Sunday, April 13, 2014

C omme un feu d'artifice au ralenti


Frédéric Pierson
Aujourd'hui, 13 avril, le poison est avalé ! et les fins... sont parfois difficiles !
J'espère que ces représentations ont été un bonheur partagé.
Mes élèves ont été « fascinés ».
Quant à moi, je fais partie des 3 comédiennes choisies par Eszter ! Un grand merci du fond du cœur, Yves-Noël, et belle suite à vous !



Marie Payen
C'était magnifique, 1er Avril, aux Bouffes du Nord. J'ai vu des hirondelles, des rossignols, des albatros, une mésange, un ou deux pics-verts, et puis aussi des reines, des gnomes, des paysages de villes bombardées, des visiteurs du musée du big bang, des Edam, des Eve... Et puis Yves-Noël Genod, qui prend la parole, il la prend il la donne, il nous en fait cadeau après une heure de virée dans le silence (enfin le silence de la forêt, le silence du périphérique), un pur moment de joie, oui comme il dit. Il n'y a pas vraiment de mots pour décrire ce spectacle. « Y a pas de spectacle » (extrait). C'est la vie. C'est beauuuuuu !!!



Olivier Steiner
C'était une dernière comme un feu d'artifice au ralenti. Oui, imaginez que la mise en scène du feu du 14 juillet soit confiée à Vitez et Régy par la Mairie de Paris, vous voyez le tableau ? C'était un peu ça, hier soir, aux Bouffes du Nord. Quel beau spectacle, un spectacle urbi et orbi ! Sophistiqué et brut comme la vie. Et puis, après, dans la nuit, pendant l'after dans cet appart au 7ème étage sur le Champ de Mars, voir le père d'Yves-Noël Genod danser sur Madonna avec Isa dans les bras, un petit chihuahua blanc de quelques mois... c'était aussi beau que le plafond de la chapelle Sixtine... ça avait autant de sens...



Lidwine Labaye
Et le lendemain... rien. 1er Avril s'est terminé hier soir et c'est bien dommage.





Vincent OO
Merci @ Yves-Noël Genod





Arnaud Carbonnier
J'ai beaucoup aimé ton spectacle. Je ne vais pas développer parce  que ce n'est pas le lieu et le moment, Et puis à ce que crois comprendre tu es sujet à des rafales d'adulations qui peut-être au bout d'un moment peuvent mettre la lucidité à rude épreuve (même pour un lecteur de Cioran). Mais j'ai été très touché par cette affaire qui plus est dans ce lieu où j'ai fait mes débuts (il y a très longtemps). Je voulais juste que tu me renvoies, quand tu en auras le temps, cette petite histoire qui clôt ton monologue qui dit grosso modo je ne sais pas d'où je viens, qui je suis que faire et comment ça va finir, comment se fait il que je sois joyeux, et quel en est l'auteur Merci et bonne suite
A.C.

Merci ! C'est de Martinus Von Biberach...



Marie Payen
Bonjour très cher, je viens te dire bravo, bravo !!!! Je devais partir vite, mais vous m'avez éblouie, ébahie, émerveillée, et émue aux larmes hier ! Quelle beauté partout et à chaque instant. L'instant roi ! Mes oreilles ont jubilé pendant 2h, et mes yeux oh là là, mais c'est DINGUE ce que vous avez fait avec la lumière, la couleur, le rythme des jours et des nuits, c'est fou, j'en ai pleuré, j'avais l'impression d'un lever de soleil à Tchernobyl, d'une dune désertée, d'un aéroport après un attentat (oui, bizarre, beaucoup d'images de l'après-catastrophe), et quand tu viens, quelle joie ! quel plaisir ! quel don drôle et triste en même temps ! Vous avez été des héros. Merci, merci ! Je voudrais rendre hommage à chaque phénomène, chaque personne, chaque voix, chaque geste de la main ou du bras, chaque sourire reçu. Bravo à tous et longue vie à toi ! (Je suis fan, putain…)
A bientôt, Yves-Noël,
Marie

Oh, merci ! Oui, ce spectacle aura créé un public de fan. Le meilleur public, celui qui vibre et vit ce qu'il ressent... Merci de la délicatesse de tes mots passionnés et sincères, très chère Marie !



Gabriel Tur
Bonjour Yves-Noël, nous nous sommes croisés samedi dernier au Bouffes du Nord, j'étais avec Gérard Watkins.
Ce petit message pour te souhaiter une bonne dernière de 1er Avril à toi et toute la belle équipe qui t'entoure et te dire que c'est un plaisir de suivre tes posts sur FB et de venir « goûter » à tes spectacles.
à bientôt j'espère !
Gabriel

Oh, merci ! Tu joues à la Comédie Française ? Tu m'invites un de ces quatre ?



Pablo Pillaud-Vivien
Bonjourn
Le message est parti plus vite que je ne l'aurais voulu. J'ai vu votre spectacle hier au soir et j'en suis ressorti ébaubi et peu certain de ce que j'y avais vu. Mais surtout, j'aurais voulu relire ce que vous avez écrit sur Cioran (si tant est que c'est bien vous qui en êtes l'auteur) : j'ai toujours abordé ce penseur avec une incompréhension riche d'admiration, mais qui n'a jamais su transcender quoi que ce soit en moi. Et là, j'ai l'impression que vous m'avez donné à comprendre un Cioran que j'ai envie de lire et de relire.

Si vous ne goûtez pas Emil Cioran, laissez tomber (selon le conseil de Jorge Luis Borges, de délaisser les livres ennuyeux) — mais essayez Clément Rosset...



Olivier Casamayou
Quel solo !!!

Oui. Du coup, plein de jeunes et jolis garçons se sont jetés sur moi pour me sucer la bite... Non, c'était un rêve...

Eh bien, ils devraient !



Jean-Yves Courrègelongue
2H15 de fulgurances, silences profonds, noirs cernés de nuages mouvants, la beauté accouplée au grotesque, la vie que l'on voudrait expérimenter plus souvent...



Julie Bouriche
Hier soir, j'ai pris un train Rouen/Paris... Je suis montée dans le RER E, j'ai marché dans le quartier indien, je suis arrivée aux Bouffes du Nord, j'ai pris une place pour 1er Avril... Je me suis assise, j'ai guetté la meilleure place... Ensuite, c'est comme si j'avais dormi, un rêve... Il y avait des figures, des robes magnifiques, je sentais même des parfums de femmes... C'était un mariage, une cérémonie religieuse, un bal de Duras, un train fantômes, un opéra... Un délice pour mes sens...
Quelle soirée, je reprendrai bien un ticket...
Je fais partie de ces gens qui ont du partir au salut pour ne pas louper le train... quelle honte ! Un énorme merci et bravo à toi et ton équipe...
Julie



Cécile Mainardi
Yves-Noël Genod, 
pas eu le coeur de te féliciter de vive voix hier soir
tant j'étais bouleversée par ce que j'avais vu,
c'était proprement somptueux,
ta pièce restera dans l'histoire
et, si d'histoire il n' y en a plus,
elle recharge le présent de tout 
ce dont l'époque veut le priver :
lenteur, amour, beauté, folie, mémoire, audace,
mort et vie, corps et âmes, dieux et dieu
Mille roses mentales !



Véronique Théau
Quel luxe d'avoir pu échanger hier soir quelques petits mots furtifs, hors numérique ! Merci.
Votre regard comme un peu ailleurs… Peut-être la fatigue, porter un tel monument, ce n'est pas rien ! Ou votre regard de toujours, je ne sais pas...
Votre 1er Avril et ses instants de grâce... ses voix sacrées, ses corps, ses silences... ce TOUT. Comme le pouls battant de nos vies, de nos coeurs.
Merci pour ce plein d'humanité que vous êtes, Yves-Noël.
Dans la grâce du monde, Vous !
Véronique ThéAu Jasmin

Merci ! Ravi de vous avoir croisée aussi. Oui, extrêmement fatigué (mais c'est normal...)
YN



Laurent Goumarre
Yves-Noël, ce que j’ai vu hier était un enchantement. Je t’embrasse,
Laurent

Ah, tu étais là ? Chouette ! Merci ! Yvno



Olivier Steiner
PS : Il reste un petit côté entre soi parisiano-endogamique à parler d'un spectacle que tout le monde n'a pas vu, en plus hier c'était la dernière. Comment vous donner une idée, histoire de créer l'envie de courir au spectacle prochain, qui aura lieu où il aura lieu quand il aura lieu ? Autrement dit, mais quel est le nom d'Yves-Noël Genod ? Une tentative de définition ? Yves-Noël est un cocktail (molotov parfois, sans alcool d'autres fois) : prenez un peu de Clément Rosset et de Cioran, un soupçon de Nietzsche et de Thérèse d'Avila, secouez et versez tout ça sous une lumière et diffuse et stroboscopique, buvez cul sec, laissez agir... Il ne vous reste plus qu'à danser sur Emmanuelle de François Valéry (François, pas Paul, ne jamais se tromper).



Daniele Rivière
En effet, c'est une pièce d'une extrême poésie. Cette scène ci-dessus avec son père est inspirée d'un tableau de Bruno Perramant — expo en cours Le Maître des anges rebelles.




Alain Klingler
Dear Yvno, 
Toujours ces images persistantes, cette bougie qui descend du plafond et qui finira par remonter, magique, ton monologue et ta danse (j'ai adoré), la bande-son, les voix des chanteurs, les fantômes, le succès et/ou l'insuccès de la fête et le hors champ, le plateau vide... et aussi, une chose : je suis (je le savais depuis le Rond-Point et cela se confirme) amoureux de Dominique Uber... 
Je t'embrasse 
A.

Oh, t’es adorable ! J’ai transmis ton amour à Dominique…
Bises, YN




Oh Merci pour la photo, très belle (comme un clin double clin d’oeil à ce monologue que faisait Kate Moran à la Ménagerie et à Bang Bang (version Tarantino) !
Oui, Dominique est magnifique, tragique et toute en ailleurs.
T’embrasse



Laurence de la Fuente
Encore plongée dans cette grotte aux peintures rupestres des Bouffes du Nord, où tout résonne, présences, parois et corps. Merci



Laurie Bellanca
Hello, merci merci pour les places. Nous avons filé ensuite un peu vite, fêté, bu et pris des bains en parlant de 1er Avril. Marc s'est écrié en sortant du théâtre : « Ce bruit, ces lumières, haaaa la viie... » J'ai eu en tête un livre que David lisait il y a quelques années Le Moine,  de Lewis traduit ou raconté par Artaud (en anglais: The Monk), si tu as l'occasion de le trouver.... Comme Notes sur la mélodie des choses, de Rilke avait accompagné ton Parc intérieur à Avignon, le Lewis ne m'a pas lâché sur 1er Avril... Une pièce / un livre... Je vais faire une étagère Genod dans ma bibliothèque tiens ! J'espère que vous allez tous bien. A bientôt peut-être.

Oh, oui, avec plaisir ! à bientôt, très chère Laurie !

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