Tuesday, February 16, 2016

R êverie


D. veut vendre son appartement au-dessus de la mer, à l’hôtel des Roches Noires. Elle n’y va plus… Elle regarde les châteaux. Elle veut un château. « Peut-être… » Je l’avertis du coût sans fin des travaux… « Ah, non, pas de travaux ! à l’âge que j’ai, ça n’a pas de sens… Non, on laisse, on met des bassines quand il y a des fuites… » Je comprends la poésie qu’il y a à acheter un château et à le regarder fondre comme un vieil arbre, s'amalgamer à la pierre, à la nature… Je suis pour le château, mais je désire une fois encore  l’appartement de Trouville...

L ’Option


« Devant ce tableau catastrophique, vous n’avez qu’une seule option : écrire un livre. Tout recopier, traduire ces soucis en une seule ligne de code. Comptabilisez vos larmes. Prenez le même temps que le temps de la vie pour la consigner, la réduire et la stocker. Construisez une route à côté d’une autre. Une route en parallèle, avec le même type de paysages, de couleurs bien travaillées, de belles nuances, un splendide bitume — qu’on n’empruntera pas. Route de personne, c’est normal, personne n’habiterait dans un pavillon témoin ou dans les pièces reconstituées d’un grand magasin de meubles. »

Labels: