Saturday, December 28, 2013

L ’Espace d’une heure


Nous avons — quoi ? — regardé la télé. A la télé, nous avons regardé ce qui nous semblait le pire (tant qu’à faire) et c’était très bien ! On a beaucoup ri. On a été ému aussi. C’était fabuleusement surjoué. On imaginait la campagne où la télé arrive (jusque dans les campagnes) et c’était ça, la magie : nous n’étions pas à Paris, mais dans les campagnes profondes de l’hiver, les chaumières (les anciennes chaumières), les fermes (les anciennes…), — enfin, la campagne que j’adore parce qu’on y voit les ciels, les crépuscules extraordinaires en décembre et aussi les arbres, les arbres si beaux en hiver, le « graphisme des arbres », disait Marguerite Duras — et nous avons regardé la télé après avoir bien mangé, une soupe que mon père avait faite, délicieuse, « au pif », comme il a dit sûr de lui, « je ne saurais pas la refaire », et une salade rapide que, moi, j’ai faite, tout ça avec que des légumes bio, pas de viande ni de poisson, très bien ! — et nous avons regardé la télé, l’émission si drôle, si désespérée, si agréable et généreuse intitulée : « L’extraordinaire anniversaire de Lyne Renaud ». Enfin, jusqu’à la pub, parce que ça suffisait comme ça, on voyait le genre. Dans l'émission, il y avait une chanson qui disait : « Je ne laisse entrer que les jolies choses de la vie… »

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« The more things change, the more they stay the same… »

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A rthur Rimbaud



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L e Poète le dit !


« Le premier matin en été et les soirs de décembre, voilà ce qui m'a ravi toujours ici »

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« il préfère « être lui-même et triste qu'une autre personne qui soit heureuse ». »

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L es Alpha Riches


Le fait est que j’aime l’inexistence. Je commençais des livres, j’écrivais des phrases

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« où l’on entend moins beugler le désespoir présent »

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L ol


Claude Régy, à propos de Marie-Thérèse Allier « Ah, l’argent, c’est son point faible… »

D isparition de réalité


« La disparition de réalité n’est pas moindre au Moyen Age que dans l’Antiquité. Le christianisme, à force de saints, est un polythéisme. Nulle copie pourtant du passé ; nulle servilité ; à peine une vague ressemblance çà et là. Dans ces logarithmes de l’imagination, un terme de plus suffit pour tout changer. C’est un nouveau monde inouï. De ces mondes inouïs, il y en a autant qu’il y a de sortes de crédulités humaines. Aucun ne dépasse la légende gothique. En haut le mirage, en bas le vertige. Tous les zigzags de la bizarrerie compliquent pêle-mêle l’horizon, la terre où il faudrait la mer, la mer où il faudrait la terre. C’est la géographie du cauchemar. L’histoire ne s’y superpose qu’en se déformant. »

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F ront des palais


Comme la vie est belle… et bête ! J’ai rien foutu ce matin que rester dans mon lit, répondre à Olivier Normand qui disait des idioties et lire n’importe quoi, ce que je trouvais, sur les sites d’infos et donc j’en ai appris beaucoup sur… rien du tout… mais, quand même, tous les mystères qu’on a dans la tête se résolvent gentiment… Il faudrait maintenant que je m’intéresse aux mystères que j’ai en dehors de la tête, plus ardus, ceux-là ! plus passionnants aussi et — plus artistiques ! La chair est bête, hélas, et je n’ai pas lu tous les livres...

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E t la forêt













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T itre (pour un spectacle)


« Le premier concert a été loupé, mais le deuxième sera mieux. Venez ! »

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G ustavo Speridião




A beja


Hello Erik ! Je pense à toi dans la Librairie de Paris parce que je tombe, sur un étal, sur 2 livres qui parlent des abeilles : Nue, de Jean-Philippe Toussaint et Le Bleu des abeilles, de Laura Alcora... Permets-moi de te les offrir en pensée... Bises,
YN



Coucou, beau gosse ! merci pour ce cadeau ! Alors, le mien, c'est un proverbe  :
Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.
Gros bisous dont un sur ta fesse gauche,

Erik



Ma fesse gauche pleure de joie (et la droite la console). Mon frère et ma belle-sœur viennent de m'en offrir un troisième — décidément ! — Celui-ci est un livre de poèmes (les 2 autres, des romans). Il s'appelle : Abeilles / Obstacles, d'Israël Eliraz — et, si j'ouvre au hasard, je lis : « Il est temps de louer / le murmure du miel », mais aussi : « des blocs d'or / au bout du geste » ou encore : « l'abeille n'est réponse / à rien » ; tu vois le genre...

Et si je butinais les 2 seins de ta femme ? (en pensée),

Yvno

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V ers Pérouges









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L e Mouvement de lacet sur la berge des chutes du fleuve



Hier, j'étais avec Joseph à Beaubourg pour Pierre Huyghe et, tout à coup, Joseph (qui marchait en tenant la main de Thierry) s'arrête devant une fourrure exposée au sol et crie : « Maman ! » On continue d'avancer, il se retourne vers la fourrure, me regarde et dit : « Maman ! »
Et Thierry : « Perle ! il répète son texte du spectacle d'Yves-Noël !!! »

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