Tuesday, August 29, 2017

A mis publics


J’ai croisé plusieurs fois BHL, avec Dominique Issermann, principalement, et il était absolument sympathique. Je n’avais bien entendu jamais rien lu de lui et j’en étais désolé car je savais que cela venait de sa réputation atroce à travers laquelle, moi aussi, forcément, il m'apparaissait. Et pourtant je le trouvais exactement semblable à ce que je voyais de lui à la télé. La même disponibilité, précision. Et cette beauté romantique à laquelle il tient tant. (Il aime aimer.) Alors je me suis réjoui d’arriver enfin à lire quelque chose, cet échange de lettres avec Michel Houellebecq intitulé Ennemis Publics. Et il m’apparaît encore plus sympathique, maintenant que je connais la très belle (telle qu’il la raconte) histoire de son père, etc. Mais, alors, malheureusement, il y a un point que je ne soupçonnais pas au départ — et qui n’a rien à voir, à mon avis, avec cette détestation générale (l’emplâtrage permanent) —, c’est qu’il apparaît à travers ses lettres, ses explications, et en contraste évidemment avec celles de Michel Houellebecq si profondes, si limpides, si écrites — qu’il est complètement con et qu’il n’a rien compris à rien. Alors, c’est embêtant de penser ça (quand même)... 

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L 'Or mat


« Parce qu'il faut quelque chose, quand même, pour rester en contact avec la poésie, une certaine innocence. Techniquement parlant, il ne faut rien d'autre. Il y a un très beau mot désignant l'homme qui a découvert un trésor, c'est celui d’inventeur. Qu’il l'ait découvert par hasard, en s'égarant dans la forêt, ou après quinze ans de recherche, compulsant de vieilles cartes datant de l'époque des conquistadors, n'y change absolument rien. Et c'est la même chose qu'on ressent lorsqu'on a écrit un poème : qu'on ait passé deux ans ou quinze minutes à l'écrire, cela revient au même. Tout se passe comme si, c'est irrationnel je sais bien, tout se passe comme si le poème avait déjà été écrit bien avant nous, qu'il avait été écrit de toute éternité, et qu'on avait fait que le découvrir. Le poème une fois découvert, on s'en tient à quelques distances. On l'a dégagé de la terre qui l'entourait, on a donné quelques coups de brosse ; il brille, accessible à tous, de son bel éclat d'or mat. »

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« Est-ce que c’est mieux de mieux voir ? »

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L e Masque


— Oh, putain merde ! Laisse-moi ton masque à admirer à la maison. Pouvoir le toucher, dormir avec sur l’oreiller...
— Oh ! Mon masque ? Peut-être, mais pas de mon vivant. À qui que ce soit, cela serait comme donner une partie de mon âme…
— Oui, c'est ce que je veux ! Ton âme ! une partie...

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P leins de remords



« La vie, c’est le rythme aussi. »

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P roust

D e toi


(rerun)

O ui, il sort de l'eau le jeune fantôme adoré


Simon Espalieu dans La splendide actrice (rerun)

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J'ai rêvé de toi la nuit dernière ; c'était très doux. Pas de coït, juste l'amitié et ton très beau corps, Yvno

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P arenté


« On peut sourire de Joseph Beuys, de sa naïveté idéaliste, de ses projets insensés de rénovation sociale ; il n'empêche que sa proposition « tout homme est un artiste » contient une grande vérité. Parce que tout homme connaît ses moment où il est capable de construire de magnifiques représentations artistiques, sans que sa raison y ait nulle place. Il les connaît chaque jour, ou plutôt chaque nuit ; simplement, tout homme rêve
(Et même rêvent certains animaux.) 
Les surréalistes n'ont pas inventé cette parenté profonde entre l'art et le rêve »

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L es Lions


Dominique Issermann et Jean-René de Fleurieu

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D ans mon costume de Spiderman


Haut Jean Colonna, bas Balenciaga, lunettes Ray Ban, montre Walter van Beirendonck, sac Depardieu chante Barbara, veste sur le sac Saint Laurent, iPhone

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« J’invente mon enfance et j’invente la mort »

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« la poésie, ça redonne la parole à quelque chose qui est toujours empêché, c’est le silence »

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T rain bleu

C ouple



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P romenade d'un certain jour



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« Edgar s’égare à la gare » 

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W alking naked


« A Coat
I made my song a coat
Covered with embroideries
Out of old mythologies
From heel to throat;
But he fools caught it,
Wore it in the world's eyes
As though they'd wrought it.
Song, let them take it,
For there's more enterprise
In walking naked. »

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S urprise sur prise !


« La femme est une horreur, avec un rouleau à pâtisserie, une énorme dame, elle veut lui taper dessus. »

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W atch out, o my absente life !


« Prends-y garde, ô ma vie absente ! » 

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« Une grand partie de la féminité repose sur le fait de connaître sa sexualité, de la détenir et de l’exprimer comme on le désire. »

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L e Moment


« il y a un moment où les choses s’écrivent d’elles-mêmes, en dehors de tout contrôle de la raison »

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C ar Dieu a créé le monde mais aussitôt il s'en est retiré

L es Cartes


Peut-on parler des vedettes ? Natacha a fait un caca nerveux, on ne sait pas trop pourquoi, parce qu’elle estimait qu’un post de moi sur Facebook pouvait gêner la rentrée de Daho (disque, expo). Seigneur ! On reparle de ça avec Stéphane. Je dis que la seule chose qui m’ait fait hésiter, au final (pour ceux qui s'y intéressent), c’est quand je mentionne à la fin du post la présence de cet ami de Daho (que je prénomme Fañch). J’imagine un adultère. Il est avec une femme avec qui il a une petite fille (j’imagine plutôt une petite fille), à Rennes, et, en plus, il rencontre Daho en conduisant son bus et puis, voilà, il part en Corse en loucedé avec lui (en disant qu’il va faire du surf à Biarritz). Par exemple. Non, mais ça peut arriver… Bisexuel, c'est sexy. Donc j’ai hésité. Même si je n’ai pas dit qu’ils couchaient ensemble, attention. J’ai dit qu’il était venu avec lui en Corse (et à la fête). Nuance. Mais comme Sylvie — la ravissante idiote du post — qui ne l’est pas du tout, ravissante si, mais idiote — parle avec un peu d’insistance d’« amitié » (de même avec Hedi Slimane), Stéphane, pragmatique et sec : « Il l’a pas amené pour jouer aux cartes... » 

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F aire chandelier


« Un lièvre en train de faire chandelier dans un sillon de champ »

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« Grâce aux plantes, le Soleil devient la peau de la Terre, sa couche la plus superficielle, et la Terre devient un astre qui se nourrit de Soleil, se construit de sa lumière. »

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