Saturday, November 30, 2013

N ager dans la fiction


Caroline Guiela Nguyen
Bonjour,
Je vous ai vu, je crois, hier, à mon spectacle Elle Brûle.
Et, voilà, si vous avez du temps, j'aurais aimé savoir ce que vous en avez pensé...
À bientôt, peut-être

— Moi aussi, j'aimerais bien savoir ce que j'en pense ! Je me disais hier que j'allais aller à votre rencontre avec le public après le spectacle du 3 décembre... J'ai écrit ça, mais ça ne va pas vous dire — ni à moi — grand chose...

— Ah, oui...
Je l'avais lu.
Je me doutais qu'il s'agissait de nous, mais, vu la date, cela ne me paraissait pas possible

— Je pense, ce qui m'éloigne, me rend « étranger » ce travail que pourtant j'admire (et les acteurs, etc.), c'est la fiction. Je ne lis jamais de romans (ça me tombe des mains) et les films m'ennuient la plupart du temps. Alors, je me dis comme hier : ils en ont de la chance de se passionner pour des choses pareilles... Moi, je ne m'intéresse vraiment pas à grand-chose, vous savez, la poésie et puis c'est tout... (Ça réduit l'ambition !) Mais vous avez compris que je suis content d'avoir été là hier car j'étais fasciné par ce que je n'aurais jamais l'idée de faire et que pourtant je reconnaissais comme du théâtre... (ça m'ouvrait — mais je ne peux pas trop en dire...)

— Merci pour votre mot !
Mais oui, la fiction ! C'est comme une peau pour moi ! c'est vital. Je ne saurais pas penser autrement que par l'histoire... Et, la poésie, c'est peut aussi être une histoire qu'on se raconte sur une chose abstraite ou invisible.
Si vous êtes là le 3, on pourra échanger...
Je pars à La Colline.
Merci d'être venu hier, en tout cas !

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