Tuesday, August 06, 2013

Château





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Quelle âme est sans défauts ?



« Oh la mer, oh le couché de soleil, oh les beaux jours.
C'est à croire que toutes les mères possèdent un château. »

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La Barque









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La Vitesse foudroyante du passé



« … je devais me contraindre
à voir ce que je voyais
et rien d’autre. Je devais me dire que c’est cela qui compte, pas autre chose. »

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Le Débarras



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Raphaëlle Delaunay
Si tu es a Paris, viens voir mon solo. Demain à Bercy village, devant l'UGC. 17 et 19h30. C'est entrée libre et ce sont les dernières !!!






Oh, j'aurais adoré, Splendeur ! Tu ne veux pas le rejouer aux Bouffes du Nord ? Comme je n'ai pas d'argent, j'essaie de faire, première semaine de septembre (du 2 au 7) un spectacle de son et lumière (comme j'avais fait une fois au TCI, l'année dernière) et de rajouter des présences une fois l'écrin placé. J'ai toujours le regret de n'avoir pas fait un film (ou un spectacle) quand tu étais comme un fauve dans la cage transparente et poussiéreuse du blockhaus de Saint-Nazaire, tu te souviens ? Bises de Bretagne
(Ensuite, après cette première version de septembre, le spectacle des Bouffes sera repris en mars-avril.)

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Une enfance pourrissante



Je n’ai pas regardé le chien qui jouait dans l’eau. J’avais vu, le matin, tant de vie dans les aquariums et si peu à l’extérieur, ça m’avait abattu. J’étais descendu sur la grève avec un vilain livre. Je m'étais mis au bord de l’eau, mais elle montait. J’étais parallèle à la ligne, elle m’envoyait ses gouttelettes. J’avais posé la tête sur une pierre et les nuages étaient toujours aussi majestueux et duveteux. Ma mère ne savait pas vivre, mais elle voulait bien faire. C’était pénible et touchant. Mes parents s’entendaient bien, ils se débrouillaient, mais elle était toujours méfiante, inquiète. Inquiète de quoi ? on ne savait pas trop. On avait l’impression : qu’on se passe d’elle. Si peu autonome, si en panique, au fond. Le lézard, il était venu tout près quand je pensais que j’étais jaloux des poissons, des coquillages et des mammifères marins. Ça m’ennuyait de repartir d’ici ; le temps passait trop vite en vacances. J’avais demandé à Xavier des nouvelles de Philippe le Guillou. J’expliquais que j’avais pensé à lui parce que j’avais reçu un SMS dans son style. Le SMS disait : « J’adore ces convois qui amènent l’obscur dans le bleu, l’étrange dans l’éclatant. J’adore cette lumière entre 2 lumières. Je me hâte de retrouver ces mers crépusculaires. »

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« la période où les juvéniles phoques sont considérés comme autonomes »

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Matière à penser



« La métaphysique ne doit pas précéder la physique, elle doit la suivre. Elle doit être ajustée à l’évolution de la compréhension que nous avons de cette dernière, laquelle évolue sans cesse compte tenu des progrès instrumentaux. Nous devons donc être très ouverts dans la définition que nous donnons de la matière. La théorie des supercordes dit que la matière est une modalité, une sorte de conséquence, des vibrations d’objets infiniment petits, les cordes. C’est très pythagoricien. C’est presque platonicien. Sauf que ces cordes ne sont pas dans un arrière-monde. Elles ne sont pas au delà ou en deçà de l’espace- temps. Elles sont dans l’espace-temps. La matière est ce qui est dans l’espace-temps. Si on étend le nombre de dimensions de l’espace-temps, on doit développer une autre conception de la matière. Mais il n’y aura pas lieu à évoquer une quelconque transcendance ou immanence. Tout ceci est « matière à penser ». Le statut de la matière est à repenser en permanence. »

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Les Vieillards



— Je prends l'air frais assis devant le puits où j'ai passé toute mon enfance...

— Oh ! moi aussi, je suis près du puits où l'on puisait l'eau dans mon enfance (il n'y avait pas l'eau courante encore...)

— Les puits de nos enfances...

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