Friday, April 11, 2014

L es Adieux



Photos Philippe Gladieux

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N aître, vivre et mourir


Bon, ben voilà, on voulait le « grand » public et on l’a ! On en a le goût, en tout cas… Représentation qualifiée par moi de « difficile » où j’ai couru partout pour « informer » tout le monde de la « situation » ; beaucoup de notes écrites (la veille d’une dernière !) ; des départs, des départs et puis des saluts chaleureux, intenses, et puis, au bar (je traîne déjà beaucoup pourtant — à l’extrême — pour éviter la cohue, j’arrive le dernier), des foules de personnes que tu ne connais pas — ou peu — et qui te disent des choses passionnantes sur le spectacle, des choses vraiment, vraiment très fines, elles n’ont pas peur de parler et elles disent, oui, ce que j’ai rêvé, moi, de faire (et que j’ai oublié), elles le disent et elles posent des questions très pertinentes et acceptent mes réponses : un amour, quoi. Les gens sont merveilleux. Soudain, on voit ça : les gens sont merveilleux (malgré la fatigue et la panique de la fatigue…) Je pense beaucoup à Barbara qui disait que le plus important, c’était après, c’était là qu’il fallait être présent, responsable, une responsabilité énorme : après le concert. Et c’est vrai. C’est drôle, j’ai réalisé seulement hier ou tout à l’heure même, que ce que je faisais (monologue) était sur le modèle du Mal de vivre qui parle du désespoir et qui, à la toute fin, s’ouvre sur la joie (de vivre). Barbara… le talent inouï... Une fille m’offre le dernier livre de Milan Kundera, La Fête de l’insignifiance, quel titre merveilleux ! quel cadeau touchant ! Elle me dit qu’elle a pleuré. Elle s'appelle Marine. La mère de Jeanne me montre les dessins — sublimes — qu’elle a fait pendant la représentation et le professeur de tai chi qui travaille au Conservatoire — ou avec Vassiliev ou avec Mnouchkine — me parle de mon père : je « bois du petit lait »… Je pars, je suis obligé de partir, j’ai mal à la gorge, Bertrand et Jeanne me disent : Bois du chaud avant de t’endormir, bois un grog — au lieu de ça (je ne sais pas pourquoi, depuis un moment, je n’arrive plus à me faire de tisanes), j’écris sur cet ordi et j’écris qu’on aurait pu jouer une semaine de plus, profiter de ce mouvement qui, j’en suis sûr, ne demanderait qu’à NAITRE. Je voudrais m'endormir dans les bras d'Arthur Rimbaud, son savoir, lui, celui qui sait... VIVRE... et... MOURIR...

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A na applaudit Mario


Photo Marc Domage. Ana Pi et Mario Forte, lumière Philippe Gladieux, dans 1er Avril

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L a Culpabilité


Frédéric Fresson
Tu as tjs la grâce, c magique, ta présence sur le plateau, j'adore !!! Juste une question : pourquoi terminer sur le Miserere ? Je t’embrasse, Fred Fresson

C'est quoi, le Miserere ? Les chanteurs chantent ce qu'ils veulent, je suis pas au courant (culture musicale...)

En gros, c’est : Pitié, mon Dieu, lave-moi de mes péchés !!

Ah, ben, oui, il serait temps ! (ou si, toi, tu veux me laver, cher Frédo, ça m'ira aussi !)

La culpabilité chrétienne ne t’étouffe pas, me voilà rassuré, gloire à toi et à bientôt !

Siiiii ! elle m'étouffe ! Lave-moi, Frère Frédo, lave-moi de toute cette culpabilité ! Lave-moi, punis-moi ! Baise-moi !

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S iècle d'or


Photo François Stemmer. Bertrand Dazin, lumière Philippe Gladieux, dans 1er Avril

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Photo François Stemmer. 1er Avril

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L a Connaissance du désastre


« Les 67 plus riches de la planète possèdent autant que les 3,5 milliards de plus pauvres »

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U n fauteuil pour l'orchestre

Photo François Stemmer. 1er Avril

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L E spectacle qui fait frissonner le tout Paris culturel !


Sarah Di Bella
Splendide, ce soir ! merci



Thomas Dewynter
Bonjour, j'ai conseillé le spectacle a une amie comédienne Benoîte Vandesmet voici son message : « J'ai eu le bonheur de vivre deux heures dix de poésie et de merveille révélée hier aux Bouffes du Nord.... »

Oui, merci ! Elle m’a écrit aussi…



Rémi Sabran
LE spectacle qui fait frissonner le tout Paris culturel !



Gilles Toutevoix
Vénus! Que parles-tu de Vénus? elle est là.
Lève les yeux... affirme encore Victor Hugo en quête de Contemplations.
Si tu veux voir l'étoile, homme, lève les yeux.
L'île des mers s'éteint, mais non l'île des cieux;
Les astres sont vivants et ne sont pas des choses 
Qui s'effeuillent, un soir d'été [en avril], comme les roses.
Oui, meurs, plaisir; mais vis, amour! ô vision, 
Flambeau, nid de l'azur dont l'ange est l'alcyon, 
Beauté de l'âme humaine et de l'âme divine,
Amour, l'adolescent dans l'ombre te devine, 
O splendeur! et tu fais le vieillard lumineux.
Oh! vivez et brillez dans la brume qui tremble,
Hymens mystérieux, coeurs vieillissant ensemble,
Malheurs de l'un par l'autre avec joie adoptés,
Dévouement, sacrifice, austères voluptés,
Car vous êtes l'amour, la lueur éternelle!
L'astre sacré qui voit l'âme, sainte prunelle,
Le phare de toute heure, et, sur l'horizon noir,
L'étoile du matin et l'étoile du soir!
Ce monde inférieur, où tout rampe et s'altère,
A ce qui disparaît et s'efface, Cythère,
Le jardin qui se change en rocher aux flancs nus;
La terre a Cérigo ; mais le ciel a Vénus... Le Théâtre des Bouffes du Nord a Yves-Noël Genod, roc solitaire, chanteur masqué, danseur étoilé, harmonie-souffrance-oiseau-bonheur qui t'emmènes encore pour trois passages de l'autre côté le 1er
Avril : splendeur ! Si tu veux voir l'étoile, va aux Bouffes du Nord avec des roses et donc dès ce soir !



Francisca Do Rêgo
1er Avril de Yves-Noël Genod au Théâtre des Bouffes du Nord. Ce spectacle mérite d'être vu !!!!



Charlotte Clamens
Merci, Yves Noël !! pour la beauté, pour le rêve sans soleil, pour Cioran, pour ces 2h de lâcher-prise, de laisser-aller, de... voilà, quoi, je te remercie pour cette soirée et je suis fan fan fan de ton moment de texte, j'en redemande !
Un bon voyage à 1er Avril, profite, profitez, bravo !

Oh, Charlotte, tu étais là ! Comme c'est bien ! Et merci de tes encouragements !



Lucie Leclerc
Bonjour Yves-Noël,
Je voulais simplement vous envoyer un message pour vous dire combien j’ai aimé votre spectacle.
Cela faisait bien longtemps qu’on n’avait pas donné autant de vie à un plateau et à un théâtre tout entier.
Je suis jeune comédienne et je crois que ce qu’on apprend (encore parfois, et quand on a de la chance) c’est de donner de la vie à nos projets, de croire en nos tentatives et nos univers, et j’en ai eu une preuve éclatante hier soir.
Alors voilà, simplement, merci à vous et à votre équipe
Je ne connaissais pas votre travail et cette première rencontre était nécessaire.
(Je ne suis pas très douée pour ce genre de messages, que je trouve toujours un peu fastidieux, courtois voire pédant…)
Bonne continuation !
A très bientôt je l’espère…
PS : Est ce que la bassine d’eau était là par hasard ?
Non, en fait, je préfère ne pas avoir de réponse, mais c’est fou ce que les gens sacrifient pour le silence au théâtre !

Très ému de montrer ça à une jeune comédienne ! Merci de vos encouragements, recevez tous les miens !



Nathalie Feyt
Dans un spectacle de 2 h15 de théâtre ou de danse contemporaine combien de mots survivent, d'émotions, de son de lumières d'embrassements avec ou sans résistent ? mais s'il y a un fil entre vous et le silence : noir profond les images qui se décollent des murs par la lumière et la danse et la musique d'un instrument qui s'est tu, voir a disparu ce n'était pas un pas de deux c'était vous qui mettiez des gros gants blancs rigides comme des mains de clown (de clowns figuratifs abstraits comme ceux de Picasso) à vos pieds... qui sont les clowns ? les spectateurs. Ou celui qui en habit de lumière bien vous délivrer 10mn de philosophie sur le jeu possible entre la joie et la lucidité ... de ces 10mn vous retenez presque tout comme la légende d'un tableau ou le titre d'un roman bien choisi et sans avoir lu le programme...



Alexandre Callier Taylor
Hier soir aux Bouffes du Nord le spectacle de Yves-Noël Genod une des plus jolies choses que j'ai vu depuis longtemps il reste ce soir et demain soir, je crois — allez-y !



Benoîte Vandesmet
Allez, sautez, sautez je vous dis!!!! Sautez dans le noir et les rêves!



Gaétan Chataigner
Un rai de lumière entre 2 ténèbres. Merci mille fois Yves-Noël. C'était vraiment très classe !
Tes personnages me poursuivent encore.... Gaétan.

Oh ! Je pensais que tu n'étais pas venu ! Chouette ! Merci !!! YN



Thomas Scimeca
Je suis parti Brive demain train 7h. Joie folle de te revoir surtout toi sur scène et aussi les chanteurs (magnifiques), magique ce « possible alliance entre lucidité et joie »..., magnifique ce « je ne sais où je vais, je ne  sais qui je suis, et je m’étonne d’être joyeux »... puis musique et danse sublime puis, paf, somptueuse ellipse PLAFOND. KISS 

Eh bien, merci encore très cher ! Et la bise à Brive (celle qu'on nomme La Gaillarde, c'est ça ?) Yvno



Clémence Larsimon
Bravo. J'ai apprécié beaucoup de très beaux moments, en particulier ton solo, superbe. Au plaisir. Clémence



Stan Briche
Yves-Noël Genod, pourvoyeur de sublime



Moni Grego
Votre théâtre me manque, je suis accro, mais il me porte aussi vers le mien, le nôtre, celui qui se diffuse « quand même » (devise de Sarah Bernhardt). Je suis tellement contente que vous existiez dans ce paysage désespéré du théâtre français !

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A vec Ernesto


Photo Kataline Patkaï

A vec Rodolphe


Photos Philippe Gladieux

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