Sunday, June 09, 2013

Mi dispiace per te


« Sono triste perché anche io ho voglia di bellezza nella mia vita »

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Lévy-Lasne a raison, Hantaï propose des fonds







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« No sono un mendicante d’amore », me dit l’Italien.

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Eviter la saturation des tons chair















Hello Julia, je cherche toujours un lieu magique pour Avignon. Je vois toujours mieux l'idée, mieux la difficulté : c'est comme si le théâtre pouvait s'évaporer, mais il s'agit de trouver un lieu qui me protège d'abord moi (pour ne pas que je parte avec l'eau du bain). Lieu secret, intime — et y amener des spectateurs comme nous savons. Mais il s'agit d'un non spectacle. C'est ne rien faire. C'est très difficile à réaliser parce que les gens attendent que je brille comme il y a 3 ans. Mais ce n'est pas ça : c'est mettre en scène le retrait — pour, je l'espère, trouver une ouverture neuve et une promesse pour plus tard. Il s'agit d'un événement de transition...
Sur le papier, ce projet existe, mais il risque de ne pas se réaliser. On verra vite... Peut-être quelques jours seraient suffisants ? Ce serait déjà ça...
S'il te vient de nouvelles idées... ou même si jamais il y avait un désistement à la Mirande (je ne sais pas...)
C'est drôle, j'avais rendez-vous avec Marie Collin l'autre jour, la programmatrice du festival d'Automne à Paris et je lui ai raconté mon projet et elle m'a dit — curieusement facétieuse — que ç'aurait été génial de prendre la chambre contiguë à celle de Sophie Calle et de faire exactement pareil et de drainer son public. Je lui ai dit : « Mais le festival n'aurait jamais accepté, Marie... » Elle m'a répondu : « C'est vrai qu'ils manquent pas mal d'humour... » C'était drôle parce que j'avais un ami un peu rebelle, quoi, qui m'avait déjà suggéré ça, mais venant de Marie Collin dans ses locaux de la rue de Rivoli face au Louvre...
Ci-dessous deux textes que tu connais, un court et un plus long (un peu corrigé)...

Bien à toi, 

Yves-Noël






Note d'intention


J'avais l'idée d'être sur place et dans les rues et, en plus, de donner une lecture (de rien — non spectacle : Alfred de Musset —) dans ma chambre d'hôtel de luxe ou chez un prince d'hôtel particulier, peut-être même d'un lit ou d'un canapé, devant dix personnes, dans un lieu improbable et intouchable — comme dans une vitrine — derrière la pellicule protectrice qui protège la richesse à Avignon comme partout, mais aussi, bien sûr, pendant la durée du festival où la ville semble si ouverte, dévergondée, jupe relevée — en fait, non —, soulever la jupe, et ressortir sans que la dame ne se soit aperçue de rien, un jeu sur l'affirmation d'un personnage libre et sans spectacle (dans les rues, les cocktails) et cadeau quand même : l'évanescence de l'œuvre (clandestinement dans le salon protecteur, rendez-vous secret « entre le passé et le néant », comme disait Proust)... 

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Clément


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Résumé en moins de 1000 signes


Mon travail est lié à la perception. On dit que les comédiens ont cette particularité de pouvoir s’imaginer dans le regard de l’autre. Mes chorégraphies se placent à l’endroit de la perception, l’étymologie du mot « théâtre » : « endroit d’où l’on regarde ». J’explique pourquoi le Mexique renouvelle pour moi les images, mais pas seulement, ma perception même des images — André Breton : « Le Mexique est le pays le plus surréaliste dans le monde » —, pourquoi le Mexique déploie pour moi une expérience crue du monde, une expérience nouvelle — que je reconnais comme mienne. Je travaille en mélangeant les genres, en mélangeant les niveaux, l’actrice la plus acclamée avec l’enfant ou le vieillard sans pratique, le professionnel avec l’amateur ou même l’animal. La pratique que je voudrais développer au Mexique concerne spécifiquement les non professionnels. C’est là où je voudrais aller. Dans le monde. Quitter les théâtres (pour y revenir...), avancer vers l’origine.

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Sono geloso



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Le Zoo inondé


« En somme, on part avec une méfiance de soi, avec une culpabilité, on part pour écrire avec des petits bagages de quatre sous, que les autres ont ficelés pour vous, on ne part pas dans la liberté. Il faut se faire confiance. Vous faites bien confiance aux autres... vous faites confiance à l'amour... vous faites confiance au désir... et puis, vis-à-vis de vous, vous êtes pleine de méfiance, pourquoi ? ce n'est pas juste. Moi, je me fais confiance comme à une autre. Je me fais complètement confiance. »

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