Wednesday, January 08, 2014

L a Religion inconnue


Aujourd’hui Vincent a perdu son père. Nous étions dans la cabine d’essayage et, voilà, il a dit : « Je vous rappelle, maman » et il a dit : « Mon père est mort », puis : « Bon, c’est pas une surprise… » J’essayais des robes dans la cabine d’essayage chez Zohra — un immense entrepôt — qui loue des costumes pour le cinéma, mais — spécialité : uniquement à partir des années 80 (et c’est immense) : Le Souk, 9bis, rue Auguste Barbier (elle ne loue pas aux particuliers). — Ensuite, j’ai vu Rémy. — Avant ça, j’ai croisé Jean-René — presque devant Le Dauphin, j’étais encore avec Vincent — et, juste après, Thimothée Chaillou que, lui, j’avais vu la veille. Ds la cabine d’essayage, j’étais nu avec Jérémy (il vient de me demander comme ami sur FB et je vois d’ailleurs qu’il s’appelle Prudent). L’après-midi j’étais chez Sylvie, pour les racines, je suis arrivé en retard (se garer…) et Silvia Fanti m’attendait. Je donne souvent mes rendez-vous ici, c’est si long… (et très cosy.) Plus tard, Claudia Triozzi est venue pour rejoindre Silvia et elles ont papoté en italien pendant des heures. On a bien ri avec Sylvie. Elle veut me faire un brush pour le film (donc de Vincent Dieutre pour lequel j’essayais les robes), un peu à la Farrah Fawcett ou aussi Bethy Catroux, la mèche (avant la frange)… Des photos suivront vous inquiétez pas. Puis je suis allé voir l’une de mes anciennes copines qui joue une pièce au Théâtre de la Bastille. Je ne l’avais pas vue depuis 10 ans, c’était drôle de regarder sur scène (j’étais au premier rang, en plus) une fille qu’on a tellement aimé baiser et qu’on n'a pas revue. Je l’ai trouvée belle. Peut-être même plus belle qu’elle n’était parce que plus maigre : on voit bien la beauté des os. Au début, j’ai cru que c’était foutu car elle commence la pièce en hurlant, je me suis dit : Ça y est, elle est passée de l’autre côté, elle a renoncé, elle joue maintenant la vieille sorcière, rôle qu’elle va pouvoir tenir pendant 50 ans. Mais, non, ça s’est arrangé, ce n’était qu’un mauvais rêve. Elle était même nue, à un moment, j’ai vu comment elle s’épilait maintenant — et elle s’est peinte en bleu pour imiter les peintures de Yves Klein quand il imprimait des femmes peintes sur du papier, directement la femme sur le papier, elle était très belle, c’était ce qu’il y avait de plus beau — de loin — sur un spectacle qui ne travaille pas sur la beauté, cette robe bleu sublime directement peinte sur elle, uniquement sur le devant, un peu dégoulinante… Je me suis dit : elle pourrait venir comme ça aux Bouffes du Nord. Dans la cabine d’essayage, Vincent avait essayé d’expliquer à Jérémy quel genre de spectacles je faisais. Il avait dit : « C’est pas facile à décrire… » puis : « Des cérémonies rituelles d'une sorte de religion inconnue de la beauté... »

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I f only...

O sculation (last words of Einstein...)


« The day with its cares and perplexities is ended and the night is now upon us. The night should be a time of peace and tranquility, a time to relax and be calm. We have need of a soothing story to banish the disturbing thoughts of the day, to set at rest our troubled minds, and put at ease our ruffled spirits.
And what sort of story shall we hear? Ah, it will be a familiar story, a story that is so very, very old, and yet it is so new. It is the old, old story of love.
Two lovers sat on a park bench, with their bodies touching each other, holding hands in the moonlight.
There was silence between them. So profound was their love for each other, they needed no words to express it.
And so they sat in silence, on a park bench, with their bodies touching, holding hands in the moonlight.
Finally she spoke. « Do you love me, John? » she asked. « You know I love you, darling, » he replied. « I love you more than tongue can tell. You are the light of my life, my sun, moon and stars. You are my everything. Without you I have no reason for being. »
Again there was silence as the two lovers sat on a park bench, their bodies touching, holding hands in the moonlight. Once more she spoke. « How much do you love me, John? » she asked. He answered: « How much do I love you? Count the stars in the sky. Measure the waters of the oceans with a teaspoon. Number the grains of sand on the sea shore. Impossible, you say. Yes and it is just as impossible for me to say how much I love you.
My love for you is higher than the heavens, deeper than Hades, and broader than the earth. It has no limits, no bounds. Everything must have an ending except my love for you. »
There was more of silence as the two lovers sat on a park bench with their bodies touching, holding hands in the moonlight.
Once more her voice was heard. « Kiss me, John », she implored. And leaning over, he pressed his lips warmly to hers in fervent osculation... »

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M exico


« Queridos amigos y colegas, feliz año 2014 »

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