Monday, May 07, 2012

Hôtel encore







X., Marc, Alberto, Vittoria dans Hotel Palace, photos Gaetano Cammarota.

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Yves-Noël Genod è un manager del caos



Yves-Noël Genod è un manager del caos.
Così lo descrive Philippe, un uomo elegante che ci offre champagne nella hall dell'Hotel Palace. Non sappiamo chi sia, né da dove venga. « Sono di passaggio » risponde evasivo alla domanda.
Così come tutti gli altri. E' un universo brillante, quello che si osserva passando alla reception dell'hotel. I clienti sono incuriositi, divertiti e a volte disturbati.
Va bene così, rispondiamo noi, che preferiamo le paillettes ai diamanti, magari un po' scucite, su un abito messo e dismesso a seconda del personaggio che vogliamo indossare questa sera.

Le Lien pour le son (entre autres)






Oui cher Dispariteur, nom d'un cadeau !


Et toi ici ? Je viens de rentrer de Bologne, élection… Après avoir joui quelques jours encore de la tendre sollicitude de ma grand-mère Argia (Ar-gi-a), dans sa maison pleine de fantômes, à l'orée des collines. Sous le soleil, avec les résonances... 

Quand on s'est rencontré et écrit un peu, j'ai pensé à Shéhérazade. Pour les histoires qui chaque jour sauvent (savent, suaves). Puis à Proust terminant une lettre par « Je vous en prie, ne me répondez pas, le printemps ne nous remercie pas de l'aimer ». Je t'ai lu en imaginant le livre de photos de Bologna – rossa, grassa e dotta – te suivre dans ta dolce vita romana. Bologne, Avignon, Roma, villes de papes. Ce livre que je ne pourrai pas t'offrir, c'est aussi celui de ma sœur Daphné, etc. (précieuse amulette pour enfants transplantées, dis-moi que tu ne l'as pas déjà donné ! ). Pour toi j'ai ramené un autre livre d'images. En survolant les Alpes j'en étais à la théière d'Aladin, qui te ferait apparaître au détour d'une arcade ocre rouge, avec mademoiselle Fontana et son recorder, Gianni Peng et l'Agneau, the Devil Girl, la psychanalyste aux chiens, le tourne-disque, robes de princesse, guitare et hache…

Et la semaine s'est incarnée, fiat lux ! Feu d'artifice, le temps d'un battement de cils. Bologne est encore pleine des échos de ce passage, enamourée, toute bruissante de l'épopée du Palace qui a continué de diffuser qui sait quoi de sa grâce désinvolte – generosa follia. Silvia m'a donné l'argent de tes dernières courses, petits pois, fraises des bois, guimauve azur, dragées argentées. Détendue, très heureuse par ton travail. Des festivaliers disent l'avoir vécu comme le point d'acmé, d'autres comme un moment si rare qu'ils l'arriment à la vision d'un temps cyclique qui ne rendrait à nouveau possible le surgissement d'un tel événement (« crise exquise ») que dans un futur lointain… Si c'est une tapisserie, c'est la comète de Bayeux !
« Qu'il vienne, qu'il vienne, le temps dont on s'éprenne ». Bien sûr traduire Salvatore, j'ai déposé chez lui, via San Vitale, un livre des poésies de Rimbe, version bilingue, délicieusement ;) A nera, E bianca, I rossa, U verde, O blu. Carnaval.
J'ai vu Elisa, des mots d'amour plein ses jolis yeux clairs – tu as écouté ses enregistrements ? Salvatore dit un poème où il est question d'un arc-en-ciel que ne précèderait aucune tempête, qui serait une paix sans guerre. Pamela s'y fait appeler Silvana avec son italien chaloupé de colombienne, le réceptionniste évoque la jambe de Dominique prise en flagrant délit dans le lavabo du bar, s'épilant. On entend Jonathan en Madonna, Alberto et sa chanson génoise, Kate, Philippe, des clients de l'hôtel ravis de s'engouffrer dans la brèche et Giovanni qui songe à « ce qu'on a trouvé en [lui] »…

http://www.brainstormingartproject.blogspot.it/

J'ai vu aussi Teresa, un matin, limpide, toute en bonnes paroles pour la délicatesse avec laquelle tu as su rencontrer Vittoria et son frère, leur offrir de « se connecter avec leurs talents ». Je lui ai demandé l'email d'Arfedele, que j'ai eu au téléphone, qui m'a dit de te transmettre encore ses amicales salutations, ému. La beauté, dit le père.
Oui, c'était sportif d'entendre et de donner à entendre ces salves de pensées hétéroclites, paysages, trésors, armes, injonctions et abandons… en glissant d'une langue et d'un costume à l'autre. Les Magic Five et l'improbable troupe, à chacun sa tonalité. Quelle joie surtout ! Très multipliée d'avoir été partagée avec Léonard et Salomé, et on a envie oui de citer chaque nom. Mais comment s'appelait le Boa invisible ? Silvia et Daniele écrivent « potenza senza potere ». 

Il faudrait que l'on se voie pour les rushes, je vais récupérer les deux derniers jours qui sont dans l'appareil photo de Dom, et prendre contact avec Marlène qui a les images tournées par Marie-Frédérique pour les rassembler, Silvia aimerait bien qu'on les lui envoie.

d'ici là, grazie 1001 e abbracissimi

Encore un poème de Salvatore



Silvia et Giampiero

à Silvia et Giampiero
j’envoie un salut et une pensée
pour une soirée douce et sereine
comme la pleine lune qui est dehors
une atmosphère d'or et orgueilleuse
pour une soirée pas fatigante
je pense à vous avec beaucoup d’affection
et je dis ces pensées plein de respect
pour un moment improvisé
et s'il n’existait pas quel triste péché
je pense à vous avec sympathie
avec toute ma joie
pensez quelle histoire si vous étiez célèbres
vous achèteriez des mondes tous coûteux
la connaissance s’est avancée
comme des jours colorés et importants
ne pensez pas que cela soit étrange
comme garder un rêve au loin
un rêve de joie et de sentiments
un fleuve de mots à dire lorsque l’on est indifférent
vous ne l’êtes pas et je l'admire
et tout le jour le bien je ne l’enlève pas
vous avez l’espoir d’être fort
comme en été et pas des jours courts
vous souhaitez participer
à une belle soirée
douce comme les vagues de la mer
heureux et tranquilles et beaucoup d’or
et je vous dis vous êtes comme le trésor
précieux trésor à ne pas délaisser
comme tout ce que vous savez faire
vous avez un sourire très étincelant
et vous dites tant et tant de choses
vous avez une amitié très compacte
et une joie toujours exacte
je vous ai connu, ça a été un mystère
mais je le comprends jusqu’à maintenant je n’étais pas
je vous vois heureux comme des amis
pour des années très heureux
et avec tant d'affection je pense à vous je pense à vous
et avec vous je m’estime dans l’immense
un ciel étoilé mais sans bruit
et un arc-en-ciel de mille couleurs
vous êtes un ciel qui ne pleurera pas
et tout cela ne s’évanouira pas
vous êtes un immense qui promet du serein
et je me serre contre vous mais je suis déjà plein
mais je pense au fond que vous serez toujours présent
comme une vie
qui n'a pas d’inconvénients
je pense de vous l'immense profondeur
avec le cœur je le dis à fond
pensez à l'amour et à la douce montée
dans un monde parfait qui est la vie
enfin je vous salue avec stupeur
et je vous garde pour l’éternité dans mon cœur :
Salvatore del Re






(Traduction Adelaïde Ronchi.)






Silvia e Giampiero


a Silvia e Giampiero
mando un saluto e anche un pensiero
per una serata dolce e serena
come e fuori la luna piena
un atmosfera d'oro e orgogliosa
per una sera non faticosa
penso a voi con tanto affetto
e dico i pensieri con tutto rispetto
per un momento improvvisato
e se non ci fosse che triste peccato
penso a voi con simpatia
con una gioia tutta mia
pensate che storia se foste famosi
comprereste mondi tutti costosi
la conoscenza si e fatta avanti
come dei giorni colorati e importanti
non pensate sia strano
come tenere un sogno lontano
un sogno di gioia e di sentimenti
un fiume di parole dq dire per quando si e indifferenti
voi non lo siete e lo ammiro
e tutto il giorno il bene non ritiro
avete speranze di essere forti
come in estate e non giorni corti
avete voglia di partecipare
a una bella serata
dolce come le onde del mare
felici e tranquilli e molto d'oro
e io vi dico siete come il tesoro
tesoro prezioso da non lasciare
e tutto quello che sapete fare
avete un sorriso molto spiccante
e dite cose e tante tante
avete un amicizia molto compatta
e una gioia sempre esatta
vi ho conosciuto, e stato un mistero
ma io lo capisco fino a prima non c'ero
vi vedo contenti come amici
per degli anni molto felici
con tanto affetto vi penso vi penso
e con voi mi stimo nell immenso
un cielo stellato ma senza rumori
e un arcobaleno di mille colori
siete un cielo che non piangera
e tutto questo non svanira
siete un immenso che promette sereno
e io mi stringo a voi ma sono gia pieno
pero penso in fondo che sarete sempre presenti
come una vita
che non ha inconvenienti
penso di voi l’immenso profondo
col cuore lo dico fin in fondo
pensate all amore e alla dolce salita
in un mondo perfetto che e la vita
infine vi saluto con stupore
e vi tengo in eterno nel mio cuore:
Salvatore del Re



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Le Mouvement



«  Je ne vous poserai qu'une question et je vous demande de me répondre par un seul mot. Qu'est-ce qui caractérise la grâce ? (...) 
– Le mouvement. 
J'eus un dix-neuf. Je dois mon bac à l'amour. »

Dernier tango à Bologne

(Attention, ces photos cachent encore d'autres références cinématographiques)







Dominque Uber et Marc Pilpoul dans Hotel Palace, photos Gaetano Cammarota.

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