Monday, September 19, 2016


Labels:

T he Life of Monday or Tuesday


Aujourd’hui, premier jour de (master)class, une élève m’a apporté ce poème, il s’appelle Monday or Tuesday, Lundi ou mardi. Il est écrit par Virginia Woolf, mais ressemble un peu à une épiphanie de James Joyce. What do you thing about it, dear Jessica ? J’en profite pour dire que la semaine prochaine, on fera 17h-20h, la nuit tombe plus vite que je croyais et j’aime le crépuscule par les vitrines du café. Demain, on garde 18h-21h pour le cas où quelqu’un ne verrait pas à temps cette annonce.

Pour mémoire : 

Cours jusqu'en décembre, tous les lundi et mardi à partir du 19 et 20 septembre, d’abord de 18h à 21h, l’horaire évoluant au fil de la saison de manière à jouer jusqu'au bout en lumière naturelle extérieure déclinante — au café associatif Pas si loin situé près du périphérique (porte de la Villette) au 1, rue Berthier, à Pantin. Prix : 5 € plus l'adhésion à l'association, 5 € aussi. Sans inscription, à la carte..

« Desiring truth, awaiting it, laboriously distilling a few words, for ever desiring—(a cry starts to the left, another to the right. Wheels strike divergently. Omnibuses conglomerate in conflict)—for ever desiring—(the clock asseverates with twelve distinct strokes that it is midday; light sheds gold scales; children swarm)—for ever desiring truth. Red is the dome; coins hang on the trees; smoke trails from the chimneys; bark, shout, cry “Iron for sale”—and truth?
 « Radiating to a point men’s feet and women’s feet, black or gold-encrusted—(This foggy weather—Sugar? No, thank you—The commonwealth of the future)—the firelight darting and making the room red, save for the black figures and their bright eyes, while outside a van discharges, Miss Thingummy drinks tea at her desk, and plate-glass preserves fur coats——
 « Flaunted, leaf-light, drifting at corners, blown across the wheels, silver-splashed, home or not home, gathered, scattered, squandered in separate scales, swept up, down, torn, sunk, assembled—and truth?
 « Now to recollect by the fireside on the white square of marble. From ivory depths words rising shed their blackness, blossom and penetrate. Fallen the book; in the flame, in the smoke, in the momentary sparks—or now voyaging, the marble square pendant, minarets beneath and the Indian seas, while space rushes blue and stars glint—truth? content with closeness?
 « Lazy and indifferent the heron returns; the sky veils her stars; then bares them. »

L 'Ami plein de force



C armen

Photo Helen Heraud

L e Monologue intérieur



O solitude



R erun, dessin de Grégoire Gitton



Gabriel Tur
Quel plaisir, l’accueil de Frank Lamy — chargé des expositions temporaires au Mac Val… Il porte bien son nom. Il s’intéresse à la pièce, il regarde les répétitions et la représentation, mais ce n’est pas tellement ça (qu’il ait le temps de ça), c’est sa gentillesse, et déjeuner avec nous, etc. Tout le monde est aimable, souriant, attentionné à l’anglaise dans ce musée, je le lui fais remarquer — c’est vrai, des agents de sécurité qui nous disent : « Reposez-vous bien » quand on part le samedi… — et il me répond : « Il n’y a pas de secret, c’est parce que nous leur parlons aussi. » Prochain rendez-vous le 21 octobre pour l’expo de Jean-Luc Verna. 

Labels:

M onumental Mac Val


Photos Jocelyn Cottencin

Labels: