Monday, January 27, 2014

Sinon un truc que j'ai oublié de dire l'autre soir (qui était un plaisir) et que j'avais dans la tête, ce serait l'idée que tu reviennes (si Jeanne va au couvent, etc.) de manière entièrement transformée, un autre totalement (postiche, etc.), à la Fantomas : que si Jeanne te croisais elle ne te reconnaitrait pas — ou alors elle te reconnaîtrait au travers d'un personnage qui lui semblerait totalement nouveau (de manière à ce qu'un cycle recommence...) C'est difficile à faire pour que ce soit bien fait, c'est vrai... mais, voilà, une idée de plus...




Oui... Ce qui compte, c'est cette sensation d'autres espaces-temps, de très grands sauts dans le temps. Il s'agit peut-être (sans doute) de la même femme, mais des tempêtes (cosmiques) ont fait que l'homme n'est plus du tout le même... Enfin, j'aimerais bien un peu de fantastique... Femme éternelle (peut-être, comme figure), mais l'homme apparaît et disparaît, elle l' « efface » et le recompose au cours des siècles...

— La génitrice ! la matrice…

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Réponse à une enquête


Vous me demandez : « Qu’appelleriez-vous danser ? » La question est trop générale. C’est comme si vous demandiez à un Inuit : « Qu’est-ce que la neige ? » Le mot n’existe pas. Vous me demandez donc de spécifier la question. Je vous répondrai à la manière d’Edmond Jabès par une autre question — qui plus est, elle n’est pas de moi (mais je suis connu pour être le roi de la citation) — qui plus est, ce n’est même pas moi qui l’ai trouvée, mais Jean-Marc Adolphe, le directeur de la revue « Mouvement », que je viens de croiser sur un trottoir (à l’angle de la rue Saint-Maur et de la rue de la Fontaine-au-Roi, ici, à Paris) et à qui j’ai posé votre question. Il m’a répondu par un extrait de la correspondance de Rainer Maria Rilke avec  la belle danseuse Clotilde Von Derp (qui deviendra Sacharoff) : « — Est-ce taire l’essence d’un cri ? » 

A l'intention de mes amis hétéro (dont je suis)





Photos Fabienne Cammas

J'abandonne tout, me dit Jeanne

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