Friday, January 26, 2018

Salut Judith, donne-moi le contact de Francisco et, d’une manière moins urgente, de Jean et de Thomas — et tu peux transmettre ce mot ci-dessous à tous les étudiants (sinon j’ai vu que vers le 14 février, il y avait, au théâtre de la Cité internationale, le Nature Theater of Oklahoma, ça c’est génial (tu connais sans doute), mais je n’ai pas de moyens pour avoir des places dans ce lieu…)
Bises, 
Yvno 

Merci beaucoup pour ce chemin que vous m’avez permis parmi vous (permis ensemble), à la fois naïf et de haut niveau. J’écoute ce soir Pacôme Thiellement, dont un ami me parle au téléphone, qui écrit sur la pensée gnostique et je note des bouts de phrases qui résonnent avec ce que nous avons fait (quelque chose dont je n’avais pas conscience, mais…)
« C’est une lignée qui pense la divinité ou la métaphysique sacrée non pas comme une instance de domination, mais comme une instance de libération, c’est un Christ de libération, c’est cette figure-là qui intéresse Lennon. »
« C’est une espèce de vision de faux monde dont il faut sortir, mais on en sort presque de l’intérieur, c’est-à-dire en identifiant le pouvoir avec soi-même. […] C’est le monde entier qui est comme ce faux monde dont on doit pouvoir identifier en nous la source qui fait qu’il est maintenu et on doit pouvoir le défaire, ça ; c’est là où les gnostiques peuvent nous aider. »
« Dieu est bien gentil, mais il a besoin de nous, quoi, là, visiblement, pour son putain de faux monde, il va falloir qu’il nous parle autrement. »
« la véritable divinité, pas le mauvais démiurge, pas le flic en chef, là, le président, l’espèce de super Pompidou céleste, si on sort de ce truc-là, la véritable divinité, elle est présente dans chaque être humain, et chaque animal d’ailleurs, enfin dans tout ce qui est vivant, elle est présente, mais à un niveau qui semble à la base microscopique, mais qui peut grandir si on lui laisse la place, c’est une place qu’elle peut pas prendre d’elle-même, elle n’a pas cette force, elle est beaucoup plus faible que l’homme, la véritable divinité, beaucoup beaucoup plus faible et plus fragile. »

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