle de Vincent Macaigne et je suis parti, j'étais nourri et pas envie d'en avaler plus, j'aimais cette première heure. A bientôt
Stanislas

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Objet : bravissimo

Suis complètement amoureux de toi, Marina ! Ça a été la bonne surprise de te découvrir dans Se trouver, si vivante, si folle, tu avais dû me le dire, mais je l'avais oublié. Tu es la plus cinématographique, celle qui m'a fait le plus voyager, rêver, imaginer, quoi. La plus pirandellienne ! C'est Nina que tu t'appelles dans la pièce ? Si précise. Tu joues la partition de Stan comme une danseuse.
Sorry de n'être pas rester jusqu'au bout, je suis un petit peu sauvage, en ce moment, encore le corps voulant rester dans le spectacle que nous avons joué la semaine dernière...

Bisous, très chère

Yves-Noël

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