Tuesday, January 14, 2014

P as la littérature


Ça fait 6 mois que je mange tout seul chez moi et Bel-Ami me propose que nous dinions ensemble demain avant d'aller au théâtre. Je ne sais que répondre. Au cours de danse, tout à l'heure, j'ai fui un peu avant la fin, juste avant que je disparaisse, une fille m'a dit : « Toi, tu as les abdos pour... » C'était tellement incongru, que qq'un m'adresse la parole et en plus une fille et pour me parler d'abdos que je n'ai pas que je n'ai pas réagi, je n'ai pas dévié mon mouvement, je suis sorti. Peut-être s'adressait-elle à un ou une autre que moi. Pourquoi ai-je eu cette sensation de passer à côté d'une rencontre ? A Bel-Ami qui m'écrit : « Tu veux que l'on mange ensemble avant ? Tu es tjrs au régime ? » et à qui je réponds : « Oui, régime, c'est triste... » et qui ne comprend pas (je voulais dire non), qui me répond : « Ok cool tu veux manger chez moi chez toi ou dehors ? J'ai des épinards jpeux te trouver un poisson (je sais que tu apprécies) dis-moi », je réponds aussi : « Je te dis demain, ça va ? » Procrastination. « Jamais, dans aucun cas, ne faire de cuisine pour soi seul. C’est-à-dire, c’est la voie physique, concrète de l’acceptation de la solitude. Je pense que c’est ça le chemin du… qui mène à l’installation définitive du désespoir. De faire pour soi des pommes de terre sautées ou une omelette vietnamienne, c’est littéralement inconcevable. La nourriture est faite vraiment pour tout le monde. Vous savez, comme la vie. Elle est vraiment faite pour tous. Pas la littérature. » (Marguerite Duras.)

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S exe apparent


Photo Vincent Dieutre

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R épertoire


En attendant Genod, Nantes, Lieu Unique, juin 2003
Groupe Saint Augustin, Nantes, Lieu Unique, juin 2004
Pour en finir avec Claude Régy, Labos d’Aubervilliers, novembre 2004
Le Groupe Saint Augustin On Ice, Labos d’Aubervilliers, novembre 2004
Une saison en enfer (première version), Labos d’Aubervilliers, novembre 2004
Z'avatars, Nantes, Lieu unique, mars 2005
Chansons de l’Apocalypse, TNT, Bordeaux, mars 2005.
Dior n'est pas Dieu, avril 2005, festival 100 Dessus Dessous à la Villette, à Paris
Hommage à Catherine Diverrès, Centre Chorégraphique de Rennes, octobre 2005
Le Dispariteur, Ménagerie de Verre, Paris, novembre 2005 et repris dans le même lieu en mars 2006
Dictionnaire des Açores, festival Artdanthé, Vanves, février 2006
Pour la Sainte Mathilde, Centre Chorégraphique de Montpellier, mars 2006
Jésus revient en Bretagne, festival Agitato, Rennes, mai 2006
Nouveau Monde, juillet 2006, Domaine de Chamarande
Domaine de la jalousie, festival Actoral, Marseille, septembre 2006
Elle court dans la poussière, la rose de Balzac, Ménagerie de Verre, à Paris, novembre 2006 puis repris à Bologne, en Italie, en avril 2007
Les Valeurs, au TNT à Bordeaux, en juin 2007
La Descendance, Festival d'Avignon dans le cadre du « Vif du sujet », juillet 2007
Monsieur Villovitch, festival Actoral, Marseille, octobre 2007
Blektre, pièce de Charles Torris et Nathalie Quintane, festival Actoral, Marseille, octobre 2007, reprise à Paris au théâtre de la Colline en novembre 2007 puis à Bruxelles, en avril 2008  (festival Compil’ d’avril, à la Raffinerie)
Hamlet — Villette, décembre 2007, festival 100 Dessus Dessous, La Villette, Paris
Hamlet Ménagerie, avril 2007 Ménagerie de Verre, Paris
Oh, pas d'femme, pas d'cri, théâtre de Gennevilliers, juin 2008, festival TJCC
Felix, dancing in silence, spectacle d’école présentée en octobre 2008 à Berlin
Mamzelle Poésie, pièce de Liliane Giraudon au Studio-Théâtre de Vitry, puis à la Ménagerie de Verre dans l’installation lumineuse d’Yves Godin (décembre 2008)
C'est pas pour les cochons !, collaboration avec Kataline Patkaï, théâtre de Vanves (festival Artdanthé), février 2009, puis repris l’année suivante (toujours à Vanves)
Yves-Noël Genod, présenté en mai 2009 au Théâtre National de Chaillot, à Paris
Vénus & Adonis, d'après le poème de Shakespeare, présenté en juin 2009 au théâtre de Gennevilliers (festival TJCC)
La Dernière et l'avant-dernière page d'un poème lent, présenté au Musée de la Danse, à Rennes et repris à la Ménagerie de Verre, à Paris, en mars 2010 sous le nouveau titre : Rien n'est beau. Rien n'est gai. Rien n'est propre. Rien n'est riche. Rien n'est clair. Rien n'est agréable. Rien ne sent bon. Rien n'est joli
Hamlet — Vanves, mars 2010 théâtre de Vanves (Ardanthé)
Le Parc intérieur, présenté en juillet 2010 au Théâtre de La Condition des soies, à Avignon
L'Echange (comme la pièce de Paul Claudel) présenté en septembre 2010 à Versailles (festival Plastique Dance Flore)
La Mort d'Ivan Ilitch, Marseille, festival Actoral, octobre 2010, repris à Lausanne (festival Les Urbaines) en décembre 2010 puis à Paris au théâtre de la Bastille en février 2012
1er avril, représenté à Bruxelles, festival Compil’ d'Avril, à la Raffinerie, en avril 2011
Yves-Noël chante Barbara, présenté en avril 2011, au centre Barbara, à Paris
Grains de Pollen, pièce d’école (école du TNB, Rennes) présentée à Berlin et à Rennes en mai 2011
Hommage Domage, au Centre culturel Suisse à Paris, en juin 2011
Haschish à Marseille, festival Actoral, Marseille, septembre-octobre 2011
Réunion des scènes infinie, en novembre 2011, à La Réunion (festival Total Danse)
— je peux / — oui, diptyque présenté en décembre 2011 au Théâtre de la Cité Internationale, à Paris
Une saison en enfer (deuxième version), au Théâtre de la Bastille en février 2012
Chic by Accident, mars 2012 à la Ménagerie de verre, à Paris.
Hotel Palace, avril 2012 au festival Live Arts Week à Bologne, en Italie
Je m'occupe de vous personnellement, en mai-juin 2012 au Théâtre du Rond-Point, Paris
« Disparaissez-moi ! », Avignon, juillet 2013, repris en janvier et février 2014 au Théâtre Garonne, à Toulouse (festival In extremis)
L’Invention de la course à pied (et autres trucs), à partir du texte de Jean-Michel Espitalier, octobre 2013, Marseille (festival Actoral), repris à Toulouse en février 2014 au Théâtre Garonne (festival In extremis)
Un petit peu de Zelda, Ménagerie de Verre, novembre 2013

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L ’Individualisme


« Le bonheur de tous ne fait jamais le bonheur de chacun et le bonheur de chacun ne fait jamais le bonheur de tous. Le bonheur est une notion de l’individu, c’est une notion individuelle. Individualiste. Et rien ne peut, rien ne peut, en aucun cas, du point de vue de la société, en tenir lieu. Si mon bonheur, c’est de pisser contre les murs, c’est pas la société qui va régir ça. C’est une notion qui relève, qui relève, enfin, tragiquement, complètement tragiquement de l’individu. C’est pas une notion donnée par la société. On a toujours traité depuis la révolution, depuis Marx, et c’est de ça, le grand… même Saint-Just, même tout ça… tu vois, tous ces gens… c’est une notion complètement régressive, maintenant. On sait très bien qu’elle n’a plus court. Le bonheur d’un ouvrier de chez Renault, c’est pas forcément le bonheur de l’autre ouvrier de chez Renault et du troisième ouvrier de chez Renault et du quatrième ouvrier de chez Renault, tu comprends ? On peut donner des éléments, bon, on peut donner des meilleurs salaires, c’est sûr, bon. C’est tout ce qu’on peut faire. Mais le bonheur, tu vas pas le créer de l’extérieur. C’est une stupidité sociologique, mais essentielle, décourageante complètement. »

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A u sommet


« Montaigne désignant comme « tumultuaire » et « tempestueux » le rapport homme-femme. »

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N otes sur ma mère


« Jonathan Caouette filme la liberté qu’on a quand on s’autorise à oublier », dit Aurélie Charon pour présenter son invité. Je note la phrase d’Einstein (que JC a mis en exergue de son film) : « La distinction entre passé, présent et futur n’est qu’une illusion ». Et je note des choses que je pourrais dire ds cette émission où je me tais : « statu quo » ; « mais je n’ai pas ce savoir de pouvoir parler sur ma mère » ; « J’aimerais dire de ma mère comme JC : « Elle est belle comme elle est » « la beauté triste ou belle tristesse ds cet être humain qu’est ma mère » » ; « cette malheureuse qui me demandait pardon, pardon de quoi ? pardon d’avoir été inquiète de la santé de son fils » (Albert Cohen) ; « En ce moment, elle a peur et je sens sa peur, bien sûr. Cette peur n’est pas tout à fait la mienne, c’est la sienne » ; « Une fois Marguerite Duras m’avait demandé si j’aimais ma mère, même ça, je n’avais pas su répondre » ; « Y a qqch de religieux de parler de sa mère ». Et puis je demande à mon voisin d’écrire son nom que je viens d’entendre prononcer (mais, ça, c’est pour le plaisir...) : David Baudart.

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T he Story of l’artiste couleur muraille


Daniel Johnston, me dit Eva


Worried Shoes, aussi, me dit Eva