Wednesday, August 05, 2015

Erik, tu seras sur le spectacle sur Carmen avec Odile... Si ça t'inspire... Bien sûr, l'idée est toujours, pour toi, que tu sois le plus autonome, le plus libre, le plus instinctif possible, mais l'inspiration n'est pas interdite et, peut-être, parfois, des citations, ou des instrumentaux, des voix de Don José ou du toréador, etc. Sinon le seul costume qu'on a trouvé pour Odile, pour le moment, mais il peut-être très fort, est celui d'une nageuse des pays de l'Est (modérément sportive, on va dire quand même). Ça lui va très bien (son maillot, en fait)... Evidemment l'idée n'est pas de beugler Carmen comme on le voit sur la plupart des extraits sur YouTube... Au contraire (du surjeu), l'allusion, la rêverie... même si elle meurt à la fin, qu'est-ce que la mort ? ce n'est rien... Je t'embrasse, 
Yvno

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C oup d’Etat en Grèce


« En 1967, on utilisa des tanks pour saper la démocratie, maintenant ce sont les banques qui le font. Les banques ont été utilisées par des puissances étrangères pour prendre le contrôle du gouvernement. La différence cette fois-ci, c'est qu'elles prennent le contrôle sur tous les biens publics. »

« Les femmes, sur la scène d'opéra, chantent, immuablement, leur éternelle défaite. Jamais l'émotion n'est si poignante qu'au moment où la voix s'élève pour mourir. Regardez-les, ces héroïnes. Elles battent des ailes avec la voix, leurs bras se tordent, les voici à terre, mortes. »

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Nuit du 4 août


« I always felt I was a nobody, and the only way for me to be somebody was to be somebody else. »

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L a Défaite


Les Films bien sapés


Problème majeur, à Lyon, bien sûr le costume. Ici, un exemple. Faye Dunaway et Steve McQueen sont certes de beaux et bons acteurs, mais, dans des costumes pareils, ce n'est pas difficile de briller... en plus, on donne à porter en général aux actrices de vrais bijoux — et on m'a raconté, d'ailleurs, récemment, quelqu'un qui, dans sa jeunesse, était coach sur ce genre de film, que Faye Dunaway partait avec, qu'elle sortait de la scène tournée et disparaissait dans sa loge illico, que plus le bijou était cher, plus elle allait vite pour disparaître avec (je lis la Carmen de Mérimée, où il y a une même scène de vol d'une montre), qu'il était chargé de les récupérer, que le monsieur de chez Cartier crisait, qu'elle disait : « It's mine », qu'une fois on n'avait pu récupérer la rivière de diamants qu'en passant un ciseau sur sa nuque pour que le bijou tombe... 



La Mise à mort de la soprano


Une cantatrice me chantait La Traviata. C'était sublime. Mais, là aussi, je pensais au problème d'avoir à trouver une robe. Par exemple, celle de La Callas dans la production de Visconti (tant qu'à faire). Ou alors chanter La Traviata à poil, mais les cantatrices ne sont pas encore très en phase avec cela... (et je ne veux mettre personne mal à l'aise). Elle me disait, Odile, qu'elle était déjà déshabillée dans sa voix et, ça, je ne pouvais que le reconnaître. (L'argument faisait mouche, mais ne faisait pas une robe.) Il faut que je lise ce livre de Catherine Clément, L'Opéra ou la défaite des femmes... « Aller à l’opéra, c’est, presque toujours, voir et entendre une femme souffrir et mourir. » A moins d'en faire une starlette de la téléréalité, une fille très vulgaire, qu'on peut mépriser...

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