Sunday, August 16, 2015

L e Rêve d'Antoine


Salut Yvno ! 
Oui, j'ai encore ce petit haut, je l'amène bien sûr ! Ainsi que la petite robe noire !
Tu sais, j'ai fait un rêve,  hier, le spectacle jouait, un parterre sans siège, tout le monde était là comme pour une célébration, tu étais un maître de cérémonie magnifique et mystérieux, dans un costume trois pièces couleur de nuit (profond comme la nuit), les cheveux courts, envoutant, une scène qui ressemblait à une cathédrale gothique, la lumière rouge filtrait a travers des parois de sang, de fluides corporels, un fœtus dans les cintres encore dans son utérus hurlait de la poésie, deux acteurs sur scène : des ombres habitées de lumières, puis tu nous emmenais dans un ascenseur en compagnie de « figures » impressionnantes de force et de tranquillité, nous montions, élevés, enlevés, vers une plateforme à l'extérieur et, là, la nuit, les astres, une brume enveloppante, tout disparaissait. La sensation générale était puissante, vibrante, palpitante, calme et rassurante.
Très beau.
Maintenant quelques questions techniques, d'organisation. 
Je serai avec nous la première semaine de septembre, as-tu besoin que je me libère pour fin août ?
De plus, as-tu une idée de quand on jouera le Dosto ? 
Ce n'est pas cité dans ta note d'intention d'été alors je me dis que tu ne sais pas encore. 
J'ai besoin d'organiser mon mois de septembre assez rapidement, j'aimerais me débarrasser de ces histoires d'heures d'intermittent pour être dispo au maximum pour le Point du jour.
Dis-moi tes envies, tes rêves.
Je serai de passage à Lyon la semaine prochaine, on pourra s'y croiser.
Depuis le Sud, à mes côtés la mer qui ne me quitte jamais, derrière moi la montagne et son canyon, la rivière, fraiche, puissante.
Je t'embrasse
Antoine

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L a Disparition des acteurs


Je suis censé être à Lyon dès demain. Mais je fais trainer en Bretagne car je dois rendre un texte (sur le Mexique) qui me donne beaucoup de soucis.
Je ne suis plus très d’accord pour réenregistrer les Baudelaire. Tu ne veux pas trouver quelqu’un d’autre ? Il y a tant d’acteurs… Ça a été tellement dur de travailler sur Baudelaire. Je ne comprends pas pourquoi je devrais réenregistrer en moins bien et en quelques heures ce que j’ai réussi à faire avec beaucoup de temps, de maladie et de difficulté. 
D’accord a priori pour la soirée, mais pas en décembre.
Bises, 
Yves-No



Je comprends, Yves-Noël. 
Je te laisse tranquille avec les enregistrements, si tu ne veux pas. 
Je vais penser à autrement.
Non, il n'y a pas tant d'acteurs. Il y en a si peu. C'est presque disparu.
Je t'embrasse,
Creuzevault

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« Chacun de nous possède une seconde patrie, où tout ce qu’il fait est innocent. »

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C hambre d'hôtel



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A poil, mais la messe !


Mon père garde tout. Alors je trouve dans la maison de vacances un « Nouvel Observateur » d’il y a dix ans, sur Hiroshima. Il y a l’interview d’un historien, Tsuyoshi Hasegawa, qui montre qu’Hitler étant éliminé, la planète était encore dirigée par trois atroces salopards : Truman, Staline et Hirohito. C’est pareil maintenant (évidemment) : on place les pires  d’entre nous au pouvoir, voter est un crime contre l’humanité. Il y a aussi un article sur Deepthroat, dont j’ai la joie de regarder maintenant un extrait. A côté de l’article sur Deepthroat, il y a, à gauche, un article intitulé « Mais qui a tué Pasolini ? » où l’on voit une photo du dernier amant (mineur et angélique) de Pasolini qui avait endossé son meurtre, mais qui est revenu sur ses aveux trente ans plus tard : ce n’est pas lui, ce sont trois hommes qui l’ont massacré à coups de bâton et l’attentat a été politique. Il y a un autre article, à droite, d’Odile Quirot qui tire le bilan du 59e festival d’Avignon qu’elle n’a pas aimé du tout. Elle intitule son papier : « Triste Avignon ». Une phrase me fait rire (et mon père aussi) : « Et quand les acteurs ne sont pas à poil, on nous dit la messe. » Mon père dit : « Ce serait mieux si c’était quand ils sont à poil qu’ils nous disent la messe… » Oui, c’est ce que nous tenterons à Lyon, la messe à poil ! (Car Odile Quirot ne devrait pas se déplacer.)

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M esse rose


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D e l'hôtel en face de la gare car j'ai loupé mon train, je regarde les souvenirs



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