Sunday, June 10, 2012


« Vouloir faire absolument des histoires est une manie bourgeoise. »

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Mon cher Yves-Noël,
Je suis venue voir cet après midi Je m'occupe de vous personnellement et je tenais à te faire part combien j'ai été touchée par ta proposition.
L’atmosphère m’a beaucoup rappelé Pina Bausch (Nelken, Kontakthof, Two Cigarettes in the Dark… ). Cela m’a replongée dans les sensations éprouvées lors de cette semaine de stage passée en ta compagnie l’année dernière. Quelque chose de l’ordre de l’indicible, du secret, du précieux, du sacré. La présence des comédiens se laissant sentir, respirer, m’a énormément émue. Je suis sortie un peu troublée avec l’étrange sensation de n’être que fétu. J’ai pris autant de plaisir à voir ces corps de chair et de chlorophylle qu’à regarder la pluie tombée, avec cette profonde mélancolie qui me fait peur parfois.
Une belle continuation à cette authentique proposition !
Bises,
Alix (Denambride)






Mais pourquoi je t’ai pas vue ? T’aurais dû me sauter dessus, m’alpaguer ! On n’était pas si nombreux quand même… Je suis un goujat ! Merci de dire cette présence des comédiens qui se laissent « respirer », c’est le plus beau. « Secret », « précieux », « sacré », oui, nous en parlons tous les jours… Tu me manques ! Que fais-tu ?

Yves-Noël

De ce dimanche



Olivier Colas
Bonsoir,
je vous envoie le message que je viens de poster sur mon mur facebook après avoir assisté à la représentation de Pas du même auteur de ce dimanche. Bonne continuation.

« Un verre de champagne pour découvrir Pas du même auteur, titre du spectacle de ce dimanche. Je m'occupe de vous personnellement, de Yves-Noël Genod. Dans cette petite salle d'une centaine de places, se trouvent assis, à une rangée de moi, Patrice Chéreau et Olivier Steiner. La salle n'est pas comble, une dizaine de spectateurs vont quitter la salle pendant la représentation. Tous les goûts sont dans la nature, dans le jardin de la vie... « Le spectacle idéal serait la vie », déclare Genod sur France Culture fin mai. C'est ce que j'ai vu : des bribes de vie, des petits riens dans un jardin, des chuchotements poétiques, fenêtres ouvertes. Des tranches de vie accompagnées de musique, de danse, d'attente, d'angoisse. A se demander qui sont les plantes que l'on contemple. Le danseur qui nage à même le sol est époustouflant, on arrive à être vraiment avec lui. L'eau et le feu se mêlent sans cesse, comme les personnages aux plantes du jardin. Habile : l'oeuf et la poule. Ingénieux : le diable en feu, la mort traverse la vie. Cette pièce a traversé la mienne grâce à une mise en scène intrigante, astucieuse, et audacieuse. Pas du même auteur, c'est l'Instagram poétique et troublante du théâtre. C'était une première pour moi. Je ne connaissais pas Genod, mais je veux maintenant suivre ses créations. »


C’est très gentil ! Merci de votre curiosité et de votre ouverture. J’ai dû chercher ce que signifiait « Instagram », c’est une application pour faire et défaire des photos, c’est ça ?
Au plaisir, Olivier

Yves-Noël 

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Playlist



Au restaurant, on parlait des noms de scène. Je passe en taxi devant un magasin de meubles nommé « Steiner ». Et à la radio – qu’est-ce qu’il chante là, Julien Clerc ? (Le chauffeur monte le son.) Elle voulait qu’on l’appelle Venise. (« Quelle drôle d’idée, quelle drôle d’idée… ») 
Dans le taxi, je constatais que j’étais heureux. Les acteurs avaient joué leur plus belle représentation (sans s’en apercevoir). 
Je n’avais pas demandé au chauffeur de baisser le son pour La femme est l’avenir de l’homme (de Jean Ferrat), et, maintenant, c’était encore Sorry Angel (de Serge Gainsbourg). « C’est moi qui t’ai suicidée, mon amour. »

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« Pourquoi les poules du chef de gare traversent-elles la voie quand le train arrive ? C’est une devinette. – Chais pas. – Ben, pour passer de l’autre côté. »

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Salutations californiennes au Théâtre du Rond-Point


Photo Marc Domage. JE M'OCCUPE DE VOUS PERSONNELLEMENT.



Il y a à Venise une rue des je ne sais plus comment ça se dit, une rue des « seins à la fenêtre » (une petite rue), c'était à une époque où la république des Doges trouvait qu'il y avait trop d'homosexuels, que ça menaçait la descendance et donc une loi qui obligeait les prostituées à se montrer seins nus aux fenêtres (pour détourner les homosexuels de leur isolement). Je ne sais pas si c'est vrai (on raconte...) Source  Le Guide du Routard Venise... Elle voulait qu'on l'appelle Venise, autre chanson possible de Julien Clerc, ici, il s'agit de La Californie (l'iPhone que vous voyez au niveau du nombril diffuse).

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Nicolas et Jean-Baptiste




Rincé

Yves noël

Ton spectacle de ce soir était magnifique
j'en suis sorti léger comme quand on a pleuré



                          jb'

Tu ne peux pas t'imaginer le plaisir que c'est pour moi de participer
même de manière tenue
à cette (ces) histoire(s)








Ce soir, comment te dire

Bonsoir, Yves-Noël,
Comment te dire, ce soir a éclairé toute ma journée, à rebours. Avant, c'était une journée fatiguée et sans idée,..... jusqu'à ce que tu t'occupes de moi.
Car ce soir, tu m'as entraîné là où je suis bien, là où j'imagine, je ressens et je ris.
J'ai noté cette phrase pendant la pièce sur mon programme, c'est un peu bête et je n'en connais pas ma signification :

« Ici, mes trous de mémoires sont chahutés »

J'ai aussi pensé  « Cris et chuchotements », d'abord parce que cette association sied bien à ton travail, mais surtout parce que j'ai vécu semblables sensations lors de la première fois du film de Bergman.
Il y avait ce soir  le moment de l'évanouissement du personnage aux longs cheveux blonds, mais rien n'est aussi simple.
’t'embrasse

Nicolas (de Jean-Baptiste)

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Frédéric Schulz-Richard
Lendemain de cuite. Retour à la réalité. La réalité, c'est du cinéma. C'est des gros plans d'actrices sur vos genoux. Je plane. Merci

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La Légèreté



Renatto Martinelli
Bonsoir Yves-Noël,

je rentre, et j'en profite pour te remercier à nouveau pour ce beau voyage, vivant et - passe moi l'expression - rafraîchissant, léger. J'hésitais pour les connotations négatives de léger, mais le TLF me fait penser que léger a du sens.

Littér. (Se sentir), (avoir) le cœur léger ; la tête, l'âme légère (infra V A (avoir, être) une tête légère). Être débarrassé de tout chagrin, de toute préoccupation ; se sentir heureux.

2. [À propos (d'une partie) du corps] Dont l'absence de maux donne une impression de bon fonctionnement et parfois, de gaieté ou de bonheur.

Puisqu'il y a des personnes et des plantes...
1. [En parlant d'un animé] Qui se meut avec aisance, donne une impression de mouvement, de souplesse ou de délicatesse.

2. [En parlant d'un inanimé] Dont la nature donne une impression de souplesse, de grâce, d'élan ou de fluidité. Synon. aérien

Valérie Dréville était incroyablement belle. A bientôt.

R






Merci, Renatto, très heureux de t’avoir vu et que tu l’ai vu justement hier soir ce spectacle
pour, je dirais, la plus belle représentation (avec ta carte Imaginaire…) Et en effet, pour moi, la plus belle parce que la plus légère (il y en a eu d’autres de très haut niveaux, mais qui n’atteignaient pas la légèreté de celle d’hier). Tu as le mot juste – et merci Le Trésor de la Langue Française Informatisé de donner son poids au mot sublime et aimé de tous… Légèreté… Je t’embrasse

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