Wednesday, November 07, 2012


Charlie Fouchier
Salut Yves-Noël,
ça fait plaisir que tu viennes voir le travail avec autant d'enthousiasme et d'assiduité :) Je ne t'ai pas vu ce soir au pot... tu es resté ? Sinon passes nous voir après le spectacle demain ou vendredi.

Bises

Charlie

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Je viens de finir Romance nerveuse, de Camille Laurens. Impressionnant. Virtuose. 

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Oh, désapprendre tout de la vie – pour rejoindre ce monde, ce monde… Dépassé par un secret immense. La trahison n’était pas son programme. Entre les jambes, qqch de joyeux et toujours là, tranquille, fleur du massage, vivant, palpitant… Il faut dégager, dégager et, avec l’espace dégagé, bâtir sur du vide… « Le plus grand hasard et le chaos le plus sombre sont même, pour Shannon, les états qui possèdent la quantité d’information la plus grande. Les silences infinis qui effrayèrent Pascal prennent fin dans l’œuvre de Shannon, théoricien du bruit. »






Quels sont les spectacles qui se préparent en secret maintenant, à l’instant, now ?
Préférer (l’original à la copie,) la sensation cérébrale à sa simulation mondaine. Quand j’étais dans la nuit dans la vie… On ne peut écrire que du nouveau… Ce que tu as fait, ce que tu as vu, avec une voiture, avec une vallée. Remonter par la passe. S’arrêter au routier. Rencontrer ton destin. Renoncer à intervenir dans le sens, le choix.

Plonger dans une rue sans défense.

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« Embrasse ma main comme au théâtre… »




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La Lutte des hommes contre les machines (2)



Je crois que profondément ça n’a pas de sens de dire ce qu’on aime. Ça n’en a déjà pas de dire ce qu’on n’aime pas, mais, ce qu’on aime, c’est encore plus profond (personnel). Néanmoins, ça peut donner des idées (monde perdu…) Je suis ici, à Berlin, pour voir la dernière pièce chorégraphique de Laurent Chétouane et c’est sublime. J’ai la chance de pouvoir la voir tous les soirs (comme je faisais quand j’étais jeune pour Pina Bausch). Mais je suis à peu près le seul en France à m’en apercevoir, alors vous ne la verrez pas. Laurent Chétouane, c’est le génie français actuel, mais… nul n’est prophète en son pays. Le théâtre Hebbel craque sous cette vie intense. C’est Le Sacre du printemps. On pense à Matisse, à Eluard, à tout ce que le vingtième siècle a eu de plus beau, de plus pur parmi ce déferlement d’horreur (qu’il a été), à Ravel. Le théâtre n’a plus de murs, que de l’air. Berlin, ville transparente. A côté, ce que nous faisons (tous), c’est du show-biz ! Y en a un qui bosse. A l’allemande… 

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La Lutte des hommes contre les machines


Photo Sara Rastegar. Geoffroy Rondeau, Nathalie Kouznetsoff, Anne Issermann, à l'arrière, Chloé Dudzik.

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« When I hear of… tragedies happening to perfect strangers… »



Dans les grandes épaisseurs du château… « Grosse dépression sur le territoire ». Quand il n’y a rien à écrire. Un mot, « psychotrope ». Heureux comme une publicité d’amour. Il n’y avait rien. Il y a tout. Le sourire de la Joconde. Tes jambes, ton casque… Tu ne fais pas de mal à personne. In the midst of a rubbish dump. Je suis hilare. Seul et performant. L’absurde. Tout m’amuse et, eux, les amuse aussi. Ce que je suis, je le suis. (Les autres le voient.) On peut toujours s’appuyer sur son néant. Et Eluard fait le travail. Il ne va rien se passer ce soir. Cette nuit. Un livre à l’infini... Jusqu’au matin... Une île de solitude. 

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« Il était mort plusieurs fois. Il était le Phénix. »

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