Sunday, August 19, 2012

Conatus


« Chaque chose, autant qu'il est en elle, s'efforce de persévérer dans son être. »

« L'effort par lequel toute chose tend à persévérer dans son être n'est rien de plus que l'essence actuelle de cette chose. »

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Les O *



* Prononcez sans liaison



Je regardais la mer avec ces mots (dans la bouche) : l’énigme des couleurs.

« Nous étions heureux et, en plus, nous le savions. »

C’est un problème : il fait tellement chaud qu’on ne peut pas poser le pied par terre.

Et si la réalité s’installait ainsi ? Qu’il était possible d’en mourir…

Hier, nous sommes allés en bateau seulement vers le soir. C’est mieux. Partir dans la journée est insensé. Et puis il n’y a plus personne. Du coup, nous avons pu pêcher des o. On ne prononce pas le mot, on dit comme ça. Parce qu’en fait, c’est interdit, période de reproduction. On peut les pêcher l’hiver. Mais, l’hiver, on n’est pas là. On a aussi mangé du sanglier. La chasse s’est ouverte mercredi. Les chiens sont excités comme c’est pas permis ! Une idée du luxe : j’ai fait du tennis chez les Beauszoleil. Une maison sans âme, cela dit. Il y avait un reportage dans « Marie-Claire Maison », il y a un an ou deux. Des oliviers magnifiques. En contrebas de cette maison, celle des Charpazk. Qui recevaient Vincent Peillozn. Cléo a trouvé le ministre « très, très, très gentil », mais n’a pas osé lui dire qu’à son avis, le coup du mercredi n’était pas une bonne idée. Il paraît que le journaliste a été sympa. Il n’a pas diffusé des photos où on le voyait en compagnie compromettante, il n’a donné que ce qu’on voit dans « Paris-Match », des choses insignifiantes (je ne sais pas, je ne les ai pas vues) : Vincent Peillozn jouant à la pétanque… Je ne raconte de l’histoire précédente que ce que j’en ai compris, j’ai dressé l’oreille, mais un peu tard, personne n’a voulu me répéter de quoi il s’agissait au juste. A CAUSE DU BLOG. Ça m’énerve (cette vision), alors je raconte ce qui, pour moi, n’a aucun intérêt. On me prête un pouvoir. Lou a marché sur un o. Alors, pour se venger, nous en avons pêchés. Je crois que c’est ce qu’il y a de meilleur au monde (sortis de l’eau, évidemment). Je disais : « Les o, c’est aussi bon que le caviar ! » (que je n’ai jamais goûté) et Stéphane a dit : « Je trouve ça même meilleur… » J’aimerais bien apprendre à aller sous l’eau plus longtemps. Je sais que c’est possible, j’ai rencontré quelqu’un chez Dominique Issermann qui fait de l’apnée, je crois qu’il reste des heures au fond. Moi, je ne tiens que quelques secondes et j’ai des visions d’étouffement. C’est ballot. C’est tellement beau sous l’eau. L’eau transparente. Tout ce monde des poissons qui sont nos frères. La manière dont ils glissent et comme ils sont libres ! Les o, on les décolle avec une fourchette et on les met dans un panier, c’est pas très difficile. C’est interdit. On rejette quand même les petits.

J’avais fait des photos de notre repas de o, mais ces photos ont disparues lors du transfert sur mon ordinateur. (Du coup, il n’y a aucune preuve de ce que j’avance.) Comme toujours avec les photos disparues, elles me paraissaient les plus intéressantes de celles que j’avais faites. Mais croyez-moi sur parole : c'est si beau, c’est si bon, cette folie de manger des o découpés aux ciseaux. C’est affreux, je sais, et c’est interdit. C’est un péché.

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Jeunesse blessée



« Viens on glisse, on flotte, comme des fougères, très doucement, dans toutes les directions… très silencieusement dans le vent… ce froid, c’est si beau, on ne se consume pas tout de suite, on se consume un peu plus lentement… je t’aime. »

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