Friday, September 07, 2012

Des acteurs et le vent des acteurs…



J’ai rêvé, est-ce pareil ? J’ai rêvé passionnément et de mises en scène et d’acteurs et d’amis. Hier – puisque nous sommes maintenant – nous étions sur la mer – la mer du Temps – toute la journée d’une incroyable journée inespérée (pour la région). Nous étions près de la rivière. La troupe entière. Toute la troupe. Comme c’est facile d’écrire ! Vous avez l’essentiel, vous brodez. 

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Lucidité



« L’agonie des fleurs est brutale
Comme l’envers d’une explosion,
Le pourrissement de leurs pétales
Evoque nos dérélictions.

(…) 

L’agonie des hommes est sordide
Comme une lente crucifixion.
On n’arrive pas à faire le vide ;
On meurt avec ses illusions. »

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Les Caprices de Bébé



Je dis à Toto – non, décidément Toto ne prend pas, Toto, c’est Victor ou Thomas, ça me gêne – je dis à Bébé qu’il est comme les putains de Pierre Guyotat. Il me dit qu’il préfère être comparé à Théorème. Ah, Théorème, oui. Oui, Théorème. Mais peut-être ne sait-il pas que le putain dans Pierre Guyotat est comme un dieu, l’animal qui s’offre à tous sans discontinuer. L’inoubliable et renouvelé. « Tu travailleras à la sueur de ton front. » Ce n’est pas qu’il travaille beaucoup, mon Hippolyte… Non, il se laisse travailler. Voilà ce que mon enseignement un peu... poussé me révèle : l’acteur rêve. Qu’on lui fasse couler du miel, qu’on le réveille en chanson ! Je suis comme Titania, j’aime, j’aime pour la première fois. Je me mélange un peu les pinceaux, là. J’aurais défoncé sa porte s’il n’avait pas ouvert. Je suis passé aussi chez Benoît. Je suis passé chez Michel – l’absence – porte grande ouverte. Il prépare déjà la salade de fruits. Je ne suis pas passé chez Geoffroy, il est avec son copain (et bien que Benoît m’y ait encouragé). J’ai renoncé à forcer la porte chez Yuval, elle était fermée. Je n’ai pas touché à Clément. Et restent les filles encore – remises à demain. « Laquelle tu aimes ? », me demande Benoît. Eh, bien, Julie… Anne… « Moi, c’est Natacha, me dit-il, parce que c’est une vraie femme. » Si les pédés se mettent AUSSI à avoir besoin de « vraies femmes », où va-t-on ? Benoît m’agace parce qu’il parle des « jeunes » (et « nous » donc des « vieux »). Il est jaloux de Baptiste et maintenant de Yuval aussi, mais, là, je rattrape le coup : « Ce sont des JEUNES PREMIERS, enfin !… Comment veux-tu qu’un jeune premier ne soit pas capricieux ? On leur en demande tant ! C’est un boulot, tu sais. PLAIRE, PLAIRE, PLAIRE. Crois-moi, j’en ai connu… Felix, il était pas facile. Et Philippe, oh, là, là… Et encore, là, je ne les fais pas travailler ensemble. Si je le faisais, ils se détesteraient. Ce sont des COQS. » Benoît comprend. Je le dis à Sébastien, le copain de Baptiste à Paris qui me lit – et donc redira à Bébé que, avec Benoît, c’est arrangé. Benoît comprendra.

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Tombée de cheval, mais toujours chic


Christine Armanger. Photo François Stemmer.

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Bébé, je t’aime



Ils sont inquiets, c’est fou. Comment leur dire ? Comment leur dire ne vous inquiétez pas. Ils ne s’inquiètent pas au bon endroit. Comment leur dire que, déjà, il ne faut pas s’inquiéter. A la base. Il faut qu’ils se calment, c’est tout. Ils sont tellement MERVEILLEUX. Ne se rendent pas compte, ne veulent pas savoir, ne peuvent pas surveiller ça : être tellement merveilleux. Pour Bébé même, c’est un problème. J’expérimente avec Bébé un enseignement plus… poussé (en un sens). Plus EXPERIMENTAL. Mais même Bébé est inquiet. Je crois que, jusque-là, il pensait qu’il me manipulait... mais maintenant il croit que c’est moi... Mais, Bébé ! personne ne manipule l’autre. Tu es unique et tu n’y peux rien ! Sois heureux, c’est tout ce que je veux. C’est tout ce que je te souhaite. Si je dois disparaître pour te rendre heureux, JE LE FERAI. 

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Oh, mon Dieu, la beauté de cet homme est invraisemblable !


Clément Aubert. Photo François Stemmer.

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Bûcher



J’ai un dossier sur Anne (Anne Isserman). J’avais adoré travailler (un mois) avec elle sans rien savoir d’elle, une passante, juste nièce de, recommandée par. Et, là, qu’est-ce que je découvre ? ELLE PARLE AVEC LES ARBRES. Plusieurs femmes, du coup – pendant que Anne se met en ventouse avec l’arbre devant tout le monde juste devant la maison –, avouent qu’elles sont un peu sorcières. Elles aussi. Mais Anne est la plus Pamela, c’est dingue ! Surtout qu’elle s’est mise une fleur dans les cheveux.  Moult sourires… Anne illuminée-vivante…



Fanatique de Christine. Elle fait toute la deuxième partie MORTE au premier plan. Toute la première partie DEPRIMEE au fond. Tout la deuxième partie morte au premier plan : un CHEF D’ŒUVRE. Elle se réveille à la fin pour chanter La Piscine, d’Isabelle Adjani : une STAR, une ETOILE. Si je n’étais pas amoureux de Bébé… ELLE A DES DESSOUS CHICS. Mais Bébé, pour l’instant, protège les poulettes. Et m’empêche d’être un gros cochon. Conjoints parisiens : je n’y touche pas. Respect, respect pour les vedettes féminines, même (et surtout) dans l’industrie du porno. C’est une règle. Pas d’effet sexe quand une fille se donne. C’est la fille qui décide. Qui prend, qui donne. C’est la fille QUI GAGNE L’ARGENT.

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Leïla Brahimi, Julie Menut, Yuval Rozman, Sara Rastegar, Clément Aubert. Photo François Stemmer.

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