Saturday, November 03, 2012

Undiscovered, Unintentional and Untrained Artists



Splendeur à Paris ! Souvent, je découvre la beauté, les expositions les plus désirables à Paris quand je m’apprête à en partir. De même que Marlène Saldana m’avait amené à l’exposition de Ryan Trecartin, Dominique Issermann m’amène à l'expo du Museum of Everything (qu’elle a déjà vue vingt fois) dans les bâtiments du Chalet Society, ancienne école catholique belle comme un squat dans le Paris le plus chic, en bas du boulevard Raspail (juste la porte à côté de chez Kenzo). C’est de l’art brut et c’est, je le déclare, la plus belle expo que j’ai jamais vue ! Passé quatre heures à traîner là en après-midi jusqu’au soir en compagnie du curator James Brett et de Dominique disponible comme toujours, disponible comme enfant
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Imaginer le futur



J’avais renoncé à recommander « chaudement » la pièce à Dominique Issermann qui me demandait mon sentiment – vu que je ne l’avais jamais vue. J’avais simplement dit que c’était une pièce « agréable à jouer, innocente, intemporelle visiblement et, pour moi, c’est surtout le plaisir de retrouver d’anciens copains danseurs… »
Chez Daniel Perrier, il y avait une fête organisée par Raïssa. Comme j’expliquais au maître de maison que, malade de l’hépatite A, je n’allais pas boire d’alcool, mais que je découvrais le bonheur du Perrier, meilleur champagne que les vrais, il s’offrit, son corps et son être, ce que je pris pour une proposition directe comme il en arrive peu – vu que je ne savais pas encore qu’il s’appelait Perrier.
Dans la fête, il y avait Lorenzo, Wagner, Dominique, Clément, Corentin… * et je pensais à la joie que j’aurais de retravailler avec des danseurs : ils sont tellement gentils… J’imaginais un spectacle qui ne serait que de danseurs (et je l’imaginais à la Ménagerie, laboratoire de base) et qui serait immédiatement un paradis – mais tous mes spectacles ont été des paradis, paradis éphémères et le paradis est infini, voilà pourquoi on trouverait toujours à en faire… Je pensais aussi que les acteurs ne sont peut-être qu’un état intermédiaire de l’Idéal, qu’idéalement, dans le futur, le comédien aurait disparu (la « comédie humaine ») et que ne resteraient que des danseurs… Lorenzo, Wagner, Dominique : anges descendus dans mes spectacles récents,  nettement venus de devant, de si loin devant… La danse ! Souvent j’ai besoin des comédiens parce que, la force des comédiens, c’est qu’ils sont dans le cambouis de la société, ils ramassent tout de la connerie, ils jouent le jeu. Mais le danseur vient du futur et, ce soir, j’imaginais le futur…






* de Angelis, Schwartz, Uber, Aubert, Le Flohic.

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Et si l’aventure reprenait ?



Patric Reves
Bonjour Yves-Noël !

Tout d'abord, j'espère que tu as passé un bel été si tu en as eu un J et que la rentrée théâtrale tient toutes ces promesses !
A Bruxelles, on ne s'ennuie pas !

Je t'écris également pour une raison particulière :
Tu sais que je suis actuellement en 3ème année à l'INSAS et l'année prochaine est donc ma dernière année. Dans le cadre de cette 4ème année (donc l'année prochaine) nous avons ce qu'on appelle un séminaire de sortie, autrement dit le séminaire de fin d'étude. Il se trouve que nous (étudiants) avons la possibilité de proposer à notre corps enseignant des metteurs en scène qui nous touchent et nous donnent envie de travailler avec eux.
Ainsi pour notre projet de sortie, beaucoup d'entre nous ayant vu certains de tes projets ou t'ayant rencontré souhaitent collaborer avec toi. Sachant ton intérêt et ta curiosité pour la Belgique Je te demande donc si tu serais intéressé par une collaboration avec l'INSAS sur une période qui serait comprise entre fin avril et juin 2014. On peut également en parler sur Skype si on arrive à se coordonner J


En attendant,
bien à toi,

Patric

François Olislaeger au bowling de la porte de La Chapelle










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Lorenzo / Foofwa



Lorenzo avait une tenue très belle, très automne-hiver (après l’avoir vu en Mick Jagger au Rond-Point). J’ai adoré le regarder. Je devais le regarder sensuellement puisse Raïssa m’arrêta, « Mais, enfin, Yves-Noël ! » Je rêvais déjà de le remettre en scène parce que j’étais en train de découvrir des choses que je n’avais pas vues encore ni à Bruxelles ni au Rond-Point – oui, en fait, c’est cela aimer. Lorenzo était ce soir-là comme je préfère les gens : réversibles. Ce n’est pas si répandu, même chez les danseurs, Foofwa d’Immobilité est comme ça, quelqu’un dont on sent qu’on pourrait le mettre le haut vers le bas, l’inverser, ça ne changerait rien : l’énergie vitale se déploie, dirigée, dans une équilibre parfait – vivant – vers le haut et vers le bas, deux fontaines. C’est pour moi la perfection, celle avec laquelle on peut tout faire. Voilà comment je vois Lorenzo de Angelis en ce moment. Hier soir, en l’occurrence. Mais qu’on me donne une scène et vous le verriez me verriez l’aimer 

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« Je bouge fort peu de ma chambre. »

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Access to sex



« Par tes lèvres, l’amour m’invite à donner encore du prix à la vie. »

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Une partie de ma ville est ma ville
le crachin tant aimé (la Bretagne)
sous les arbres encore des feuilles
– après tout.
Je regarde le chantier
pas loin : Pierre
comme toujours –
et les autres – big city. 

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Amami, e vederai



« Aime-moi et tu verras que l’amour n’a plus de flèches, elles sont toutes fichées dans mon cœur. »

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