Wednesday, June 20, 2012

Quelle étrange famille d'enfants...



Philippe Gladieux photographie souvent les saluts, ici du mercredi 20 juin. C'est étrange, ce spectacle, il est passé avant même d'avoir eu lieu, c'est très étrange, ce temps, on n'en a encore pas fait le tour, très étrange...

(Sous la croix, Valérie Dréville.)

Jamais Dieu sans trois


Stage de Pontempeyrat, du 27 août au 16 septembre 2012



« Cette fois-ci, c'est la troisième fois. C'est jouer Dieu pour la troisième fois (Jamais Dieu sans trois). Jouer Dieu, c'est jouer, tout simplement. En sous-titre : Rêver les mondes pluriels. Michel Cassé imagine que notre univers n'est qu'une bulle de champagne, qu'il y en a plein d'autres en permanence, la création continue. C'est invérifiable, mais c'est une image magique. Précieuse. La mécanique quantique aussi offre les clés pour le théâtre (puisque c'est le théâtre qui nous intéresse particulièrement). Tout ça, la mécanique quantique, l'astrophysique, c'est la REALITE. Nous ne sommes pas la réalité. Nous sommes des artistes, nous sommes des mélanges – comme tous les hommes, mais encore plus. C'est une chose étrange d'avoir besoin d'un plateau pour exister. D'avoir besoin d'être regardé. Nous ne sommes pas la réalité, mais nous savons ce sur quoi nous travaillons : nous travaillons sur le vivant. Spectacle vivant, ça veut dire ça : thème : le vivant. Nous sommes des francs-tireurs, nous sommes des anarchistes, nous sommes des poètes. Nous pouvons être à tu et à toi avec Shakespeare, avec Calderon, avec Anton Tchekhov, avec Paul Claudel, avec Thomas Bernhard, avec les Russes, avec Le Rouge et le Noir, avec n'importe quoi, Rimbaud, Hölderlin, Hélène Bessette, avec Klaus Michael Grüber, avec Krzysztof Warlikowski, avec moi, avec toi, avec l'autre, avec les séries télévisées, avec tout le bordel, mais avec Dieu ! Le stage se présente comme une retraite (active) dans un lieu isolé à la campagne, en temps shakespeariens de « la peste » et pendant que les théâtres sont closed (avec la ferme intention d'y revenir à la première embellie)… »

Labels:

Freedom



« Mon concept du punk, ça a toujours été la liberté, tout simplement, la liberté.

Labels:

Artistes purs

Je m'occupe de vous personnellement, au théâtre du Rond-Point jusqu'au 24 juin. Valérie Dréville et Dominique Uber (photo Marc Domage).

Labels:

Art-thérapie



« Yves-Noël Genod, nous faire croire qu'il nous attire dans son monde, alors qu'il essaye de nous révéler le nôtre. »

Labels:



Laurence Garel
Cher Yves-Noël Genod,

Je travaille à Marseille à partir du 3 septembre. Je ne pourrais donc pas suivre ce stage.
J'espère néanmoins que nous pourrons nous rencontrer à une autre occasion, avant ou après. Olivier a raison, j'ai envie de travailler avec vous.
Le déclic s'est produit hier soir au Rond-Point. Pour être tout à fait honnête, cela fait bien longtemps que je n'étais pas sortie d'un spectacle aussi enthousiaste, simplement heureuse. Je m'occupe de vous personnellement:
C'est gracieux comme le vent dans les arbres,
voluptueux comme un morceau de Chet Baker.
C'est nous, homme ou femme, « nus, dans la splendeur de vivre » (Robert Musil, je crois).

J'espère à très bientôt.
Amitiés,







Eh, bien, on le fera, oui ! (se rencontrer)
Merci de ces mots qui touchent infiniment...

Au plaisir, tenez-moi au courant de tout 

Yves-Noël

Labels:

Le Visage écarlate



« L'homme qui se trouvait au milieu du cercle avait le visage écarlate, il tenait une canette de bière à la main et énumérait à voix haute des noms de plantes ou de fleurs.
Dès qu'il avait prononcé le nom d'une plante, un autre participant enchaînait en hurlant le nom d'une autre plante. (...)
Tout près, un père et son fils donnaient des coups de pied dans un ballon.
Le père portait un survêtement de sport gris, le fils était en culotte courte et avait un pull rouge.
Quelque chose en anglais était inscrit sur le ballon, les lettres tournaient quand le ballon roulait sur le sol. »

Labels:

La Mode



« Scrutant dans leur silence la gêne, il rétorqua finement que l’élégance était voisine de la parcimonie et de l’économie et cita Aurélien d’Aragon : comme un costume porté ou une valise qui a déjà voyagé sont de meilleur goût, de volupté plus certaine, qu’un costume qui vient du tailleur, une valise qui sort de chez le marchand ; les gens qui ont un vestiaire fourni méprisent toujours ceux qui sont habillés trop neuf . »

Labels: