Wednesday, April 04, 2012

Hollywood




Personne ne veut donner d’argent pour que je fasse bosser Jean Biche ? Avec lui, nous serions sûr d’aller tous à Hollywood ! Il a fallu qu’il se torde la cheville ce week-end pour déprimer vaguement devant son ordi et pondre une page sublime sur ce spectacle certes sublime et éternel (mais qui n’a joué qu’une fois), inachevé, qui plus est (il manquait un acte), 1er AVRIL, à Bruxelles. Recommandé ! (Cliquer sur le titre.)

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Ah, oui ! Activité Peplum. Tout le truc, c'est de vous convaincre les uns les autres de le faire pour que ce ne soit pas des solos, mais un quatuor... Très important, ça, vous êtes sur le même bateau et on doit même se demander quels sont vos liens réels – comme dans une pièce – ce que je voudrais, ce qui complique, c'est que ces liens changent constamment... ne se fixent pas – mais qu'il y ait du lien. Tout ce qui est surjoué est bien, si c'est relié. Et si c'est pas relié, il faut surjouer le reliement. Car le seul sujet (je le rappelle) est l'amour et l'absence d'altérité... Les personnages, les personnalités changent constamment comme d'une manière atmosphérique, là, la virtuosité. Pour montrer ça (faire ressentir) : il n'y a pas de personnages, il n'y a pas de personnalités (mais des vêtements interchangeables...)


YN

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Bologna : We are looking for a very young androgyne boy (major maybe but looking younger) to play Kate Moran’s young Italian lover. Tadzio.

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Photos Marc Domage. Romain Flizot et Sophie O'Byrne dans Chic By Accident.

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Recherche de figurants




Bonjour,



Je me présente, je suis metteur en scène, je viens à Bologne présenter un spectacle dans le cadre du festival Live Arts Week. Les représentations auront lieu les 27 et 28 avril prochains à l'hôtel Palace. Le spectacle s'appelle d'ailleurs Hotel Palace. Je cherche des personnes présentes sur place qui s'intéresseraient à jouer dans cette performance sur le thème de l'hôtel. De préférence, des Français (ou d'autres nationalités pour figurer plus facilement les clients étrangers de cet hôtel). Il s'agit d'un spectacle assez minimal dans le sens qu'il ne doit pas déranger la vie de l'hôtel où il va se répéter (le soir à partir du 22 avril) et se jouer. Il s'agirait donc de jouer la clientèle de l'hôtel en s'en distinguant le moins possible, juste la conscience de participer à un spectacle. Peut-être connaîtriez-vous des gens que l'expérience exciterait ? Non rémunéré. Expérience préalable (en professionnel ou en amateur) absolument non nécessaire. Couples, familles (avec enfants), vieillards en groupe ou solitaires évidemment seraient appréciés. Je pourrais rencontrer les personnes intéressées le dimanche 22 avril après-midi (et/ou soir), à l'hôtel Palace.

Merci de faire le nécessaire pour répandre cette proposition auprès de vos contacts, si vous le pouvez, et de me tenir au courant



Yves-Noël Genod

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Bologne Accueil




Vous êtes français, française ou francophone ?
Vous venez d’arriver à Bologne ?
Vous vous trouvez aux prises avec les problèmes pratiques de la vie quotidienne ?
(…)
Vous sentez le besoin de rencontrer des compatriotes mais aussi des Italiens ?
Vous êtes parfaitement intégré, mais vous désirez conserver quelques contacts avec vos fêtes traditionnelles ?
Permanence de Bologne Accueil à l’Alliance Française : bologneaccueil@tiscali.it

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Close to the House




« Who wants something real
When you could have nothing ? »

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« Philippe Katerine n'a pas fini d'être libre »




Salut, Philippe, y a un vernissage d'une expo de toi aux Galeries Lafayette, ce soir ? Si c'est vrai, vers quelle heure ? Merci Yves-No

Oui, c'est ce soir de 20h à 22h. Je te mets deux places

Great ! YN

T très fort ! Populaire et délicat. Et si contextualisé... Qu'ils disparaissent, c'est vrai, qu'ils s'effacent, ces poètes ! Bises Yvno

Merci pour ton mot, Yves-Noël, j'étais très honoré de ta présence

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Ce matin, j'écoute ça



Photos Hedi Slimane.

La Fille sinistre




« Chasser le matin, pêcher l'après-midi, écrire des critiques théâtrales le soir. »



Audrey Vernon
Merci de m'avoir acceptée, je vous ai découvert il y a quelques semaines, je suis en train de lire le blog, j'en suis à décembre 2007... J'ai travaillé plusieurs fois avec Valérie Dréville chez Vassiliev, je fais un one man show en ce moment au théâtre du Gymnase sur les riches et les pauvres, c'est le mardi et le mercredi à 21H30... Si cela vous amuse de passer, je serai très heureuse de vous inviter.



Je me réveillais dans la nuit. Ou après la nuit. Après la nuit, il y avait la nuit. Il ne fallait pas, il ne fallait pas. Subir et répandre. Le sentiment d’irréalité. De découpe du monde. Le monde ! Déjà bien en dire. Que de le nommer. Autant nommer Dieu !






Ben, voilà, encore une bonne idée de plus en moins ! Je me disais – et je commençais à étudier – qu’au Rond-Point, je voulais faire un one man show sur les riches, le quartier le suggère (si l’on peut parler de « suggestion », à ce point…) Mais voici que le spectacle exact de cette ambition existe, c’est celui d’Audrey Vernon qu’elle joue en ce moment dans une crypte située très profond sous le théâtre du Gymnase en travaux. Tout est très bien étudié. Tout est abyssal. C’est même pas drôle parce que ça déploie ce qu’il faut bien appeler la vérité. Ou alors comme Franz Kafka est drôle. C’est comme si on assistait à la mise en abyme d’un one man show. Ce n’est pas vraiment ça, ce n’est pas vraiment elle, c’est un piège qui se referme sur la conscience. Ce qui se dit là, dans cette crypte inconnue, inabordable, c’est que le monde est en train de tourner court, qu’il y a de plus en plus de milliardaires et de plus en plus de pauvres et qu’il faut que les pauvres aient quand même de quoi s’acheter quoi que ce soit sinon ça bugg, ça s’arrête de fonctionner, ça se détruit. Comment voulez-vous rire à ça ? Le monde, c’est notre monde. Les riches, c’est nous. C’est nous qui, pauvres, achetons pour riches. C’est nous qui nous regardons dans le miroir et les miroirs semblent se refléter à l’infini. Si bien que voici le monde et que – il faudrait se renseigner – nous ne sommes pas sûr d’y habiter tout en entier entre ces miroirs comme le puit d’Alice, ce sentiment d’irréalité, ce sentiment d’infini fini. Morceaux choisis : « Etre actrice, c’est prendre aux pauvres pour donner aux riches. » Et elle mime ensuite l’interview d’une actrice dans le « Elle » qui parle de ses marques, de ses adresses favorites et nomme à chaque marque qui défile le milliardaire que ça vient enrichir (Bernard Arnault est quatrième mondial sur sept milliards d’êtres humains). « Comme dit mon futur mari, il faut prendre l’argent là où il est : chez les pauvres. Ils n’ont pas beaucoup d’argent, mais ils sont très nombreux. * » « Est-ce qu’il y a des gens qui travaillent dans la salle ? Eh bien, arrêtez tout de suite, c’est pas comme ça qu’on devient riche ! » « Chez les riches, c’est très différent, mais on s’habitue très vite. Il faut aimer l’opéra. Je ne sais pas pourquoi… » « Quand je pense que 95 % de la population mondiale n’a jamais pris l’avion… C’est pas grave, ça veut dire que c’est les 5 % qui s’éclatent et qui polluent. » « La crise, c’est pas une crise, c’est une arnaque : on fait disparaître du faux argent et on demande aux gens de rembourser avec du vrai. » Là, elle a brûlé un faux billet de théâtre en papier qui s’évapore. Le one man show le plus sinistre que j'ai jamais vu ! C'est un compliment. Vous me comprenez ?






* Alphonse Allais.

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