Thursday, January 16, 2014

L e Destin disjoint des fils et des filles


Bel-Ami baise avec une fille qui est haut fonctionnaire, elle est dans le rectorat, catégorie A. Elle n’a que 2 ans de plus que lui. Quand il lui demande comment elle fait pour travailler si bien, elle répond : « Quand je fais qqch, je me concentre. » Ça me rappelle la conférence d’Alain Badiou sur la féminité, la supériorité scolaire des filles, parce que les garçons ne sont jamais adultes et les filles le sont depuis toujours, dans la société actuelle — mais, évidemment, dit comme ça, on ne comprend rien, je suis incapable de mieux l’expliquer à Bel-Ami qui me reçoit dans son nouvel appartement que lui ont acheté ses parents. « Je pense qu’ils m’ont donné ça parce qu’ils ont envie que je me case, que je me lance, que je m’installe dans la vie, que je rencontre une femme avec qui faire des enfants… » Tout à fait, tout à fait… Bien sûr qu’ils en ont envie… On ne peut pas parler des choses, tout de suite on tombe dans… dans de l’infini, on pourrait ne pas s’arrêter… ou alors il faut rester général… Heureusement encore que j’ai appris à taper avec 10 doigts ! Les 10 commandements… Je voudrais avec ces miroirs...

Labels:

« In human intercourse the tragedy begins, not when there is misunderstanding about words, but when silence is not understood. »

Labels:

A mi


Labels:

U ne fréquentation de Jean-François Peyret


Pièce ultra chic au Théâtre de la Colline (pour une fois bien nommé) sur un thème d’un très grand luxe : la matière d’Henry David Thoreau, Walden, réfléchie par Jean-François Peyret. Je l’ai vue à la générale, avec Bel-Ami, mais j’aimerais, comme ils le font, me balader encore tous les soirs avec eux dans cette matière-sens, matière-vie, matière amoureuse — comme ils le font depuis 5 ans... la chance de ne pas perdre sa vie !

Labels:

C hâteaux dans les airs



« Rather than love, than money, than fame, give me truth. »

Labels:

« It's not what you look at that matters, it's what you see »


Il était venu un temps où l’auteur avait voulu reprendre le russe et l’espagnol qu’il avait appris étant enfant, il était venu un temps où il avait voulu écrire. C’était dans la nuit, il ne pouvait pas lire dans la nuit, il n’avait pas de lampe — et la nuit tombait vite encore à cette période. L’auteur avait du mal à se concentrer sur une chose ou l’autre, il avait cette sensation de passer à côté de sa vie, cette sensation dont parle Henry David Thoreau ; il avait cette sensation de l’éparpillement et, en même temps, de l’impossibilité de l’éparpillement, alors il avait repris le français et le russe et l’espagnol et son ami dont il était amoureux, il fallait qu’il l’éloigne de son animalité  — pour ne pas tout perdre — ou qu’il le noie dans plus encore d’animalité car il est vrai que l’animalité est partout. Il fallait parler moderne, parler français, écrire russe. C’était illisible aussi...

« la simplicité et la nudité de la vie de l’homme »


— Chéri, le plus tôt pour que je vienne à Bruxelles (et je le désire), c'est à partir du 23. Est-ce qu'au moins tu y seras à cette période de fin janvier... ?

— Oui, oui. Je quitte pas la capitale avant le mois de mars. Et c'est d'ailleurs regrettable. Ma vie est affreusement sage en ce moment. Si tu savais. J'ai soif d'aventure, de grand chemin, de bohème & de stupre. Il nous faudrait vivre une aventure toi, moi & Alain Delon sur un voilier en Méditerranée.

— J'imagine que tu me donnes le rôle de Marie Laforêt dans l'affaire ? Tu sais comment elle a parlé de ses partenaires  après le film ? « Ces 2 trous du cul » ! Anyway, je vais au moins rappliquer à Bruxelles (Sofie me dit bientôt si elle peut me loger...) et, oui, faut qu'on se prévoit des voyages (tout le monde est aux Philippines ou en Thaïlande en ce moment...)

— Bonjour cher trou du cul (donc),
Sache que je viens de rêver de toi. Tu étais invité à monter un spectacle à Versailles. Un truc avec du Lully et des feux d'artifice de Philippe Gladieux. Il y avait des drapeaux nazi aussi. Et, mis à part ce dernier point un peu chelou, c'était très joli...
Sinon ne me parle pas de la Thaïlande. J'étais supposé m'y rendre le mois prochain pour un festival de perf, mais la paraplégie administrative de son organisateur m'en a dissuadé.  Me voilà donc bloqué pour tout l'hiver de ce côté-ci du monde. C'est une grande tragédie.
Allons plutôt à New-York, il y fait, paraît-il, affreusement froid.
Belle journée à toi,
B

Labels: