Thursday, November 29, 2012

Le Mot ancien, « palissade »



Dans un livre avec des mots. Des mots écrits dans un ordre pas par moi — c’est l’histoire d’un autre — je lis ce mot — je suis toujours prompt à sauter de ma lecture vers quelques faveurs (que me ferait la nuit) — d’ailleurs vais-je dormir, ne pas dormir ? — vaut-il mieux que je lise jusqu’à plus soif ?— ou ces cachets qui traînent autour de mon lit, ne serait-ce pas l’occasion ?

« Clôture faite de planches, de lattes ou de pieux contigus et plantés en terre, tenus par des traverses et généralement taillés en pointe à leur sommet. » Oh, mon Dieu !, un si beau mot pour une définition si dure.

Où est ma mère à me l’apprendre ? 
Il y a aussi : « en bois de palissandre ». Je vais partir à l’étranger et j’apprendrai le français à qui voudra. 
« Bois dur, lourd, très veiné, de couleur variant du brun clair au brun violacé, du rose au rouge soutenu, fourni par diverses espèces arborescentes tropicales. »




Il n’y aura pas de style, nous écrirons pour nous faire comprendre.
« Deux voix jeunes, l’une masculine, l’autre féminine, discutent d’un peu de tout, mais reviennent principalement sur le thème de leur bonheur : quoi de mieux que d’être comme eux, jeunes, riches, beaux, intelligents, et au surplus amoureux l’un de l’autre ? A la condition toutefois de rester comme ils sont, c’est-à-dire chastes et insensibles aux vulgaires tentations du corps. On croirait tout à fait entendre des personnages du Triomphe de l’amour de Marivaux, s’expliquant l’un à l’autre que la raison doit tout gouverner, même l’amour, et que d’ailleurs l’amour est un sentiment si noble que ce serait le dégrader, voire le trahir, que de se laisser aller à certains actes que le seul bon goût réprouve. »

Outside



« Que préférez-vous lorsque vous faites la promotion de ce livre ? Et ce que vous aimez le moins ? 

Ce que je préfère pendant la promotion est sans doute de ne pas écrire... Et de ressortir. J’aime beaucoup être dehors. »

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Chez le photographe













Ariel Kenig.

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Malheureux en amour


« Il était à la fois le poison et l’antidote », me dit Audrey Vernon qui vit un chagrin d’amour. Je lui dis qu’elle en aura sans doute pour des années. C’est mon expérience, en tout cas. Moi aussi, mon grand âge me le permet, j’ai vécu un chagrin d’amour. Pour une femme — qui sait ? — c’est peut-être plus encore... L’empreinte, l’empreinte du corps de l’homme. Elle dit qu’elle a mal dans le ventre, dans les organes. Elle pourrait rencontrer un autre homme, mais l’empreinte du premier resterait. Voilà tout mon savoir sur cette situation. 
Audrey voit à la fois un psy, une voyante et un sorcier ; tous les trois sont d’accord pour lui dire qu’elle a eu raison de quitter son homme. Mais qu’est-ce qu’elle souffre ! Moi, je ne sais pas qui c’était, je ne sais pas si elle a eu raison (mieux vaut ne pas s’en mêler). Elle a peur d’aller encore lui demander un peu d’antidote (mais alors un peu de poison...) 

« A la fin du film, on se retrouve seul et contraint d’errer à jamais à l’intérieur de cette maison sans issue. »



Tu me feras l’amour. Il n’y aura pas d’autre sexualité. Le bruit de la mer et du sexe et du jour et de la nuit.