Monday, August 06, 2012

« Such a Tenderness »



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La Vie meilleure


L’Amour tel qu’il est décrit chez Falk Richter (ou chez Botho Strauss)

« Cela n’a aucun sens de dire à quelqu’un ce qu’il ne comprend pas, même si l’on ajoute qu’il ne peut pas le comprendre. (Cela arrive si souvent avec un être que l’on aime.) »



Rituel / baiser

« Tout rituel (dans le genre Grand Prêtre) est à éviter strictement car il pourrit immédiatement.
Certes un baiser est aussi un rite, et qui ne pourrit pas, mais justement le rite n’est permis que s’il est aussi authentique qu’un baiser. »



Comment parler de Gérard ? Gérard ne veut pas que je parle de lui sur ce blog. C’est ce qui me donne envie, bien que je ne sache pas trop quoi dire. Je n’aurais pas eu l’idée sinon. Il y a une logique à tout ça.
Evidemment, y a de la déconnade dans l’air. J’ai dit à Gérard : « Imagine que Marlène soit là… » Tout un monde. Un archi-monde. Tout ça décrit par Michel Houellebecq. La tribu humaine. La tribu humaine dont nous sommes les pionniers, les saints, les sentimentaux. Alors, forcément. C’est du grand burlesque. Du très grand burlesque.
Mais la nourriture est très bonne. Très, très bonne. Délicieuse, même*. Tout bio, végétarien, gluten free (sur inscription, mais je m’étais inscrit). Il serait peut-être temps de prévenir les stagiaires que la nourriture à Pontempeyrat n’est pas top-top… C’est plus français, disons. Pas gluten free. Pas végétarien. Pas sans laitage. Pas bio. Bref, du poison. Mais enfin… Sinon, c’est très bon. C’est très bon, mais on s’empoisonne. Tant qu’à y être, je vais dire le deuxième inconvénient de Pontempeyrat : il fait froid. Voilà. Il neige au moins de juin. Voilà. Je crains que septembre ne nous surprenne pas sur ce point. Ce sont les seuls deux inconvénients, quand on les a dits, on a fait le tour. Deux améliorations possibles au royaume de Dieu. Tout le reste est top !



Préface

« Ce livre est écrit pour ceux qui sont en amitié avec l’esprit dans lequel il a été écrit. »
Cette phrase, je l’ai souvent dite – et dès le début – à propos de mes spectacles. (Je l’avais déjà dite à propos des spectacles de François Tanguy…)
Le préfacier ajoute :
« C’est un esprit qui, à ce que je crois, est autre que celui du courant principal de la civilisation européenne et américaine. »
Mais toute la préface est pharamineuse, pas un mot à côté. Ce qui fait que, contrairement à mon habitude, je vais dire quel il est, l’auteur, pas seulement de cette préface, mais des quelques pages que j’ai déjà parcourues, je recopierais tout, alors, dans ce cas, je donne la référence et s’y reporter : Ludwig Wittgenstein, Remarques mêlées.
C’est surnaturel :
« Elever un édifice, cela ne m’intéresse pas. Ce qui m’intéresse, c’est d’avoir devant moi, transparents, les fondements des édifices possibles. » Ce livre est non seulement exactement exact avec mon travail (résonance), mais il est aussi exactement exact avec ce qui se dit, pour le moment de manière burlesque – comme si Marlène était là –, dans le satsang. Oui, le même lieu, la même chose. Par exemple, ce matin, voilà ce qui s’est dit : « Là où on atteint les limites de sa propre honnêteté, là naît une sorte de tourbillon des pensées, une régression infinie : on peut dire ce que l’on veut, cela ne nous mène pas plus loin. » La vieille femme au look de sorcière, pas méchante, ugly, qui s’était approchée de moi  d’un air abattu : « Are you English ? » (qui, elle, s’avère être une Belge) a dit, au satsang – dans un cri du cœur – : « J’en ai assez des mots, j’aimerais être une fleur dans un pot ! » Bon, c’est comme ça que je la vois depuis lors… Il y a un film qui circule qui s’appelle Lumière et qui montre des gens qui vivent sans manger ni boire, c’est-à-dire en se nourrissant d’énergie, de tout ce qui est déjà là partout, dans l’air, l’énergie du vivant, même sans le manger, sans le boire et tout le monde a l’air de dire que c’est possible. Ma voisine m’a dit qu’elle connaissait personnellement trois personnes en Autriche qui vivaient comme ça. Marlène ! là encore, je pense à toi.



« Parce que quelques-uns de ces derniers voiles sont les plus convaincants comme l’ennui, l’insatisfaction, le chagrin… »



« Les forces que nous employons à l’amour, mon chien les dépense en bonté. »



Une aile déplaçant des épaisseurs

« Les poètes sont durs mais fragiles. Leurs nerfs se tendent et se suicident. Ils résistent plus loin que la terre. »



L’Unicité, c’est une chose à accepter

« Dieu ! comme il est beau, suspendu, isolé, sans rapport avec le ciel des autres et la terre des autres… »

« Mon laisser-aller, c’est l’amour.
Il était celui-là et attendait qu’on vienne à lui. »



Pour les stagiaires

« Toute parole est vaine qui ne tend pas à rendre la vie meilleure. »






*Le chef est Philippe Rivault, il a écrit plusieurs livres et donne des conférences.

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Les Citations


« En vérité, ce que j’ai écrit ici n’élève dans son détail aucune prétention à la nouveauté ; et c’est pourquoi je ne donne pas de sources, car il m’est indifférent que ce que j’ai pensé, un autre l’ait pensé avant moi. »



Je pense que les citations sont le vrai texte de ce blog. Souvent, j’ai eu envie de me citer moi-même. Sans nom d’auteur. Je ne l’ai pas encore fait, je crois. Christophe Wavelet dirait que c’est parce que j’ai un inconscient.

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Racine de soleil


« Alors, soleil, amoureux des reines et des sexes, de l’herbe et des ouvriers, des poètes et des malades, des îles du Sud, des Vosges bleues, des femmes en toilette blanche, des bêtes qui tirent la langue, des routes de poussière ; soleil, animateur des âmes, regard de Dieu ; soleil, où l’on trouve la mort amoureuse, soleil, soleil, soleil, soleil, pour te louer je me mets tout nu dans mes champs et je renverse ma tête, la bouche ouverte vers le haut. Jaune soleil, jaune et brillant, j’adore tes coups et ta caresse. »

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« son cynisme énorme vient de ce qu’il ignore le savoir-vivre »

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Aux stagiaires


« Jeunes gens qui m’écoutez, qui me regardez, qui me croyez, jeunes gens de partout, du vieux monde et du nouveau monde, je monte à un balcon en l’air qui domine les murs qu’on cherche à mettre entre nous, les mensonges et ma légende ; je vous parle : ce livre enseigne l’anarchie nouvelle qui consiste à aimer Dieu sans limites, à perdre votre prudence et à dire tout ce qui vous passe par le cœur. »

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