Tuesday, August 30, 2016

L e Fleuve


« Je dis souvent : On ne se baigne jamais deux fois dans la même personne. »

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Titre de livre :
Transfusion de sang jeune chez les personnes âgées

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Titre : Citations pour enfants
(un spectacle de citations sur la situation que nous vivons, l’inquiétude et l’espérance…)

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« De tous les animaux du monde, l’homme est le plus proche du singe. »

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« La pensée idéologique s’émancipe de la réalité que nous percevons au moyens de nos cinq sens, et affirme l’existence d’une « réalité plus vraie » qui se dissimule derrière les choses sensibles, les gouverne depuis cette retraite, et requiert, pour que nous puissions nous en aviser, la possession d’un sixième sens. »

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P ositivisme


« Prendre sur la terre le point d'appui que le ciel ne fournit plus. »

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« C’est en lisant qu’on devient liseron »

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R ime riche


« Jugé à caus’ de ma couleur
J’ai fait les chos’s dans la douleur »

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Titre : Misjudgments of Time and Trouble

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P roposition des philosophes


« Tu connais la célèbre proposition des philosophes selon laquelle Dieu est l’intellect, l’intelligent et l’intelligible »

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L ’Amant régulier


« Without her, his room was filled with an enormous melancholy. »

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J ouer comme Gérard (ambition)


« Le présent sur un plateau, c’est notre liberté. »

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L e Bleu monotone


« si tu n'as que le bleu, c'est monotone »

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A partirautour


Bonjour Yves-Noël Genod, je suis tombé sur une photo sur votre page Facebook, et j'aimerais pouvoir l'utiliser pour un de mes dossiers de production, au milieu d'autres visuels. Ce dossier s'adressera uniquement à des professionnels, principalement en Valais (Suisse), et parle de la prochaine création que je prépare avec Mali Van Valenberg, ma compagne et collaboratrice : C'est un spectacle pour enfant construit à partirautour d'un texte inédit écrit par elle et qui a pour titre Semelle au vent. Voici la photo en question. Elle me touche beaucoup... Bonne journée à vous, Olivier Werner

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S emelle au vent

Titre : Merveilleux visages 

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S e cacher pour travailler


Désolé, ça, c'est de la propagande. « L'état du monde a empiré, alors la gauche gouvernementale a fait mieux que la droite n'aurait fait dans pareille situation. » Mais ce mieux que vous pensez qu'ils pensent réaliser est un pire : pire dans tous les chiffres (50% de SDF supplémentaires en trois ans, pour ne citer que l'un des derniers tombé), pire pour l'ultra rapide déconstruction du vivre ensemble qui met en place l'arrivée du FN, le FN n'aura plus qu'à rentrer dans ses pantoufles (pas d'action violente : tout est presque prêt) et pire pour une troisième raison, pas la moindre : la tromperie. Nicolas Sarkozy avance à découvert, tout le monde sait qu'il est un voyou, qu'il n'a aucun scrupule, qu'il veut le pouvoir comme un enfant, il est mis en examen... Valls et Hollande et Cazeneuve, et Royal, etc. trahissent. En fait, ce n'est pas leur impuissance supposée, c'est leur action. Je fais le pari qu'ils resteront dans l'histoire comme des salauds. Sinon, Olivier, ne t'inquiète pas : je n'ai pas de boulot, mais j'en profite. Pluie, lumière (je t'écris de Corse). « Si j'avais la force de ne rien faire, je ne ferais rien », disait notre amie : sur ce point, je suis terriblement plus doué qu'elle ! (Peut-être parce que travailler, quand ça m'est officiellement arrivé, j'appelais déjà ça ne rien faire.) D'ailleurs, je fais du prosélytisme : je trouve que les gens devraient tout simplement cesser de bosser, rejoindre la masse de chômeurs et de miséreux, la vraie foule, par capillarité — ou au moins se cacher pour travailler comme le font, je crois, les artistes (dont je ne suis certainement pas) ou les scientifiques. Que le monde aille à sa perte, tu sais bien, c'est la seule politique... T'embrasse


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S tage de septembre (rêverie du 15 août) (rerun)


« Nous étions jeunes, toujours gais, souvent riches… Mais je viens de faire vibrer la corde sombre : notre palais est rasé. J’en ai foulé les débris l’automne passé. »
Dans le stage de septembre, on va travailler sur l’élan retenu, la déclosion, l’Unverbogenheit, l’apparaître du retrait, vous voyez ce que je veux dire ?
On évoquera les 3 chronothèses, c’est-à-dire l’image du temps en puissance (infinitif), en devenir (subjonctif) et en être (indicatif).
Et, en plus, ça devra être sexy et douloureux comme l’amour !
Dans le stage de septembre, on va travailler sur les figures de la princesse, de l’animal et de l’esclave, c’est-à-dire de l’exil ou de l’extranéité au monde, qqch de grave et d’irréparable…

« Balzac dit que la foi est indispensable dans la vie religieuse mais qu'elle l'est tout autant dans la vie sociale. Je crois en une ferveur de la relation avec le monde sensible. Pour les symbolistes, le monde n'est pas seulement celui qu'on voit, il y a une réalité cachée derrière. L'ordre matériel et social est habité par des forces poétiques. Si l'on parvient à établir un lien avec cet ordre supérieur, il peut exaucer des désirs très profonds. Je crois aux épiphanies, aux états extatiques, à la recherche de la beauté qui entraîne des moments incroyables relevant du miracle. »
JOUER DIEU, du 8 au 28 septembre, renseignements au 04 77 50 60 61 ou sur le site de l’Hostellerie de Pontempeyrat.

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R erun


C’est exactement ça : « Le talent, c'est la politesse à l'égard de la matière, il consiste à donner un chant à ce qui était muet. » C’est une phrase de Jean Genet, je crois. On est dans une société bien peu talentueuse, où pourtant encore la matière survit, brillance phosphorescente, très menacée, mais la menace aussi est très menacée car, comme le dit  Friedrich Hölderlin, « Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve. » Nous nous emploierons à découvrir, au stage-film de Pontempeyrat, ce qui sauve. Je cherche des Jedi les plus doués possible (capables de jouer les héros de l’entreprise « divine »), mais qui ne soient pas trop des « solitaires », pour aller vite, car les autres n’existent pas — c’est connu — et c’est donc une communauté dont il s’agit. Une troupe shakespearienne — ou congolaise — ou humaine… sur ce bout de caillou qui tourne et nous transporte… Partout où il y a la guerre, il y a la communauté et... il y a toujours la guerre, toujours la peste comme chez Œdipe à Thèbes ou à Londres quand William Shakespeare se réfugie à la campagne parce que les théâtres ont fermés… C’est toujours dans un champ clos, à travers la cité, et les autres n’existent pas. Je cherche encore quelques garçons bankable (« certain to bring profit and success »), des Christs et des Hercules, des génies.

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Boussay


Il y a un hameau, un écart au bord de la rivière. Je demande le nom. Non, c’est encore Boussay. Ce sera donc Boussay-le-Bas. Une maison à vendre, quarante milles euros. Situation étrange sur la carte des départements, le village de Boussay est situé dans une indentation du département de la Loire-Atlantique. Autour de Boussay, en effet, c’est le département du Maine-et-Loire, au Nord, et celui de la Vendée, au Sud. Il y a des rochers de granit qui sortent parfois des champs. Dans le village aussi. Comme si la violence, la force, la puissance étaient juste au dessous du calme du village. Je ne le connais pas encore beaucoup, alors, pour moi, Boussay ressemble à un village français assez ordinaire, assez vide, assez nul. Il y a un médecin sur la place. Il n’y a plus que deux commerces, côte-à-côte, une charcuterie et une boulangerie. Un bar aussi où je ne suis pas encore allé, avec dépôt de pain quand la boulangerie est fermée. Pas de fruiterie. Il y a, paraît-il, une pharmacie. La gare est à un kilomètre. C’est pour aller à Nantes. On ne peut pas acheter de billet à la gare. C’est pratique, on ne paye pas. Si on est contrôlé, on explique : je suis monté à Boussay. Ce que l’on remarque tout de suite, c’est la stupidité de l’église. Elle a la taille d’une cathédrale. Elle date du dix-neuvième siècle. Elle n’a pas été finie, il n’y a pas de clocher. Elle n’a tellement aucun sens qu’elle reste ouverte jour et nuit, elle est vide. Il y a deux écoles primaires, l’une privée, le Sacré-Cœur, l’autre publique, le Petit-Prince. C’est vrai, « Le cadre est agréable en bord de Sèvre nantaise ». Il y a, dans cet écart dont je parlais, un vieux moulin moussu, l’été une guinguette où l’on mange des moules-frites, mais qui était fermée samedi soir parce qu’ils avaient « fini tard » (le repas de midi). 

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C ourrèges


Tanguy Malik Bordage

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« tous un peu différents, tous un peu similaires »

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Avec les mots que je connaissais, il arrivait à en faire du nouveau 

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