Tuesday, October 30, 2012

Je joue mon propre rôle / Pour charmer les notables



Quel ego, Olivier Py, quelle confiance en lui ! Ça me frappe. Il s’en prend à plus fort que lui, Jeff Koons, Damien Hirst pour dire que c’est de la merde, du vent, comme, moi, je m’en prenais à lui. Cela dit, il dit qqch d’intelligent  – enfin, évidemment, mais je veux dire : pas que intelligent : « J’adore qu’on me déteste. » Et : « J’ai des gens qui me disent : je déteste Olivier Py, mais j’adore Miss Knife, ça me fait toujours très plaisir… » Ce qui est curieux, c’est qu’il trouve que Miss Knife n’est pas « ironique », alors que, moi, j’ai pensé qu’elle était « merveilleuse dans le cynisme » (selon mon carnet). Mais s’il lit ce post, il va le prendre mal, comme Jérôme Bel (un autre ego !) a mal pris que je dise qu’il était snob. On ne peut plus parler, que voulez-vous ? Il faut s’attaquer à Jeff Koons ou à Madonna qui eux ne liront pas ce post, c’est bien sûr !
Il dit : « Moi, je crois qu’un artiste, c’est quelqu’un qui a qqch à dire. C’est quelqu’un qui a qqch à dire et son mode d’expression n’est pas immédiatement lié aux mots, c’est tout. Mais, un artiste, c’est quelqu’un qui a qqch à dire. » Et, moi, j’ai écrit dans mon carnet : « On chante des choses que l’on a dans la tête, mais ce n’est pas un message pur. » Preuve que j’ai compris, sur le coup, le concert (le concept). Son monde simpliste : souffrance / joie ; amour / mort. C’est vrai, j’aime Miss Knife, beaucoup plus diable que Dieu. 

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Vanasay Khamphommala



Bonjour Monsieur Genod !

Ce message pour vous remercier de m'avoir ajouté à vos amis sur Facebook. Je suis très heureux que Mister Sloane vous ait plu, j'en ai signé l'adaptation à la demande de Michel, et c'était un travail passionnant, à la marge, très vivifiant pour moi.
Et puis je n'ai jamais eu l'occasion encore de voir votre travail, alors que j'en ai beaucoup entendu parler. La prochaine fois, je me bougerai les fesses !
Au plaisir de vous rencontrer prochainement. J'espère que vous avez aimé le dernier James Bond.
Bien à vous,

Vanasay

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Enseigner



Photos Sara Rastegar.

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Je suis obligé de me dévaster, de me délaisser, de ne pas m’aimer. Pour écrire. Mais ce qui s’appelle écrire. C’est-à-dire rien. (Je l’ai déjà dit.) Pour rien, je suis obligé – pourquoi ? – de me mal aimé, de me délaisser, de me courir… La musique, parfois, crée un chemin, un chemin sans ligne – pour se perdre. Je suis obligé de me perdre, oui, c’est ce que je voulais dire, pour découvrir que les mots ont un sens et ce sens est terrible, terrifiant car il perd. Justement, il perd. Je suis obligé de me dévaster pour découvrir ça. Et comment font les autres ? Les autres font exactement comme moi, sauf que je suis désigné. C’est le plus sain de ce que je puisse dire. Désigné. Peut-être ne faut-il pas que je continue à parler, je suis exténué… Il n’y a pas d’holocauste, il n’y a pas d’obédience, il n’y a rien. Qu’une formule à deux têtes. 

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Pour Audrey Vernon



« En outre, il soutenait que probablement, la révolution serait faite par les riches. 
– Oui, oui, parce qu’il croyait que le capitalisme engendrait deux maux : pour les pauvres, bien entendu, la misère ; pour les riches, l’ennui. Et des deux, peut-être était-il plus facile de supporter la misère que de réprimer l’ennui. En sortes que les riches feraient la révolution. Chose qui pour l’heure ne paraît pas probable. »

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Nulle du tout (2)



J'adore ton post de ce matin, 11h07 ! Où peut-on lire un peu plus de cette prose si vive et vieillotte ? Merci !
S

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Groupe d'Arnaud






Photos Sara Rategar. Arnaud Bourgoin.

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Nulle du tout



« D’adresse et de disposition, je n’en ai point eu… De la musique, ni pour la voix que j’y ai très inepte, ni pour les instruments, on ne m’y a jamais su rien apprendre. A la danse, à la paume, à la lutte, je n’y ai su acquérir qu’une bien fort légère et vulgaire suffisance ; à nager, à escrimer, à voltiger et à sauter, nulle du tout. Les mains, je les ai si gourdes que je ne sais pas écrire seulement pour moi : de façon que, ce que j’ai barbouillé, j’aime mieux le refaire que de me donner la peine de le démêler… Je ne sais pas clore à droit une lettre, ni ne sus jamais tailler plume, ni trancher à table, qui vaille, ni équiper un cheval de son harnais, ni porter à poing un oiseau et le lâcher, ni parler au chiens, aux oiseaux, aux chevaux. »

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Qui est qui



« Oui, dans ce livre : Who is who (Qui est qui), où on est tenu d’indiquer quel est son passe-temps, il marqua : « penser ». » 

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