Tuesday, April 04, 2017

L a Résurrection de Lazare


Dimanche, je suis allé à la messe. J’étais à Vézelay, à cent mètres de la basilique, alors je suis allé à la messe. C’était la résurrection de Lazare. Ce soir, je suis allé au théâtre vérifier qu’il était bien vivant. (Donc, les cathos, on a beau dire, ça marche parfois.) Le spectacle de Lazare, il est génial. Il est vivant, vivant, vivant. Vivant de résurrection. Ou encore, on peut dire qu’il est relié au « temps du rêve » comme disent les Aborigènes. Il est puissant. Je ne vais pas en parler ici, tout le monde en parle, mais pas très bien : c’est un spectacle qui parle de lui-même. Talent fou. C’est peut-être, Lazare, celui d’entre nous qui a le plus de talent, en ce moment. Enfin j’aime le théâtre ! Oui, parce que, la semaine dernière, j’ai vu un spectacle, aux Bouffes, Mon cœur (je n’en ai pas parlé ici, mais sur mon blog) ; eh bien, j’ai pleuré toute la représentation et je n’en ai pas dormi de la nuit : impossible de le conseiller. Ici — on pourrait être à Broadway, d’ailleurs ; enfin, off Broadway ; enfin, off off Broadway ; enfin à New York, quoi ; enfin, dans la vie, je veux dire. Vous savez ce que c’est, la vie ? Moi, ce soir, au Nouveau Théâtre de Montreuil, je l'ai su exactement. Le scandale de la vie. Il ne dit pas n’importe quoi, Lazare, il dit ça : le scandale de la vie. Sous le soleil exactement de la vie. Ce qui nous change des affreux jojos qui se pavanent dans les débats exactement sous le soleil de la mort. (C'était à la même heure.)  Ô merveilleux Lazare ! L'hasard.
Sombre Rivière, jusqu’au 6 avril  

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« D ieu n’existe pas, il ne peut rien pour nous du tout, c’est un grand galop fuyant »



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M oi / toi


Moi plein de désirs de toi, opéra continu. Très belle journée ici, triste de rentrer demain (sauf dans le cas de te voir), Yvno

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