Sunday, February 23, 2014

Jérôme Gac
s'est régalé le temps d'une soirée au Théâtre Garonne devant IFEEL2, duo improbable et hilarant de Marco Berrettini avec Marie-Caroline Hominal, enchaîné avec le savoureux Yves-Noël Genod (photo) aux prises avec la scénographie tentaculaire de L'Invention de la course à pied (et autres trucs)...

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U n mot léger en français, « désordre » et dur en allemand : « Unordnung »


En lisant Paulina, livre si admirable, si absolu, je pense aussi à ce mot de Jean Cocteau : « Le plus grand chef-d'oeuvre de la littérature n'est jamais qu'un dictionnaire en désordre. » Que c’est beau !

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P rintemps chaud-froid


Pendant tout ce deuxième séjour à Toulouse, j’étais près des Pyrénées. Je les sentais : la neige, le parapente, les moutons. Piero avait parlé de parapente. Il avait parlé de cette histoire qu’on peut voir racontée sur Dailymotion ds un documentaire intitulé Miracle ds le ciel et il était apparu ds le spectacle avec sa tenue de parapentiste, la voile légère froissée ds un coin (je marchai dessus quand j’allai prendre ma place avant que ça ne commence). Je recevais des images de Philippe Jaccottet que je lisais. La neige, les amandiers en fleurs. Jeanne m’envoyait des vidéos de divas chantant les airs qu’elle voulait travailler pour les Bouffes. Et surtout je lisais (relisais) Paulina 1880. C’était pour moi le livre de la beauté. C’était Jeanne et c’était le luxe. C’était ce dont je rêvais pour les Bouffes : le grand luxe italien. La nature. La folie. La beauté du monde tel qu’il est, Dante. La ville était incroyablement belle, absente et invisible de l’autre côté de la Garonne. Le fleuve en barrait l’accès. De temps en temps, je traversais le fleuve. L’aventure était là. On ne demandait rien, mais souvent il faisait beau, très beau. Encore plus beau. Je restais ds ma chambre fenêtres ouvertes, mais rideaux tirés pour me protéger de la lumière et je lisais (supplément pour rester après 11h...)

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