Wednesday, January 10, 2018

« On n'écrit pas, on croit que l'alphabet nous doit des explications. »

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C'est tellement beau, ici, tellement gothique, ce que je fais ? je prends des bus au hasard et je regarde la ville si mouvante, si unfinished... 

Les constructions s'empilent dans un bric-à-brac de vieille taverne, les ciels sont de la partie, la lumière est rare, rase, les petits éléments que l'on nomme « fourmis » ou « être humains » sont responsables de tout ça, la ville sans cesse renouvelée, les significations vidées de leur substance d'un jour à l'autre, ce suffisant dépaysement, frous-frous, volants, fioritures, fanfreluches ou, dans le comportement, des manières, des façons... 

Primrose Street, par exemple, il y a des ponts, des ouvrages, le bleu du ciel apparaît comme une fleur, l'immeuble pur est seul parfois comme un arbre, le fourmillement de la ville, le miroitement de la ville, les étapes, les étages, les points de vue, les changements d'adresse, les voix enregistrées, les robots, l'avenir à toute blinde, il me semblait être si loin de la maison quand le jour commençait à tomber, si tôt, si effroyablement tôt et si tard encore la vie se dégonflait, j'allais au terminus de tous les bus, j'avais un uniforme purple, j'étais noir, ma peau était noire, j'étais au bord de la mer... 

J'étais dans la nature, le livre avait plus de 100 pages, parfois le bus s'arrêtait en plein carrefour, des parcs évanescents de platanes et de pelouses boueuses, les rues, les rues, les rues occupées par les voitures et de la bouffe, de la bouffe, de la bouffe, pas une librairie, des coiffeurs aussi, des coiffeurs, des vêtements, des coiffeurs, de la bouffe, de la bouffe partout, de la bouffe et des coiffeurs, des vêtements, des coiffeurs, des vêtements… 

Et le soir tombait comme autour d'un grand château de sable, Cristal Palace Road, par exemple, c'est si loin, il me faudra revenir… 

Dans le bus, il fait de plus en plus froid, on descendait parfois ce qu'on avait monté dans des rues empreintes de silence et de confiance…

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Oui, bonjour et bonne année !
Bien sûr qu’on va imaginer quelque chose ! Au mois de mars bien sûr, on se rencontre (je vais d’ailleurs donner une pièce — dont je ne sais rien — au Théâtre de Vanves, le 13 mars). Il faudra aussi que j’aille à Genève pour voir la salle pour La Recherche (quand vous aurez avancé). 
Mes disponibilités sont entières pour le moment. Pour La Recherche et pour une autre pièce. 
Il y a en effet un projet au TSG qui n’est pas un projet de moi mais de Latifa Djerbi, une fille assez cintrée que je n’ai rencontrée qu’une semaine durant un stage que j’ai donné en avril dernier, mais qui a semblé comprendre mon travail assez bien pour, en tout cas, avoir envie de m’entraîner dans une pièce à elle et cet événement est si rare (qu’un acteur ou une actrice initie un projet) et elle-même si entraînante que je lui ai donné mon accord. Mais, enfin, je ne sais pas trop où je vais avec ça. Ce serait en janvier au TSG. En Suisse, il y a aussi le projet d’une nouvelle pièce à l’Arsenic, Patrick pensait plutôt à l’automne. Sans doute j’irai de nouveau à Lausanne et en Suisse au printemps pour préparer cette pièce. Je voudrais d’ailleurs mieux connaître la Suisse et la scène suisse — que je trouve extraordinaire pour ce que j’en connais.  Voilà, vous savez tout ce que j'imagine.
Bien à vous, 

Yves-Noël

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« One doesn't always have to say what one thinks. »

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A mélioraton


« One of Eva Marie Saint's lines in the dining-car seduction scene was redubbed. She originally said « I never make love on an empty stomach », but it was changed in post-production to « I never discuss love on an empty stomach », as the censors considered the original version too risqué. »

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M atriarch


« He knows the problem with the sexism goes all the way back to the fact that every boy is born from a matriarch, that every boy must stumble out of the shadow of his mother. »

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« The only thing one has to ask then: must I always have a sens of humor about a serious subject ? »

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