Friday, July 29, 2016

D evoir de vacances


« La littérature, la poésie, c’est quand même le centre dramatique et le cœur du monde et j’ai insisté sur la « tour d’ivoire ». »

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(R erun) (Dans la loge)



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Un titre magnifique (déjà pris) : Histoire de mes nerfs

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« En revanche, comme le verre qui est un liquide, le poème est amorphe. Il ruisselle et cascade en tous sens mais ne reflète rien. Quel est le sens de « bleu » ? »

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« On cherche à nous faire croire que la poésie devrait être différente des conversations que nous avons dans la rue ou dans les cafés. Je ne pense pas que ce soit nécessaire »

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C hanger la vie


« Nous travaillons à des formules et à des textes de façon à ce qu’ils sortent des livres, à ce qu’ils soient repris, à ce qu’ils servent, dans des discussions, sur des banderoles, sur des murs, dans d’autres livres, dans des blogs, partout où c’est nécessaire ou simplement bienvenu. Et si ce n’est pas pour tout de suite, et bien ce sera pour dans 50 ou 100 ans ! Ce qu’on écrit n’est pas asservi au présent, du moins je l’espère. Cela ne nous rapporte rien, sinon l’espoir de l’être un peu moins, nous – asservis. »

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R erun (post Musset)


« On vous demande que faites-vous dans la vie ? Pas dans la mort bien sûr, pas dans les vides, ni dans l’attente, pas dans le souvenir. »

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V itreux le mot


« vitreux. Si rien n’est caché,
avoir une vision du monde
est sans importance. Le mot »

« les lignes. Le sujet arrive
après qu’on essaie d’imiter
l’oiseau à sa place. »

« ne manque. Il n’est presque jamais
question du son que produit 
un sentier. Dès qu’on utilise 
un mot c’est pour dire
autre chose. Il se peut que la sphère »

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R eine des citas


« Je croyais entendre parler d’une cérémonie qui se passait ailleurs. »

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J e viens faire pleurer l'acier


Cadeau ! Le texte sublime de Casey (qui fait penser à Une saison en enfer, d’Arthur Rimbaud) de son spectacle du Sujet à vif, à Avignon — grâce à Marie Payen qui, suite à mon appel, y est allé et l’a enregistré et même, ensuite, m'a corrigé mes erreurs d’audition (dissoudre les « digues », évidemment, pas les « figues »…) D’ailleurs, je m’aperçois que mon problème d’audition a comme symptôme de me faire entrendre des f : « foulée » pour « ondée », « enfer » pour « ancêtres », « figue » pour « digue », « foule » pour « fougue » (bon, là, c’est pas la question). F comme femme

« Je suis un volcan. Les sentiments sont des sédiments. J’ai de sérieux traumas cimentés à un estomac sale et incontinent. On me dit : Oublie, laisse tomber, profite du coucher de soleil, de la première ondée, mais l’ulcère est trop profond pour être sondé. J’ai l’échec et des siècles d’ancêtres déchus à prêcher. Mais faut être silencieux ou naître aussi blanc qu’eux pour être apprécié. Ce que je tais, je le garde, résultat la plaie est plus grosse que l’écharde et elle finit par me hanter. J’ai du fiel ampoulé dans ma trachée. Un magma d’hémorragie et un milliard de mollards à cracher. J’ai fait le compte précis de mes contractions : il est égal à leur mépris, manque de compassion et leurs bâtards de chiens lâchés. Je viens faire pleurer l’acier. Libérer ce sang rassis, froissé dans mes veines pleines et encrassées. Je veux dissoudre le béton, les digues, faire fondre les barreaux. Réduire vos pulsations au chiffre zéro avec le poing serré. J’ai des envies de tueur en série. Le franc-parler de ceux qu’on a traités comme des fruits pourris. Moi, ici, je suis la périphérie, je suis la fougue, je suis l’hystérie, je suis la peur. Je suis la frayeur. Je voudrais juste un peu de calme profond et de féerie. »

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C aravage



U n livre que Tanguy lit


« L’Infinie Comédie expérimente le fait qu’il n’est pas possible de construire un récit linéaire et lisible pour décrire un monde qui, saturé de drogues, de violence et de divertissement, n’est plus ni l’un ni l’autre. Le lecteur doit donc participer à l’effort de guerre que l’auteur lui demande. Il doit, lui aussi, être lucide et sensible par fragmentations. Il doit éprouver ce qu’éprouve par exemple, dans sa cellule psychiatrique, Katherine Ann Gompert. Elle veut en finir avec la sensation qui lui donne envie de mourir et qui n’en finit pas : « Je ne voulais pas particulièrement me faire du mal. Ou me punir. Je ne me déteste pas. Je voulais juste en finir. Je ne voulais plus jouer, c’est tout. Je voulais juste arrêter d’être consciente. Je suis d’un genre très différent. Je voulais arrêter de me sentir comme ça. Si j’avais pu me mettre simplement dans un coma prolongé, je l’aurais fait. Ou me mettre en état de choc, je l’aurais fait. A la place ». »

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L ’Idéaliste


« Le réel peut encore avoir besoin de nous. »

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P aysage (en pensant à Jocelyn)