Wednesday, July 06, 2016

O h ! Caroline


Oh, Caroline, tu veux pas que je fasse C’est de l’eau, de David Foster Wallace ? c’est sublime…
Yvno

Bonjour Yvno,
Je ne connais pas ce texte, mais un peu cet auteur, quel souffle ! Mais, comme tu sais, nous ne travaillons que sur l’écriture d’auteurs vivants, et d’une notoriété bien moins assise que celle de D. F. Wallace…
Si tu fais cette lecture quelque part, je viendrai avec grande joie.
Je t’embrasse
Caroline

Ah, oui, c’est vrai — et il faut se dépêcher parce que les meilleurs se suicident très vite (en tout cas, y a une tendance…) Auteurs - vivant, c’est presque des exceptions… presque un oxymore…
Bisous, 
Yvno

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L a chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres.


« Ça arrive que l'on continue après le premier vers alors que ce serait suffisant... »

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« E t peu à peu le visage de la mort apparaît »


Oui, D., je lui dis que j’ai eu beaucoup de plaisir à jouer Le Bateau ivre, j’ai repris goût à la vie, au travail, mais qu’avant de le faire, je me disais que ce n’était sans doute pas la peine, qu’il y avait tellement de choses qui se passaient à Paris, tellement de choses tout le temps partout, Paris est un grand parc d’attractions, à quoi bon ? Et elle me répond : « Et moi donc, alors ! avec la photographie, est-ce que ce n’est pas pire : tout est bien ! Il y a tellement de photos magnifiques sur Instagram — à quoi bon rajouter encore ? » A un autre moment, elle me dit : « Mes photos ne sont pas meilleures, mais je me suis battue pour les faire accepter, pour leur faire de la place. » Oui, il y a des effets de compréhension comme au-delà du fleuve.

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Titre pour un livre : Les deniers prélevés sur le pauvre peuple

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R ester vivant


« Au fond je ne pense à rien quand je peins. Je vois des couleurs. Je peine, je jouis à les transporter, telles que je les vois, sur la table. Elles s'arrangent au petit bonheur, comme elles veulent. Des fois, ça fait un tableau. Je suis une brute. Bien heureux, si je pouvais être une brute. »

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R erun : une performance à Bordeaux



Cher Stanislas, 
je reçois par la poste votre belle revue, « Parages » (je n’ai pas son contact personnel, remercie frédéric Vossier). Je revois les belles photos du plus beau spectacle du théâtre du Point du jour à Lyon, Par délicatesse j’ai perdu ma vie, dont parle Bérénice Hamidi-Kim. Tu ne veux pas qu’on le reprenne à l’automne ? Je dis à l’automne, je sais bien que les saisons, malheureusement, sont faites à l’avance (pour attirer le public). Alors à un automne… Il faut l’automne parce qu’il y a un tapis de feuilles mortes. Ce serait magnifique au TNS. Il faudrait couvrir toute l’orchestre comme ça se faisait, je ne sais pas si ça se fait encore (j’y ai joué — quand j’avais vingt ans — dans du sable), n’ouvrir que la corbeille et les étages et recouvrir tout de feuilles mortes. Ce serait magnifique. Magnifique. Pas si cher, il n’y a que trois interprètes sur scène (pour des apparitions presque subliminales) (Jonathan Foussadier, Simon Espalieu, Lazare Huet), le gros de l’histoire (1h45) étant constitué de la pluie qui tombe pendant un peu plus d’une heure (oui, il faut construire la pluie, pas sur toute la surface, mais sur une bande) et de lumière et de nuages (Philippe Gladieux, Gildas Gouget). Il n’y avait pas d’autres sons que le son de la pluie et les quelques cris, voix polonaises, le froissement sec des feuilles quand Lazare y dansait — à la fin — comme le feu…
Je t’embrasse, très cher, 
Yves-Noël

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C e qu'on appelle


« J’aime rendre incertain ce qui se passe sur scène et développer ce que j’appelle une poétique de la “disparition”. »

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