Tuesday, October 02, 2012

Château de Saint-Géry



« Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.

(…)

Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins ;

Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
– Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes ! »

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Yuval et moi




Yuval Rozman. Photos Sara Rastegar.

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Vie d'artiste (2)



« I have been all things and all men, and at the same time, I’m nobody, I’m nothing. »

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Vie d'artiste


Clément Aubert, Nathalie Kousnetzoff, Michel Jurowicz, Natacha Mendes, Benoît Izard, Julie Menut, Baptiste Kubich, Christine Armanger, Anne Issermann, Yuval Rozman. Photo Sara Rastagar.

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Sereinement schizophrène



Petit gourou... 
Les photos arrivent dans la journée... Je voulais faire un effet « coming soon ». 
Tu verras, il y en a beaucoup, beaucoup... Mais c'est normal, l'amour rend excessif. 

Merci encore pour ce « stage » (à prononcer en anglais). Je ne l'oublierai jamais, jamais ! Et j'espère avoir l'occasion de rejouer et de rejouer encore et encore très souvent.
Surtout, je crois, c'est la soif d'apprendre et de se sentir sereinement (sereinement schizophrène) être cette matière vivante en perpétuelle évolution et transformation, et que ça soit justement le JEU, cette fois-ci, et non pas l'angoisse comme d'habitude. Encore mieux ! Que ça puise être un métier ! (C'est quand même fou quand on y pense.) 
C'était tellement excitant d'être tellement moins angoissée que d'habitude, je n'ai presque pas pensé à la mort une seule fois en trois semaines. Ou bien, si. De façon joyeuse. 
Apprendre à l'infini à tracer des sillons pour que cette matière mouvante et caméléon du JE puisse se métamorphoser en continu tout en gardant l'équilibre sur ce fil tressé d'or (la vie, l'inconscient, le destin, la confiance, la  « chose précieuse »). Être Acteur donc, c'est l'art du présent, c'est être vivant, c'est être amie avec les morts, c'est être Dieu, c'est Aimer ? Je repense aux Fragments de Marilyn Monroe. Son attachement et son admiration pour Lee Strasberg, son prof de l'Actor Studio. Ses notes : 

« Pour le travail : la vérité peut seulement être retrouvée, jamais inventée. 
Pour la vie : c'est plutôt par détermination qu'on ne se laisse pas engloutir. »

Et aussi parfois : « Je suis fatiguée, je cherche une façon de jouer ce rôle. Ma vie entière me déprime depuis toujours 
– comment puis-je incarner une fille aussi gaie, juvénile et pleine d'espoirs ? 
Ma concentration vacille presque sans arrêt. Je dois essayer de travailler et travailler encore – » 

Pour ces moments de grâce, pour ces moments d'oubli, pour ces trois semaines sans dépression, pour m'avoir transmis ce bonheur de jouer, cet art contre l'ennui, « Mon royaume ! Je donnerais mon royaume... »
On se voit à la Dynamo avec Bastien ? 
Et n'hésite pas à me faire part de tes sorties théâtrales. 

Des baisers, 
Sara R.  







« Sereinement schizophrène », j'aime beaucoup. J'en discutais avec Claude Régy, l'autre soir. Il me disait, oui, il y a une schizophrénie, pour l'acteur de son spectacle, parce qu'en même temps qu'il vit ce qu'il raconte (une noyade), il la raconte...

Tes photos sont magnifiques – comme espérées. Je n'ai pas tout vu encore. Et des films ?
Je suis à Marseille et ensuite dans un château sur le Tarn que Sophie (tu sais, dont on a parlé, qui veut aller en Iran + film) m'a indiqué, sa grand-mère y vit... Ça doit être ABSOLUMENT magnifique !
J'aimerais bien faire des films avec toi ! C'est ce qu'il faut faire maintenant, des films (du théâtre filmé, quoi...)
Je t'embrasse, petite Marilyn-Mowgli,

Yvno

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Dans la forêt



























Julie Menut, Baptiste Kubich, Anne Issermann, Geoffroy Rondeau, Yuval Rozman, Leïla Brahimi, Benoît Izard, Sara Rastegar. Photos Sara Rastegar.

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Plaisir d’offrir



« Proust disait qu’un livre dans lequel on exprime un message est comme un cadeau sur lequel on laisserait l’étiquette. »

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