Saturday, September 28, 2013

V ie de tournée


Avec Robert Rodriguez qui tient un restau où je serais fourré tous les soirs si j'étais à Carcassonne : que des produits vivant ultra bio ultra locaux et cuisinés je vous raconte pas (parce que je suis pas François Simon et le regrette...)

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E n peignoirs et bien éméchés

      
Il n’est pas tard et c’est comme s’il était tard. C’était une expérience merveilleuse, finalement, que de faire cette expérience. Maintenant, je suis à l’hôtel Mercure qui donne sur les remparts. Il règne un calme surnaturel. Divin. Je n’aurai rien connu de Carcassonne que ce calme surnaturel — et l’accent, dans ma boîte, quand les gens se mettaient à parler et que je réalisais que je n’étais pas nulle part (mais là). Quelques belles rencontres inoubliables… Il faut que j’appelle Jeanne (Candel) qui prendra ma relève dans quelques jours… 2 personnes sont venues à 6h-20. En peignoirs et bien éméchés, ils voulaient « réveiller le comédien ». Ils ont été refusés par le garde du corps, merci, Gérard ! (mais je regrette quand même un peu…) J’ai lu, dans la boîte, du Joe Bousquet, du Michel Houellebecq, du Gérard de Nerval, de l’Alfred de Musset, du Jorge Luis Borges, du Frank Smith, du Franz Kafka et j’ai raconté tout ce qu’il me passait par la tête au gré des visiteurs (j’aurais voulu que l’ambiance change du tout au tout avec chacun, mais je suis loin d’être le héros de mon ambition… peu importe…) Je n’ai pas lu du dernier Stéphane Bouquet dont un ami m’avait envoyé la quatrième de couverture parce que — c’est ça, la nouvelle — mon téléphone est, en ce moment, un moyen très peu sûr de me joindre, il s’éteint comme définitivement pendant plusieurs heures et se remet à marcher — on ne sait pas pourquoi…

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