Thursday, August 22, 2013

L’Univers



« Oui, il crée son propre manque. Il est très curieux. Je ne connais que 2 catégories qui sont infinies et qui s’étendent encore : c’est l’amour et la poésie. Infini, peut-être, il s’étend encore, voyez. (…) D’une certaine manière, il s’étend, il est en expansion, il refuse de se contracter. Il est dans ce que je disais un jour, en « diaspora », il est parti en diaspora. »

Aux Bouffes, il s’agit de créer un spectacle infini. 

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L'Année de ma naissance



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Aucune idole



« Perhaps a mind that is purely masculine cannot create, any more than a mind that is purely feminine. »

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Hapax existentiel



« Toute vraie occasion est un hapax, c'est-à-dire qu'elle ne comporte ni précédent, ni réédition, ni avant-goût ni arrière-goût ; elle ne s'annonce pas par des signes précurseurs et ne connaît pas de « seconde fois ». »

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Fin du monde physique



— Pourquoi on se voit jamais, Mathias ? je sens le pâté ?

— Vous dites cela à quelqu'un qui vient de se dire « Mais comment trouve-t-il ces citations si formidables ?! » (Le Paradoxe) puis s'est souvenu de cette soirée de canicule à vous écouter (une émission enregistrée à Avignon) et enfin qui vient de rager de se savoir à Bruxelles le 6 et le 7 (les Bouffes : pourrais-je y venir en petite souris le 5 ?)... donc même si on ne se voit jamais, je vis beaucoup avec vous (et j'aime beaucoup le pâté)

— Mais je sais que tu vis avec moi, mon amour ! C'est pour ça que tu me manques !

— Je crois que j'ai peur de rompre le confort de cette proximité distante

— Oui, je sais... (Découragement : il n'a plus rien à dire.) (Il aurait voulu dire une phrase comme : « L’amour physique est plein d'issues », mais il ne l'a pas trouvée et, maintenant, il va voir Jeune & Jolie au cinéma où il ne risque même pas de croiser Mathias puisqu'il l'a dit sur Fb qu'il l'a vu hier…)

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Quelle est la différence entre l'hôtel des Roches Rouges et un cunnilingus ?






























Réponse : la vue. 

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Le Paradoxe



« A moins d’être une créature d’exception, cher lecteur, chère lectrice, vous êtes comme tout le monde : vous improvisez votre vie chaque matin. Chaque jour, à chaque pas, vous inventez votre mise en scène, produisez des répliques sans les avoir apprises, parlez sans avoir répété, vous exprimez sans filet ni texte, selon l’inspiration ou les contraintes et nécessités du quotidien. Votre rôle, vous l’avez dans le sang et le connaissez par cœur parce que c’est celui de votre vie. Ainsi, nous sommes tous, depuis l’instant de notre naissance, des génies de l’improvisation, à une exception près : les acteurs… Ce sont les seuls, au fond, qui n’improvisent jamais, puisqu’ils travaillent précisément à imiter nos vies. »

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Collaboration et chamanisme (les Bouffes)



Je suis rentré de vacances et prêt, ces derniers jours, à préparer le spectacle que nous allons écrire ensemble en quelques heures, cette première semaine de septembre, et cela m’excite, même si j’ai encore — encore aujourd’hui — la fabuleuse arrière-pensée de la mer et de la terre et du ciel et des bêtes en Corse (les humains pour l’amitié). Je vais relire mes notes, même si, dans leur grande majorité, elles vont (et doivent ?) rester à l’état de notes comme tout ce que je vais vous dire qui ne doit pas vous submerger, mais au contraire, bâtissez votre radeau avec l’audace des designers Décathlon toujours prêts à améliorer le monde (j’ai rencontré qq’un qui m’en a parlé) ! La forme que nous présenterons au public, le 6 et le 7, quelle qu’elle soit, marquera l’anniversaire des 10 ans de l’activité de la compagnie (et, par ailleurs, celui de son président). Vous serez des chamanes ! (si vous le voulez bien)

Yves-Noël



Collaboration et chamanisme :
« Pourquoi se déplacer puisque la lumière vient à nous ? Donc c’est l’apologie de la paresse, finalement. L’astrophysique est une apologie de la paresse. Mais je plaisante. (…) En fait, ils * vivent dans le calme et le demi-jour de leur cellule monacale — non, je plaisante. Et il faut respecter leur silence aussi. (…) Le fait de parler peut être représenté comme une faiblesse parce que la démarche scientifique, finalement, est faite, est composée de 1000 vies de physiciens, mais de milliards de rêves humains. Et c’est l’un des plus beaux exemples de collaboration au plan mental. Toute la planète terre fixe son regard, si j’ose dire, sur l’arrière-ciel. Le satellite Planck, par ex, révèle l’état de nature tel qu’il était il y a 13 milliards d’années. (…) Donc nous remontons le temps, mais tout en restant immobile. Donc, en réalité, on peut se demander s’il y a marche ou s’il y a dé-marche. Et il faudrait marier cet esprit presbyte avec un esprit peut-être un peu plus myope. A mon sens, ce qu’il manque, c’est l’« esprit de la forêt ». » (Michel Cassé) 



* les astrophysiciens

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Que le vent ouvre soudain



« Assis dans le jardin, le futur Père de l'Église sent un beau jour « monter en lui une grande tempête » ; il entend alors une voix qui l'engage à lire la Bible, que le vent ouvre soudain sur une page condamnant les orgies, la paresse et la dispute (Augustin, à cette époque, est professeur de rhétorique). Il renonce alors aux plaisirs et à sa carrière de rhéteur… »

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L’Île de la paresse (2)



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La Nuit est du domaine des apparences



« Le ciel est baigné d’une lumière permanente, mais cette lumière-là n’est pas perceptible par notre œil. (…) cette première lumière qui vient dans toutes les directions. (…) le ciel est uniformément brillant, en fait. (…) La nuit n’existe pas. (…) Nous sommes des chasseurs diurnes. Donc l’atmosphère est transparence au rayonnement du soleil et le soleil émet le plus clair de sa lumière, c’est le cas de le dire, dans ce que nous appelons le « jaune » qui est visible par définition. Donc c’est l’insistance de la lumière du soleil qui a forgé notre œil. C’est parce que nous vivons près d’une étoile qui s’appelle le soleil — que notre perception est très limitée et que nous sommes quasi aveugles à toutes les lumières. »

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Projet de vacances



Je voudrais te faire dire du Nerval (Les Chimères), c'est si beau ! Tu le ferais mieux que moi car tu n'as pas peur de la folie (et de l'éclat...)



Oh, ouiiiii

Baisers du port du Douhet



Baisers de Ponte Leccia...

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Le Bonheur a une forme



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L’Île de la paresse



« C'est à la fois un grand fainéant, un ambitieux triste, et un illustre malheureux ; car il n'a guère eu dans sa vie que des moitiés d'idées. Le soleil de la paresse, qui resplendit sans cesse au-dedans de lui, lui vaporise et lui mange cette moitié de génie dont le ciel l'a doué. Parmi tous ces demi-grands hommes que j'ai connus dans cette terrible vie parisienne, Samuel fut, plus que tout autre, l'homme des belles oeuvres ratées ; — créature maladive et fantastique, dont la poésie brille bien plus dans sa personne que dans ses oeuvres, et qui, vers une heure du matin, entre l'éblouissement d'un feu de charbon de terre et le tic tac d'une horloge, m'est toujours apparu comme le Dieu de l'impuissance, — Dieu moderne et hermaphrodite, — impuissance si colossale et si énorme qu'elle en est épique ! »






J'avais même lu : « dans cette terrible nuit parisienne ».

Les Italiens



Quand j’arrive sur la plage, l’image réelle de la mer et de ses miroitements, « Quoi ? — L’Eternité », ou comme dit François Simon : « la mer et ses dents éclatantes », me paraît si incongrue, si étrangère que je suis étonné d’y entendre parler français. Ceci dit, il y a quand même beaucoup d’Italiens.

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Le Carnet



« J’écris dans mon carnet sur mes genoux, mâchoires crispées, le front soucieux contre la page éblouissante. »

« Mais l’amour ! L’amour est le contraire de l’amitié. »
Ce n’est pas poss avec les homos parce que, pour eux, c’est l’amour — ou alors c’est rien. Mais, moi, je ne veux ni que ce soit l’amour ni que ce soit rien (ennui des 2 côtés). Je veux que ce soit l’amitié, l’homosexualité. CQFD.
« Je crois d’ailleurs que l’amitié n’est précisément qu’un effort pour accepter, maintenir la distance (l’amour serait un effort pour l’abolir). »

« Tous les sentiments tous les mots jetés dans le blanc du ciel comme des miettes pour les oiseaux qui chantent »

Les Cheveux de Sylvie



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J’dirais ok



« En plus, j’dirais n’importe où, j’dirais ok, mais à Cargèse ! »

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