Thursday, March 02, 2017

H umains


Diner improvisé chez Azzedine Alaïa. Je devais retrouver Dominique à notre Chaise au plafond habituelle, mais elle était chez Azzedine Alaïa (vernissage) et ils l’ont suppliée de rester et alors de me faire venir. Je suis arrivé de Pantin dare-dare en Vélib (en grillant tous les feux rouges comme dans mon extrême jeunesse (le lycée)) jusqu’au cœur de Paris, le cœur du cœur de Paris. Azzedine Alaïa avait une conjonctivite (attrapée au mémorial à Milan, dans le Dôme, le mémorial de la directrice du « Vogue Italie »), il était descendu dix minutes et était remonté travailler. Il avait dit à Caroline (bras droit) : « Invite, invite, invite... » On dinait dans la grande cuisine. Le chef est zen (nous explique Caroline), il sait que, quand on lui demande de préparer pour dix, il se peut que ce soit cinquante. Nous étions cinquante, on avait rajouté des tables. Un château, à Paris, au cœur du Marais. On a beaucoup parlé du hasard, ceux qui y croyaient, ceux qui n’y croyaient pas. Et puis on a cherché des jeunes beautés pour La Beauté contemporaine, je ne sais pas ce que ça donnera. J’ai de l’espérance sur Bartolomeo (et éventuellement sa copine, Sonia, je crois, Sonia Bunny, au cours Florent), je crois qu’il faut renoncer à Jean-Baptiste qui ira au ski à la même période. C’est ça, quand on est jeune, beau et riche, on a des occupations. Le ski, par exemple. Il y a l’hélicoptère qui vous dépose en haut du glacier et après on descend, on descend, on descend. C’est sûr que le fond du garage de la Ménagerie, à la place... On voudrait Lilas, dix ans, mais, bon, il y a école… Et puis il y a la rencontre de Donatien Grau. Il me parle de Proust. Il a écrit un livre, Tout contre Sainte-Beuve. Puis il fait visiter les tableaux. Beaucoup de Julian Schnabel et un manuscrit de Pierre Guyotat. Et, tout d’un coup, je comprends : c’est lui qui a édité le livre d’entretiens avec Pierre Guyotat qui me sert de Bible pour La Beauté contemporaine. Le livre titré Humains par hasard.

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