Friday, November 07, 2014

Amis de Bruxelles, je débarque (jusqu’au 13) pour travailler dur (enregistrer un disque afin de couper l'herbe sous le pied de Johnny qui reprend Rester vivant, l'année prochaine, enfin, s'il est toujours en vie). Mais j’ai un jour off, lundi, on pourra se bécoter… (Cela dit, je devrais faire moins le malin, moi, avec Johnny, j'ai un état de santé limite-limite en ce moment.)

L 'Interview à la Ménagerie



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Comme la vie est douce et dure… Ce soir (journée de cavalcade de la douleur et de la survie...), Marcus m’a interviewé pour un exposé qu’il doit faire à la fac. Quel âge a-t-il ? La première fois qu’on a travaillé ensemble, il avait 7 ans. Il est du 31 décembre, si je me souviens bien. Ça doit lui faire maintenant bientôt 17 ans… C’était Le Dispariteur, le spectacle à moitié dans le noir total. Lui, il arrivait à la deuxième partie, à la lumière d'une seule bougie placée derrière une poutre qui faisait un gris très faible, sublime. Jonathan était furieux, je me souviens, à la fin, parce qu’il lui volait ses saluts… Marcus a toujours sa grâce exceptionnelle. C’est drôle de le voir dans l’habit emprunté de l’étudiant, incertain, plein de doutes...

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G uillaume Allardi, un acteur avec qui j'ai adoré travaillé (Domaine de la Jalousie, 2006) fait de la chanson engagée


Dernier clip de Guillaume Allardi avec Metamek





Bon, alors tu me rassures sur le clip. C'est vrai qu'elle est très belle, Magali. Elle est scénographe et habilleuse, c'est une femme qui a appris à disparaître. Du coup on n'arrête pas de s'arracher sa « présence » sur la pellicule... Le secret de la disparition, c'est servir, je crois. Parce qu'en fin de compte, on ne peut disparaître que dans un acte. On peut se rendre diffus, par la pensée, se flouter, mais pour réellement disparaître, il faut, je crois, servir, dans le sens, devenir le rouage d'une machine réelle ou imaginaire, se brancher des deux côtés, plus et moins, et faire un circuit avec tout ce qu'on voudra.

Oui, je nous vois bien, toi en Dieu du Sommeil, cheveux blonds diaphanes, soufflant le sable (la poudre) aux yeux du peuple, pointant le doigt vers des sommets en clair-obscur, et moi, sonnant le gong (le Gong ramène l'attention au centre, cf religions orientales) yeux grands ouverts, montrant du doigt la terre. On ferait une belle paire, sur un dessin kitch. 
Tu viens quand tu veux, la gare c'est Montbard, une heure de Paris en TGV, je viendrai te chercher. 
Tu montes à cheval ?
G

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