Wednesday, December 20, 2017

A udrey



H élène aurait aimé


« Flash info ruralité : j'ai quand même un élève qui s'appelle Nolan Débris... et un autre qui s'appelle Mathias Niais… »

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« Pour moi les mots sont des animaux semi-sauvages. »

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« La meilleure façon de préparer l’avenir est de tout donner au présent. »

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Le débordement manque un peu, en ce moment, dans les écoles d’art, me dit Judith. Autocensure très présente. Capable de parler d’un projet dont on n’a pas du tout l’expérience, chemin de l’expérience pas du tout existant… 

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L e Public a adoré, n'est-ce pas


Jacques Perconte
Hello ! je t’ai vu dans la salle vendredi soir, je suis curieux de savoir comment tu as vécu l’expérience de ce Faust ? Ça se passe bien avec Miroirs étendus ?

J'ai trouvé les images très belles. J'avais déjà vu un de tes travaux au festival Extension sauvage avec Jeff Mills. J'ai aimé les voix de Faust et de Marguerite, j'ai aimé certains moments de la musique, je n'y connais pas grand chose, mais je dois dire que je n'ai rien compris au sens de ce spectacle, s'il y en a un ou s'il n'est que pur divertissement ; j'ai eu l'impression qu'il me manquait beaucoup de données dans cette « réduction » (et transposition), mais, encore une fois, j'y connais goutte, malheureusement, et je n'ai même pas lu le programme, alors... Aussi j'ai eu très, très chaud, au point qu'au bout d'un moment je me suis mis torse-poil, j'en pouvais plus. Le feu de l'enfer, peut-être (les soleils rouges : sublimes) (les montagnes inversées, sublimes) (les chevreuils qui apparaissent, sublimes) (etc.) Du fait que le sens ne m'apparaissait pas (ne miroitait pas, malgré la splendeur des images), j'ai eu l'impression d'une certaine timidité : le sens trop caché). Mais encore une fois je suis un béotien. Le public a adoré, n'est-ce pas. Oui, ça se passe bien avec Miroirs étendus, mais on n'a pas vraiment commencé le travail…

Merci de ton retour. Tu as tout à fait raison, j’y ai été timidement avec le sens, maladroitement, j’ai essayé d’y échapper un peu (à cette timidité) en pensant que de toute façon le temps de la mise en scène viendrait rattraper ça, mais j’ai tellement été pris par les images que j’en suis là. Et je vois que la réduction est dure avec le reçu, que l’abstraction que je cherchais pour porter un regard sur les personnages demande beaucoup plus. Il nous manque une photo du public avec toi torse nu. Le public a adoré, la forme visuelle est assez forte, elle peut cacher ce que tu as ressenti à certains. Mais j’ai envie de faire mieux

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O u d'une vieille tante



Je lis que l'écriture et l'argent sont nés de mêmes parents au même moment et aux même endroit, frères siamois qui repoussèrent les limites du cerveau humain en matière de traitement de données. Bisous, Yvno

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« le loup demeurera avec l’agneau
et la panthère se couchera près du chevreau ;
le veau et le lionceau paîtront ensemble
sous la conduite d’un enfant »

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J e cherche un grand et bel appartement à Avignon intra muros (du 1er au 25 juillet) (de préférence totalement vide ou en chantier) où je pourrais accueillir du public pour y jouer le Proust. Je peux mettre jusqu'à 7 000 €


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Jocelyn m’envoie les 117 premières pages du projet d’édition de ce blog. Un pensum (à relire, à corriger), mais parfois un poème parfait, comme celui ci : 

Le sucrier de la mort

Le sucrier de la mort.
A river never sleeps. Chantilly, capelines... Le cygne,
un long moment ! le héron. Giacometti. Ah bon ? La Fontaine. Ma commère la Carpe. Les plus accommodants, ce sont les plus habiles. Gardez-vous de... de rien... Comment peut-on être plus enfant ? Âme, cesse d’être deux ! Des jouets en or. Pluie battante et cœurs serrés. 

Yves-Noël Genod. 13 juin 2007. 

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